Ils s’appellent Eric Laurent et Catherine Graciet. Ces deux journalistes français sont accusés d’avoir voulu faire chanter le roi du Maroc. Ils auraient réclamé trois millions d’euros contre la non publication d’un livre à charge. Ils avaient été interpellés à Paris le jeudi 27 août 2015. Et une information judiciaire pour chantage et tentative d’extorsion de fonds avaient été alors ouverte. La justice française a reconnu hier vendredi 10 novembre, la validité de deux enregistrements clandestins à l’origine de leur inculpation. Enregistrements qui étaient contestés par les deux confrères.
Pour rappel, Eric Laurent avait obtenu un rendez avec le cabinet du roi du Maroc. C’est au cours de l’échange que le journaliste et écrivain a eu avec le représentant dudit cabinet qu’il aurait exigé le versement de trois millions d’euros en échange de la non-publication de son ouvrage, coécrit avec Catherine Graciet. Faute de quoi il menaçait de dévoiler des informations compromettantes pour le pouvoir chérifien. Mais manque de pot pour lui, les autorités marocaines avaient immédiatement décidé de porter plainte.
La justice suit son cours.
