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CINÉMA

SENEGAL : Maïmouna Doucouré récompensée au Sundance festival.

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Le Sundance Global Filmmaking Awards Festival qui s’est tenu à Park City Utah, aux États-Unis a récompense une nouvelle fois la réalisatrice Maïmouna Doucouré pour son premier long-métrage « Mignonnes ». Ce festival américain consacré au cinéma indépendant a duré 10 jours, cette 33ème édition s’est achevée le 29 janvier 2017.

La réalisatrice sénégalaise avait été déjà lauréate d’un Prix du Jury l’année dernière pour son court métrage « MamanS » produit (Bien ou Bien Production), qui raconte l’histoire douloureuse d’une fille vivant dans une famille polygame.

Une centaine de sélections internationaux ont été collectionnées pour ce film dont les prestigieux Festivals de Toronto (Grand Prix du court métrage) et enfin une nomination au César 2017 du Meilleur Court métrage qui s’avère être un des plus grands succès à l’international du court métrage sénégalo-français de ces dernières années.

« Je suis tellement heureuse. C’est une incroyable aventure que me fait vivre « Maman(s) » ! Jamais je n’aurais imaginé en écrivant les premières lignes de cette histoire qu’elle aurait un tel rayonnement.  Au départ, cela me dépassait, mais j’apprends aujourd’hui à savourer chaque moment, chaque échange, chaque victoire ! J’aimerais vous remercier de votre précieux soutien ! Je vois chacun de vos partages, de vos messages, de vos sourires… J’en profite pour envoyer tout mon amour à mon équipe de choc, à mes formidables comédiens, à la meilleure des productions: nous avons fait ce film main dans la main ! Nous avons réussi, et ce, dans plus de 150 festivals à travers le monde, à ce que le public puisse vivre, ressentir, être, le temps de quelques minutes, la petite Aïda ! » a dit Maïmouna Doucouré.

Le Sundance Global Filmmaking Awards Festival consacré au cinéma indépendant est depuis plus de trente ans, un tremplin pour les réalisateurs et les acteurs de demain. Cette récompense prestigieuse est remis à seulement à 4 réalisateurs dans le monde, une consécration pour la jeune réalisatrice. « Ravie de partager cette superbe nouvelle avec vous, je rentre tout juste du Sundance Films Festival, là où « Maman(s) » a remporté le Prix International il y a tout juste un an, avec dans mes valises le SUNDANCE GLOBAL FILMMAKING AWARD pour mon projet de long-métrage. » a expliqué Maïmouna Doucouré.

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Au total, 118 films ont été passés au crible dans toutes les catégories : longs et courts métrages, documentaires, cinéma US et ou cinéma du monde.

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CINÉMA

BURKINA FASO – Culture et tourisme : La 4e édition de Tunnel honore les bâtisseurs de l’ombre

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Koudougou, le 31 mai 2025 (AIB) – La 4ème édition de Tunnel, cérémonie de distinction des acteurs culturels et touristiques de la région du Centre-Ouest, s’est tenue à Koudougou, samedi, a constaté l’AIB sur place.

Cet événement annuel, initié par Adama Badiel, vise à créer, selon lui, une plateforme de visibilité et d’accompagnement pour les artistes et professionnels du tourisme pour leur permettre de s’imposer sur les scènes nationales et internationales.

Le promoteur Adama Badiel a souligné l’importance de cette édition, placée sous le signe de la collaboration, de la reconnaissance et de la construction collective. Il a rappelé l’objectif fondamental du Tunnel : « mettre en lumière les talents culturels et touristiques du Centre-Ouest, ces femmes et ces hommes qui, souvent sans projecteur ni appui, nourrissent notre région de leur passion, de leur créativité, et de leur détermination ».

Cette année, l’événement a rendu un hommage particulier à ses partenaires, dont le soutien est jugé indispensable. Parmi les officiels présents figuraient Jean Noël Bonkoungou, représentant le ministre de la culture, patron de la cérémonie, El Hadj Inoussa Bagué, président du Patronat du Centre-Ouest, Franck Alain Kaboré, PDG du Cinéma Neerwaya, et Ali Bonkoungou, PDG de Salsabil Bâtiment, témoignant de l’engagement du secteur privé et public.

Malgré une légère réduction à cinq catégories en compétition cette année, due à un nombre limité de sorties d’albums et d’œuvres répondant aux critères, Adama Badiel a assuré que la catégorie « Tunnel d’Or » évoluera dès l’année prochaine pour élargir les opportunités tout en maintenant l’exigence de qualité.

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Le promoteur a également lancé un appel aux bonnes volontés car, « nous avons besoin de vous pour bâtir un véritable écosystème où l’art, le patrimoine, le tourisme et la jeunesse peuvent s’exprimer, prospérer et inspirer ». Ce cri du cœur souligne le défi majeur du manque de ressources pour accompagner pleinement les lauréats et optimiser leur visibilité.

Plusieurs figures emblématiques du cinéma burkinabè, telles qu’Eugène Bayala (Oyou), Sawadogo Alidou (chef du Village de Kikideni), et Rasmané Ouédraogo (Razo), ont déjà été honorées lors des éditions précédentes.

Cette année, les lauréats côté artistique incluent Mr Baraka, Tasha, Yololo Junior, et KSB 80.

Dans le domaine culturel et touristique, des personnalités comme El Hadj Inoussa Bagué, Franck Alain Kaboré, Rasmané Ouédraogo, Boubacar Berewoudougou (Hôtel Pousga), Catherine Zoma (ISMK), et Salfo Dermé ont été distinguées, en plus d’hommages rendus à d’anciennes gloires de la musique burkinabè comme Pasteur Moussa Josué.

Adama Badiel a conclu en affirmant que « le Tunnel n’est pas un événement ponctuel. C’est un mouvement, une ambition, une passerelle entre ce que nous sommes et ce que nous pouvons devenir ». Un message fort pour l’avenir de la culture et du tourisme dans le Centre-Ouest.

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Le représentant du patron, Jean Noël Bonkoungou, a rassuré le promoteur de Tunnel, du soutien du ministère.
Source : Agence d’information du Burkina

Crédit photo : Agence d’information du Burkina

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A LA UNE

SÉNÉGAL – ‘‘AFRO Fusion’’, la renaissance d’Astou Seck

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On vous a déniché une pépite de la musique ; une dame solaire, toujours joyeuse, qui incarne la musique africaine hors du continent. Trois ans après ‘‘ Sama Soppé’’, elle renaît avec un EP de trois titres comme qui dirait ce n’est pas le nombre qui compte. Il s’agit de la sulfureuse Astou Seck qui vient de sortir un EP intitulé : ‘‘AFRO Fusion’’ disponible sur les plateformes.

Artiste née
Née à Dakar, Astou Seck commence sa carrière non pas en tant qu’auteure-compositrice, mais danseuse et mannequin. On comprend un look qui la fait ressembler à une actrice sortie du film Wakanda. En 2008, elle quitte le Sénégal et s’installe en Italie. Elle y fait son petit bonhomme de chemin. Une nuit à Milan, au détour d’un défilé – elle est encore mannequin –, elle sent sourdre en elle l’appel de la musique. Elle va interpréter ‘‘La Vie en rose’’ de la jamaïcaine Grace Jones. Cette performance, spontanée, ravit le public qui est surtout sublimé par cette voix dotée d’une sensibilité assez rare. Grace Jones la remarque. Elles se rencontrent. Le destin musical d’Astou Seck est scellé. Désormais, elle écume les scènes du monde entier. En 2014, Astou Seck sort son premier album, fusionnant R&B, world music, Afrobeat et house. Cet assemblage de style musicaux imprégné des rythmes de la tradition sénégalaise donne un cocktail musical bluffant. En 2018, elle dévoile ‘‘Sama Soppé’’, une déclaration musicale intime, suivie en 2021 par ‘‘Ndiakhass’’, une œuvre marquant son ascension et sa maturité artistique. Le single ‘‘Dance with Me’’ complète cette période, symbolisant son aisance à tisser des liens entre les genres musicaux.

“AFRO Fusion”, porte ouverte vers une autre dimension
Cet EP était très attendu. Il est là. Forte d’un immense background qui donne une certaine teinture à ses morceaux, Astou Seck n’est jamais à défaut d’imagination et le message principal qui court dans les phrasés des textes comme ‘‘Memories’’ et ‘‘My Story’’, est si édifiant qu’il « nous prend comme une mer » – selon l’expression baudelairienne. D’ailleurs, ces deux titres rencontrent beaucoup de succès sur les plateformes de streaming. Nous attendons ‘‘Fenn’’ dont la sortie est prévue pour novembre. Astou Seck est une artiste qui en plus de maîtriser des styles musicaux variés, incorpore dans ses textes, souvent en anglais, une rythmique très africaine. En seulement quelques années de carrière, Astou Seck, avec sa voix qui fait penser à ce gospel blues venu des Etats-Unis d’Amérique, elle a réussi à imposer un nouveau genre rythmique et rythmé dans lequel l’artiste domine toujours son art. Sa voix ! Et quelle voix… Du soul ? Du jazz ? du blues ? On se perd à essayer de la fixer dans une case tant son talent est immense. Avec cette voix un peu rauque, gaillarde et un tantinet cuivrée est hachée de syncopes. Aux premières notes, on est un peu dépaysé, mais quand les mots jaillissent de sa gorge, les rythmes nous entraînent vers une musique afro-américaine dont les accents mélancoliques rappellent toujours l’Afrique.

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Un parcours en gamme de do
Astou Seck glisse hors des cadres. En plus de posséder une voix majestueuse, elle sait danser, et est mannequin. Cette polyvalence fait de ces prestations scéniques des moments captivants d’une rare intensité. C’est cette trajectoire, nourrie de fierté et d’audace, qui l’a conduite à fonder le groupe LOUMSA, symbole d’une fusion entre les sonorités ancestrales et les rythmes modernes. La musique d’Astou Seck n’a pas de frontière. Aussi faudrait-il écouter son dernier EP pour s’en rendre compte. C’est un mélange de mélodies qui unit les cœurs et transcende les cultures, avec des ‘‘instruments de heurt (…) qui affolent et produisent tous les rebondissements de la chair’’ – pour parler comme André Gide.

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A LA UNE

SÉNÉGAL – Daddy Maky : Once Upon a Time in Africa, une voix puissante qui emballe

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Le reggae a toujours été une musique de lutte, un cri du cœur pour la justice et la liberté. Avec Once Upon a Time in Africa, Daddy Maky & The Fighting Roots proposent un EP profondément ancré dans l’histoire et les réalités africaines. Le mélange des langues confère à cet opus de cinq titres une sonorité unique et singulière.

Un reggae roots de chez roots
Dans un registre très métissé, Maky Madiba Sylla, alias Daddy Maky, véritable troubadour urbain, est à la fois chanteur, cinéaste et militant. Né à Dakar, cet artiste d’une rare singularité, qui distille des textes poignants, se distingue par ses messages de révolte et d’espoir. Fort d’une riche expérience dans le domaine de la réalisation, notamment avec ses documentaires sur Laba Sosseh et Amath Dansokho, il allie musique et engagement politique pour transmettre une parole forte et sincère. Avec Once Upon a Time in Africa, Daddy Maky s’est associé aux Fighting Roots pour offrir un reggae roots dancehall à la croisée des influences jamaïcaines et africaines. Cet EP de cinq titres – un cocktail explosif – est un véritable voyage à travers les luttes et les espoirs d’un continent trop souvent relégué à la marge.

Daddy Maky, Cinéaste-Chanteur

Un EP qui déménage
Once Upon a Time in Africa puise largement dans la musique africaine. À travers ses tambours traditionnels et son mélange de langues (wolof, bambara, anglais et une touche de français), chaque titre se pare d’une sonorité unique. Mais c’est surtout par ses grooves soul que Daddy Maky se démarque. Jamais tranquille, il s’emballe toujours. Sa voix puissante nous plonge au cœur du reggae roots. Dès le premier morceau, Time Fi Revolution (en anglais), l’EP donne le ton. Portée par des rythmes percutants et une voix déterminée, cette chanson est un appel au réveil des consciences africaines. Puis vient Un seul et même peuple (en dioula et en français), un hymne à l’unité africaine, rappelant que malgré les frontières, l’Afrique reste une et indivisible. Avec Ay Nan Ka Wûli (en bambara et en français), Daddy Maky délivre un avertissement puissant : “Lorsque l’Afrique se relèvera // rien ne sera plus comme avant.” Un brûlot engagé, qui résonne comme un cri de ralliement. Ensuite, Rudeboy inna Town (en anglais) nous plonge dans l’univers du reggae à l’état pur, avec une ode à la culture rasta et ses valeurs de rébellion. Enfin, Nitt Ku Ñul (en wolof et en anglais) offre une véritable leçon d’histoire sur les Africains, tout en servant de plaidoyer contre l’injustice. À travers ces cinq chansons, Daddy Maky ne se contente pas de dénoncer : il propose une vision fondée sur la mémoire, l’engagement et la solidarité des peuples africains.

Daddy Maky, chantre de la mémoire africaine
En plus d’être un reggaeman exceptionnel, Daddy Maky est aussi un cinéaste passionné par l’histoire et la culture africaine. Avec El Maestro Laba Sosseh, il a retracé la carrière du pionnier de la salsa africaine, mettant en lumière l’influence de cet immense artiste à travers le continent et au-delà. Son documentaire Amath Dansokho revient sur la vie d’un militant infatigable, engagé pour la démocratie au Sénégal. Son engagement ne se limite pas à l’écran. En 2022, lors d’un concert à Mulhouse, il appelait publiquement à la libération d’Ousmane Sonko, emprisonné sous la présidence de Macky Sall. Plus qu’un artiste, Daddy Maky est un combattant, un porte-voix de la justice sociale.

Once Upon a Time in Africa, dans les bacs le 14 février
Avec Once Upon a Time in Africa, Daddy Maky et The Fighting Roots livrent un véritable cri du cœur, un manifeste musical. Fidèle aux racines du reggae, l’artiste transmet un message d’éveil des consciences et de résilience, sans oublier de prôner des valeurs fondamentales comme l’amour – surtout celui du prochain. Sortie prévue le 14 février, cet EP sera disponible sur toutes les plateformes.

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