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SOCIÉTÉ

BÉNIN : Violences faites contre les filles et les femmes

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Violences faites contre les filles et les femmes : Les élues communales du Borgou et de l’ Alibori s’engagent dans la lutte. Ce jeudi 8 octobre 2020, toutes les femmes élues de ces départements ont été conviées à une séance de coaching à l’hôtel Sero Kora de Parakou.

L’objectif visé est de fédérer toutes les énergies pour l’éradication des violences faites aux enfants et aux femmes sous toutes ses formes.

En effet, malgré les avancées majeures opérées par notre pays le Bénin en matière de protection des droits et du bien-être de l’enfant, de la fille et de la femme durant ces dernières décennies, il subsiste encore des freins à la pleine réalisation des droits de l’enfant, de la fille et de la femme. Face à la persistance du fléau des mariages précoces, des mutilations génitales féminines et autres violences basées sur le genre (VBG), le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance a fait l’option de la mise en œuvre d’une approche innovante de protection en responsabilisant les femmes leaders influentes élues de ces départements pour s’impliquer activement dans la lutte des VBG dans leurs villages, quartiers de villes, communes et départements respectifs.

Madame Véronique TOGNIFODE, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, dans son discours, a attiré l’attention des femmes élues sur la nécessité de poser des actes concrets en vue d’opérer durablement, sur nos communautés, des changements de comportement vis-à-vis des enfants, des femmes qui sont des acteurs de développement à part entière de notre pays. Elle a précisé aux élues le rôle qu’elles devront désormais jouer avec engagement et détermination :  

« Vous êtes désormais des « Ambassadrices de la protection de l’enfant et de la femme » et à ce titre, je vous invite à contribuer à la sensibilisation sur les droits et le bien-être de l’enfant et de la femme ; à servir de catalyseur en ce qui concerne le changement de comportement envers l’enfant et la femme dans nos sociétés ; à favoriser la mise en place des dispositifs de signalement et de dénonciation des cas de violences faites aux enfants et aux femmes ; à participer au suivi des cas en vue de leur référencement et de la prise en charge des victimes, puis à veiller à la poursuite des auteurs, conformément aux lois en vigueur ; à inciter à la prise de décisions en communauté et au sein des conseils communaux et de villages en faveur de la protection des droits et de la promotion de l’enfant et de la femme ; à promouvoir l’égalité des chances ; et à servir de modèle pour nos filles et nos femmes.»

Pour Madame Guirle FREDERIC, chargée de la protection de l’enfant à l’UNICEF au Bénin, l’initiative est salutaire. A cet effet, elle a renouvelé la disponibilité de l’UNICEF « à poursuivre son accompagnement aux acteurs à tous les niveaux.

Joyce SEPENOO, Représentante de CARE Bénin à Cotonou, dira sa fierté d’avoir contribué à l’organisation de cette séance. Elle n’a pas caché son optimisme et l’engagement de sa structure aux côtés du Gouvernement béninois.

La ministre a remercié les partenaires qui travaillent de concert avec le Gouvernement du Président Patrice TALON, engagé à poursuivre les actions entamées dans le secteur des Affaires Sociales, afin que chaque fille et chaque femme occupe la place qui lui convient pour le développement de notre patrie.  Elle a salué leurs louables efforts aux côtés du MASM qui, renforcés par l’adhésion de la chefferie traditionnelle et des leaders religieux, permettront d’agir sur les normes socio-culturelles pour éradiquer les violences basées sur le genre au sein de nos communautés.

Source : Gouvernement du Bénin

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A LA UNE

AVERROÈS – Le premier lycée musulman sous contrat en France, est menacé

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Fondé il y a 20 ans après l’interdiction du voile dans les lieux scolaires, Averroès, premier lycée musulman sous contrat en France, est menacé, un avis favorable à la résiliation de son contrat avec l’Etat ayant été rendu lundi .

novembre Une commission consultative présidée par le préfet du Nord a voté lundi en faveur de la résiliation du contrat d’association liant à l’Etat ce lycée musulman situé à Lille, la grande ville du nord de la France, ont indiqué à l’AFP deux sources proches du dossier, ce lundi 27 novembre 2023.

Selon les termes de ce contrat, signé en 2008, les enseignants de l’établissement sont rémunérés par l’Education nationale et le personnel parascolaire par la Région. Le dernier mot revient maintenant au préfet, qui doit prendre sa décision sur l’avenir de ce contrat « dans les prochains jours », a indiqué l’une des deux sources.

Depuis 2019, les autorités locales refusent de verser la subvention prévue dans le cadre de ce contrat avec l’Etat, reprochant notamment à Averroès un don qatari de 950.000 euros en 2014.

En filigrane est aussi pointé du doigt le lien historique d’Averroès avec les Musulmans de France (ex-UOIF), organisation issue du mouvement égyptien des Frères musulmans.

L’idée de créer un lycée musulman remonte à 1994, lorsque 19 jeunes filles sont exclues d’un lycée public lillois pour avoir refusé d’ôter leur voile pour aller en cours, malgré une circulaire interdisant les « signes religieux ostentatoires ».

Le lycée Averroès ouvre en septembre 2003 avec une quinzaine d’élèves dans des locaux de la mosquée du quartier populaire de Lille-Sud, avec le soutien de l’UOIF.

Avec plus de 800 élèves dont 400 sous contrat, Averroès reste de loin le plus gros des six établissements musulmans sous contrat de France. Seul le lycée est reconnu, pas le collège.  

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A LA UNE

CAMEROUN – Attaque meurtrière à Bamenyam

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Au Cameroun, une attaque meurtrière, mardi 21 novembre 2023 au matin, dans la région de l’ouest, à la frontière avec la région du Nord-Ouest. Des hommes armés à motos ont attaqué le marché de Bamenyam dans le département des Bamboutos. Neuf personnes ont été tuées, selon le préfet. L’attaque n’a pas été revendiquée mais les autorités locales pointent du doigt les séparatistes anglophones.

La trentaine d’assaillants, qui s’exprimait en anglais pidgin selon des témoins, est arrivée sur des motos, vêtue de treillis militaires. Les hommes ont pris pour cible des populations civiles présentes dans le marché, tuant neuf personnes. Une dizaine de personnes ont également été enlevées. On dénombre également des pertes matérielles dans la localité. Toujours selon des témoins, les assaillants ont incendié trois boutiques et un véhicule cargo et emporté plusieurs motos.
 
Psychose
La psychose s’est installée à Bamenyam depuis la tuerie, comme nous l’explique cet habitant qui a requis l’anonymat : « Ils ont semé la terreur. La population est en train de quitter le village et nous ne sommes pas sûrs si, dans les jours à venir, il y aura classe. Les enseignants ont peur d’accéder aux salles de cours. »
 
Pas de revendications
L’attaque n’a pas été revendiquée, mais, selon les autorités administratives locales, les assaillants seraient venus des localités du Nord-Ouest voisin miné par une crise qui dure depuis six ans entre les séparatistes anglophones et l’armée régulière. L’attaque de Bamenyam survient deux semaines après celle de Mamfe qui avait fait vingt-cinq morts, le 6 novembre 2023 dans la région du Sud-Ouest, selon le bilan officiel.

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ENVIRONNEMENT

LIBYE – Tempête Daniel : La communauté internationale s’organise pour envoyer de l’aide

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Les services de secours tentent de recenser le nombre de victimes causées par le passage de la tempête Daniel, dimanche 10 septembre 2023 sur la côte est du pays. Les pluies torrentielles et l’effondrement de deux barrages ont entraîné la destruction partielle de la ville de Derna, peuplée de 100 000 habitants. La communauté internationale s’organise pour apporter une aide d’urgence.

Des quartiers engloutis sous les eaux, des barrages qui ont rompu, des coulées de boue qui emportent des immeubles. La situation est dramatique en Libye, après les inondations provoquées par la tempête Daniel, dimanche dernier, dans l’est du pays.

Les services de secours libyens relevant du gouvernement de Tripoli, reconnu par la communauté internationale, ont publié un dernier bilan humain en milieu de journée. Selon leur porte-parole, Oussama Ali, la tempête a fait au moins 2 300 morts et 7 000 blessés rien que dans la ville de Derna, clairement la plus durement touchée.

Le gouvernement de l’est, rival de celui de Tripoli, avance un bilan encore plus lourd : il affirme que plus de 5 200 personnes ont péri à Derna. Le ministre de la Santé dit même s’attendre à un nombre de victimes deux fois plus important. Le bilan définitif demeure donc très incertain. La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge reste prudente sur les chiffres, mais reconnait un nombre de morts « énorme » pouvant se compter en milliers. Elle estime à 10 000 le nombre de disparus. On compte aussi 65 autres morts dans d’autres villes de l’est de la Libye.

Un responsable de la FICR parle de besoins humanitaires qui dépassent largement les capacités de la Fédération, et même celles du gouvernement.

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