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CHINE – La marine chinoise en « visite amicale » au Nigeria

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Trois navires de la marine chinoise ont fait escale dimanche pour cinq jours dans les eaux de Lagos, capitale économique du Nigeria, lors d’une rare visite dans le golfe de Guinée, a-t-on appris lundi auprès des autorités nigérianes et chinoises.

« Il s’agit d’une visite amicale » visant à « améliorer la diplomatie » entre la Chine et le Nigeria, a déclaré lundi à l’AFP le porte-parole de la marine nigériane, le contre-amiral Ayo-Vaughan.

L’un des navires a accosté dimanche dans le port de Apapa de Lagos, où une cérémonie a été organisée. L’ambassadeur chinois au Nigeria, Cui Jianchun, y a affirmé que cette « visite était un évènement majeur ces dernières années ». Cet évènement « témoigne d’un haut niveau de confiance » entre les deux pays, qui « renforcera » les liens entre les deux marines, notamment en matière de « résolution conjointe des problèmes de sécurité régionale », a-t-il ajouté, cité dans un communiqué publié sur le site de l’ambassade.

Route maritime cruciale bordant des pays riches en hydrocarbures, le golfe de Guinée, qui s’étend sur 5.700 kilomètres entre le Sénégal et l’Angola, est depuis plusieurs années le nouveau point noir de la piraterie mondiale, même si les actes de pirateries ont marqué le pas récemment. La Chine entretient des liens économiques et financiers très étroits avec le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique. Elle y a notamment investi massivement dans les infrastructures, comme le nouveau port en eau profonde de Lekki, en périphérie de Lagos.

En matière de coopération sécuritaire, le Nigeria, en proie à une grave insécurité entre piraterie et conflit jihadiste dans le nord-est, est surtout tourné vers les Etats-Unis, l’un de ses principaux fournisseurs d’équipements militaires. L’année dernière, des responsables américains de la défense ont exprimé leur inquiétude quant aux projets chinois de base militaire sur la côte atlantique de l’Afrique de l’Ouest.

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INDE – Un nouveau variant de la covid-19 encore plus inquiétant

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L’Inde ne maîtrise plus l’avancée du virus. La Covid-19 commence à atteindre des proportions inquiétantes avec un nouveau variant. Depuis sept jours, 250.000 contaminations sont enregistrées chaque jour dans le pays. La journée du mercredi 21 avril 2021 a battu les records d’infections journalières puisque 300.000 cas positifs ont été dénombrés. Cette flambée remarquable du nombre de cas dans le pays pourrait être dû au nouveau « variant indien« .

L’Inde traverse désormais des moments compliqués avec cette crise sanitaire difficile à maîtriser. Après plusieurs mois d’accalmie, le pays connaît un taux de contamination journalière préoccupante. L’apparition d’un nouveau variant appelé B.1.617 pourrait en être la cause. Détecté pour la première fois au mois d’octobre 2020 à Nagpur, au centre de l’Inde, il est qualifié par les experts médicaux de « double mutant« . Patrick Berche, microbiologiste et membre de l’Académie de médecine, explique que la complexité de ce variant est qu’il est la jonction de plusieurs autres variants déjà détectés au Brésil, en Afrique du Sud ou aux États-Unis. Selon lui il s’agirait d’un mutant qui a des mutations qui sont retrouvées dans un variant californien, d’une part, et une autre mutation sur le même variant qui est retrouvé dans les variants brésilien et sud-africain et serait plus contagieux et moins accessible à la protection vaccinale. 

Toujours selon lui, le « variant indien » serait donc plus virulent et même plus contagieux. Il est à l’origine de plus de 55% des cas de contaminations dans l’Etat du Maharashtra, au centre-ouest de l’Inde. Dans le reste du pays, il est la cause de 10% des cas positifs à la Covid-19. Ce qui est particulier avec ce virus, c’est qu’il atteint rapidement les jeunes avec une plus forte risque de létalité. C’est ce qui explique l’anxiété des médecins indiens d’autant plus que jusqu’à présent, aucune étude ne permet de maîtriser les contours de ce variant.  

Le médecin français précise toujours que les campagnes de vaccination doivent être accélérées car si le virus continue de circuler, il y aura inéluctablement des variants. L’autre difficulté majeure est qu’au moment d’étudier les caractéristiques d’un variant, un autre apparaît avec ses spécificités. « Ce qui est très inquiétant, c’est que plus le virus se multiplie rapidement, plus il y a des chances de voir apparaître des mutants. On ne maîtrisera pas cette pandémie si on ne vaccine pas les pays du tiers-monde qui n’ont pas les moyens de se payer les vaccins. Il faut avoir véritablement une vision globale, une vision planétaire pour lutter contre ce virus. On aura toujours la possibilité qu’un variant vienne par avion, par exemple, ensemencer l’Europe ou les États-Unis », ajoute Patrick Berchel.

A noter qu’au-delà du territoire indien, le nouveau variant dénommé B.1.617 est aussi présent en Angleterre, en Allemagne, au Canada et à Singapour, selon les informations de Santé publique France.

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BIRMANIE : Des appels à la désobéissance civile se multiplient sur les réseaux sociaux

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Deux jours après le coup d’Etat perpétré en Birmanie, les appels à la désobéissance se multiplient sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook. Les populations montrent les premiers signes de résistance et réclament la restauration de l’État de droit.

Lundi, les militaires se sont emparés du pouvoir en Birmanie. Ils ont ensuite déclaré l’état d’urgence pour un an et mis la dirigeante Aung San Suu Kyi et le président la République Win Myint en résidence surveillée. Mais déjà, les premiers signes de résistance se manifestent chez la population même si la peur des représailles reste vive dans le pays. La population a reçu le mot d’ordre de frapper sur des casseroles, chaque soir à 20 heures, sur les balcons et la devanture des maisons en signe de protestation contre la présence de l’armée.

Un groupe nommé « le mouvement de désobéissance civile » a été lancé sur Facebook et comptait mercredi matin près de 150.000 abonnés. « Honte à l’armée », « les militaires sont des voleurs », peut-on lire sur cette page. Des médecins et professionnels de santé ont annoncé qu’ils vont refuser tout travail, sauf en cas d’urgence médicale. « Nous obéirons uniquement à notre gouvernement élu démocratiquement », ont-ils écrit dans une déclaration commune.

Des membres du personnel médical de l’hôpital général de Yangon se sont également réunis devant l’établissement, faisant le salut à trois doigts, un geste de résistance déjà adopté par les militants pro-démocrates à Hong Kong ou en Thaïlande.Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni mardi en urgence, à huis clos, mais n’a pas réussi à se mettre d’accord sur un texte commun. Pour être adoptée, cette déclaration commune nécessite le soutien de la Chine, qui exerce un droit de veto en tant que membre permanent du Conseil de sécurité. Or, Pékin reste le principal soutien de la Birmanie aux Nations unies. Les négociations sont en cours, selon un diplomate qui a requis l’anonymat.

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BIRMANIE : L’armée s’empare du pouvoir, Aung San Suu Kyi arrêtée

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L’armée birmane a perpétré, tôt ce lundi, un coup d’Etat et proclamé l’état d’urgence pour un an et placé ses généraux aux principaux postes. La cheffe du gouvernement civil, Aung San Suu Kyi, a été arrêtée, ainsi que le président de la République, Win Myint. 

L’armée s’est emparée du pouvoir en Birmanie ce lundi 1er février 2021. Elle a procédé à l’arrestation de Aung San Suu Kyi et du président de la République, Win Myint, et proclamé l’état d’urgence pour un an. « Nous avons entendu dire qu’ils étaient détenus à Naypyidaw », la capitale du pays, a indiqué le porte-parole de la LND, Myo Nyunt, qui pense que plusieurs autres responsables ont aussi été interpellés. L’armée s’est ensuite emparée de l’hôtel de ville de Rangoun, la capitale économique du pays, et l’accès à son aéroport international a été bloqué par des militaires.

Dans une lettre diffusée sur les réseaux sociaux par son parti, Aung San Suu Kyi déclare que « l’armée remet le pays sous dictature militaire » et appelle la population à « ne pas accepter » ce putsh militaire.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres n’a pas tardé à réagir. Il a « condamné fermement » l’arrestation d’Aung San Suu Kyi.  Avec « la déclaration du transfert de tous les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires aux militaires », « ces développements portent un coup dur aux réformes démocratiques en Birmanie », a-t-il déploré.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a également condamné dans un tweet le putsh et réclamé la libération des détenus. « Je condamne fermement le coup d’État en Birmanie et appelle les militaires à libérer tous ceux qui ont été illégalement détenus lors de raids à travers le pays. Le résultat des élections doit être respecté et le processus démocratique doit être rétabli », a-t-il écrit.

Une pluie de condamnations a fait suite à ce coup d’Etat. La France, les Etats-Unis, le Royaume Uni, l’Allemagne, l’Australie, le Japon, entre autres, ont fermement condamné un coup porté à la démocratie et réclamé la libération des autorités politiques arrêtées. La Russie ne veut pas encore se prononcer à l’état actuel des choses, jugeant qu’il est trop tôt pour faire une évaluation.

D’autres pays comme la Thaïlande, le Cambodge et les Philippines ont voulu jouer à la prudence en évitant de s’immiscer dans les affaires internes de la Birmanie.

D’autres comme le Bangladesh appellent plutôt les deux parties à préserver la paix et la stabilité dans le pays.

Le parti d’Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix en 1991, très critiquée au niveau international pour sa gestion de la crise des musulmans rohingyas mais toujours adulée par une majorité de la population, a remporté une victoire écrasante en novembre. Il s’agissait des deuxièmes élections générales depuis 2011, année de la dissolution de la junte qui a régné pendant un demi-siècle sur le pays. Des élections contestées par l’armée birmane qui avait promis de rétablir la démocratie dans le pays.

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