AFRIQUE CENTRALE
CONGO – Denis Sassou Nguesso a été investi président de la République pour un quatrième mandat
Le président, Denis Sassou Nguesso, vainqueur des dernières échéances électorales le 21 mars 2021, a été officiellement installé à ses fonctions ce vendredi 16 avril. Devant une vingtaine de chefs d’Etat africains venus assister à la cérémonie d’investiture, l’homme, âgé de 77 ans, a prêté serment pour un quatrième mandat à la tête du Congo, un pays riche en pétrole et en bois.
Denis Sassou Nguesso a été investi à un quatrième mandat à la tête du Congo ce vendredi 16 avril. Il a prêté serment devant ses homologues, venus assister à la cérémonie. Il s’agit des chefs d’Etat des pays notamment de la Guinée, de l’Angola, du Burkina Faso, du Burundi, de la Centrafrique, de la République Démocratique du Congo, de la Côte d’Ivoire, de l’Ethiopie, du Ghana, de la Guinée Equatoriale, du Liberia, de la Mauritanie, du Mali, de la Namibie, du Niger, du Sénégal, du Tchad et du Togo. Cependant, l’Algérie, le Cameroun, le Gabon, le Rwanda, l’Afrique du Sud se sont fait représenter par leur Premier ministre ou un responsable de haut rang.
Denis Sassou Nguesso, qualifié d’empereur par les chefs d’Etat guinéen Alpha Condé et ivoirien Alassane Ouattara, pour sa longévité au pouvoir 37 ans au chronomètre, a promis sur le plan social et économique d’améliorer la vie des Congolais. Sur le plan de la protection de l’environnement, il s’est engagé à « donner au Congo la dimension mondiale qu’il mérite en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité » parlant ainsi avec ironie d’une “Afrique verte” au lieu d’une “Afrique noire”. Sur le plan politique, il a promis de lutter contre l’enrichissement illicite et les détournements de deniers publics grâce à sa « politique de tolérance zéro« . Le chef de l’Etat compte diriger le pays dans la transparence totale sans aucune violation de la loi financière. Rien ne sera toléré pour les ministres ou les.
A noter que, selon les résultats définitifs validés par le Conseil Constitutionnel, Denis Sassou Nguesso a été élu lors du scrutin présidentiel du 21 mars, avec 88,40% de suffrages exprimés. Son principal opposant, Guy-Brice Parfait Kolelas, est décédé des suites de la Covid-19 au lendemain des élections alors qu’il était sur le point d’être évacué en France.
Denis Sassou Nguesso forme avec les chefs d’Etat camerounais Paul Biya et l’Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, le trio des présidents de l’Afrique centrale, qui ont le plus duré au pouvoir. Battu lors de la première élection pluraliste en 1992, il est revenu aux affaires en 1997 à la suite d’une sanglante guerre civile qu’il a remportée contre le régime de l’ancien président Pascal Lissouba, grâce à l’appui des troupes angolaises.


AFRIQUE CENTRALE
GABON – 20 ans de prison pour Sylvia Bongo et son fils Noureddin Bongo Valentin
L’ancienne première dame du Gabon, Sylvia Bongo, et son fils, Noureddin Bongo Valentin, ont été condamnés à une peine de 20 ans de réclusion criminelle par la Cour criminelle spéciale de Libreville. Le verdict, rendu dans la nuit du mardi 11 novembre, concerne des faits de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux, rapporte l’Agence Afrique.
La cour a également assorti cette peine d’une amende de 100 millions de francs CFA pour chacun des accusés. Selon le président de la Cour, Jean Mexant Essa Assoumou, Sylvia Bongo, âgée de 62 ans, a été reconnue coupable de « recel et de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux, usurpation de fonds et d’instigation au faux ». Son fils Noureddin, 33 ans, a quant à lui été condamné pour « détournement de deniers publics, de concussion, d’usurpation des titres et de fonction, de blanchiment aggravé de capitaux et d’association de malfaiteurs ».
Outre les peines de prison et les amendes, d’importantes sanctions financières ont été prononcées. L’État gabonais, constitué partie civile, a obtenu réparation pour le préjudice financier et moral. Noureddin Bongo Valentin a ainsi été sommé de verser plus de 1 201 milliards de francs CFA (environ 1,83 milliard d’euros). Conjointement, mère et fils devront également s’acquitter de la somme de 1 000 milliards de francs CFA (environ 1,52 milliard d’euros) pour préjudice moral.
Ce procès a été marqué par l’absence des deux principaux mis en cause et de leurs avocats, qui ont dénoncé une « mascarade judiciaire ». Selon nos informations, Sylvia et Noureddin Bongo avaient été arrêtés dans la foulée du coup d’État du 30 août 2023 qui a mis fin au régime d’Ali Bongo. Après 20 mois de détention, ils avaient bénéficié d’une liberté provisoire les autorisant à quitter le pays.
AFRIQUE
GABON – Le FMI réitère son soutien aux réformes engagées par la Transition
Le Palais du Bord de Mer a abrité, ce mercredi 5 novembre 2025, une importante rencontre entre le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, et Abebe Aemro Selassie, Directeur du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI).
Cette audience s’inscrivait dans le cadre du dialogue permanent entre le Gabon et les institutions financières internationales. Elle a permis de faire le point sur les réformes engagées par le gouvernement de la Transition et d’explorer les perspectives d’un partenariat renouvelé, orienté vers la transformation structurelle de l’économie nationale.
Une vision économique axée sur la souveraineté et la bonne gouvernance
Le Président Oligui Nguema a rappelé la ligne directrice de son action : bâtir un Gabon souverain, inclusif et prospère, où la croissance bénéficie en priorité aux citoyens.
Il a insisté sur la nécessité de consolider les bases de l’économie à travers la diversification, la transparence budgétaire et la lutte contre les inégalités sociales.
« Notre priorité est de replacer le citoyen au cœur de la politique économique. La rigueur, la justice sociale et la durabilité guideront notre action », a déclaré le Chef de l’État.
Le FMI salue les progrès du Gabon
Le Directeur Afrique du FMI a félicité les autorités gabonaises pour les progrès réalisés en matière de gouvernance, de rationalisation des dépenses publiques et d’amélioration du climat des affaires.
Il a salué la stabilité politique du pays et son potentiel économique diversifié, tout en réaffirmant la disponibilité du FMI à accompagner le Gabon dans la mise en œuvre de ses priorités de développement.
Vers un partenariat durable et équilibré
Les discussions ont également porté sur la modernisation du cadre fiscal, la digitalisation des services publics, la maîtrise de la dette et le renforcement des capacités institutionnelles.
Le Président Oligui Nguema a réaffirmé la volonté du gouvernement de promouvoir les investissements productifs dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et l’industrie de transformation.
« Le Gabon doit devenir un modèle d’efficacité économique en Afrique centrale », a-t-il souligné, en appelant à la discipline, l’innovation et la transparence comme leviers de la croissance durable.
Une coopération fondée sur la confiance et la responsabilité
Cette rencontre marque une étape majeure dans la redéfinition des relations entre le Gabon et le FMI, fondée désormais sur la confiance mutuelle et la responsabilité partagée.
Elle confirme la volonté du Chef de l’État de repositionner le Gabon comme un acteur crédible sur la scène économique internationale, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance décisionnelle.
Le FMI a, pour sa part, renouvelé son engagement à soutenir la vision économique du Président Oligui Nguema, axée sur la bonne gouvernance, la justice sociale et la prospérité partagée.
AFRIQUE
CAMEROUN – Paul Biya investi pour un huitième mandat sous haute surveillance
Paul Biya sera officiellement investi ce jeudi 6 novembre 2025 pour un huitième mandat consécutif, lors d’une cérémonie solennelle prévue à Yaoundé, devant le Parlement réuni en Congrès, sous un dispositif de sécurité exceptionnel.
Parmi les invités de marque figurent les ambassadeurs des principales puissances occidentales — Union européenne, États-Unis, Royaume-Uni et Canada — dont la présence souligne l’importance diplomatique de cette investiture. Le président Biya s’apprête à prononcer un discours très attendu : ce sera sa première allocution publique depuis la conclusion du processus électoral qui l’a reconduit à la tête de l’État.
Officiellement réélu, Paul Biya demeure toutefois contesté. Son principal adversaire continue de dénoncer des irrégularités et de revendiquer la victoire, appelant à la mobilisation et au refus de reconnaître les résultats officiels.
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