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AFRIQUE DE L’OUEST

TOGO : Yawa Djigbodi Tségan, première femme élue présidente de l’Assemblée nationale.

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La députée Yawa Djigbodi Tségan (Union pour la République, parti au pouvoir) a été élue le 23 janvier à la tête de l’Assemblée nationale du Togo. Elle devient la première femme élue à ce poste.

Avec le départ de Dama Dramani, également membre du parti au pouvoir, à la tête de l’Assemblée nationale depuis septembre 2013, suite aux élections législatives du 20 décembre dernier, les députés togolais ont décidé à la quasi-unanimité de confier – pour la première fois dans l’histoire du pays – la présidence de l’Assemblée nationale à une femme : Yawa Djigbodi Tségan. Inspectrice des impôts âgée de 47 ans et députée de l’Union pour la République (UNIR) – le parti au pouvoir – elle a été élue hier, mercredi 23 janvier, avec 88 voix sur 89 députés présents. Elle devient donc ainsi la deuxième personnalité de l’Etat, après le président Faure Gnassingbé.

Yawa Djigbodi Tségan avait occupé le poste de premier questeur dans l’ancien bureau de l’Assemblée nationale. « C’est avec responsabilité», a-t-elle déclaré face aux journalistes : «Je suis heureuse de ce choix porté sur ma modeste personne. Nous allons tous œuvrer pour donner une bonne image à notre Assemblée», s’est réjouie Tségan, avant de souligner : « C’est avec responsabilité que nous prenons cette fonction, face aux différents enjeux qui nous attendent face aux différents enjeux qui nous attendent».

Yawa Tségan est engagée dans la politique de son pays depuis de nombreuses années. Elle faisait partie de la délégation qui avait représenté le parti présidentiel au dialogue l’année dernière sous la facilitation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest. Si la présidence est tout à fait une nouveauté pour celle qui a notamment évolué dans le proche cercle du président de la République, les arcanes de l’Assemblée nationale, elle les connaît bien.

L’OPPOSITION APPELLE A LA MANIFESTATION

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Les 91 nouveaux députés sont issus des élections législatives du 20 décembre, boycottées par la principale coalition de l’opposition qui avait dénoncé des « irrégularités » dans sa préparation. Le scrutin avait donc été remporté par le parti au pouvoir, qui a raflé 59 des 91 sièges de l’Assemblée nationale.

Les observateurs de l’Union Africaine (UA) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avaient salué la bonne tenue de ces législatives, tout comme les dirigeants ouest-africains qui ont jugé le 22 décembre à Abuja que ces élections “libres et transparentes” étaient conformes à leur feuille de route pour une sortie de crise au Togo.

Toujours mobilisée, l’opposition a appelé à une manifestation le 26 janvier à Lomé et dans plusieurs villes du pays, pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme « un coup de force électoral » du président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – À Bissau, Le Pr Diomaye Faye plaide pour un partenariat solidaire avec la CPLP

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Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a participé ce vendredi 18 juillet 2025, à Bissau, à la XVᵉ Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP), à l’invitation de son homologue bissau-guinéen, le président Umaro Sissoco Embaló. Le chef de l’État sénégalais y était convié en qualité d’invité d’honneur, marquant ainsi une ouverture politique et diplomatique vers cet espace lusophone.

Dans son intervention, le président Diomaye Faye a réaffirmé l’ambition du Sénégal de tisser des liens renforcés avec les pays membres de la CPLP, notamment dans les domaines de la culture, de l’éducation, du commerce et de l’agriculture. Il a mis en avant l’intérêt d’un partenariat fondé sur des bénéfices réciproques et des valeurs partagées.

Insistant sur les enjeux cruciaux de la souveraineté alimentaire, le président sénégalais a lancé un appel à une mobilisation collective pour une transformation structurelle du secteur agricole. Il a plaidé pour l’innovation, la mise en valeur des terres, le développement des infrastructures de marché et un soutien renforcé aux petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes. Une vision alignée sur les axes majeurs du plan Sénégal 2050, dans lequel l’agriculture est érigée en pilier stratégique du développement national et continental.

Crédit photo : Présidence de la République du Sénégal

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Fin d’une ère : la France restitue sa dernière base militaire le 18 juillet

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Le 18 juillet prochain, la France remettra officiellement au Sénégal la dernière base militaire des Éléments français au Sénégal (EFS), marquant ainsi la fin d’une présence militaire continue depuis l’indépendance du pays. Cette restitution symbolique et stratégique s’inscrit dans une reconfiguration plus large de la coopération de défense entre Dakar et Paris, désormais axée sur la formation, l’interopérabilité et le respect mutuel.

L’annonce a été faite par l’ambassadrice de France à Dakar et Banjul, Christine Fages, lors de la célébration de la fête nationale française, en présence de personnalités sénégalaises, dont le ministre directeur de cabinet du président sénégalais, Mary Teuw Niane. « Conformément aux orientations établies dès 2022 par le président Macron, la France va restituer au Sénégal les emprises militaires des Éléments français au Sénégal, dans quatre jours », a-t-elle déclaré.

Bien qu’elle ne l’ait pas nommée explicitement, la dernière base concernée est celle de Ouakam, un site stratégique qui incarnait la présence militaire française post-indépendance. Ce retrait parachève un processus amorcé depuis plusieurs mois. Le 1er juillet dernier, la station d’émission interarmées de Rufisque, utilisée depuis 1960 pour les communications sur la façade atlantique sud, avait été remise aux autorités sénégalaises.

Ce désengagement progressif, mené en accord avec les autorités sénégalaises dans le cadre du traité de coopération militaire signé en 2012, traduit une volonté politique clairement affirmée des deux États. En marge de la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement, les présidents Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron avaient réaffirmé à Séville leur ambition commune d’un partenariat basé sur les intérêts mutuels et le respect de la souveraineté nationale.

Depuis mars, plusieurs autres emprises militaires, telles que Maréchal, Saint-Exupéry et Contre-Amiral Protet, ont également été restituées. La totalité des sites occupés par les EFS devrait être transférée d’ici fin juillet, conformément au calendrier convenu.

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Pour l’ambassadrice Fages, cette reconfiguration n’est pas une rupture mais une évolution vers une relation « franche, équilibrée et assumée », recentrée sur les besoins actuels. Le nouveau partenariat militaire s’articulera autour de la formation et de l’interopérabilité entre les forces françaises et sénégalaises, avec une ambition de coopération plus technique et respectueuse des souverainetés.

Un séminaire intergouvernemental est prévu à Dakar avant la fin de l’année pour redéfinir les axes de cette nouvelle alliance stratégique, dans le sillage de la doctrine de transformation de la présence militaire française en Afrique, lancée par Emmanuel Macron en 2022.

Cette transition marque une page importante dans l’histoire des relations franco-sénégalaises, et plus largement dans le repositionnement de la France sur le continent africain.

Source : RTS

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Présidentielle 2025 : la CEI ouvre la voie au dépôt des candidatures

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La Commission électorale indépendante (CEI) a officiellement ouvert la période de dépôt des candidatures pour la présidentielle prévue en octobre 2025. Du 25 juillet au 26 août, les prétendants au fauteuil présidentiel devront déposer leur dossier complet. Pour l’instant, deux hommes ont déjà annoncé leur candidature : Vincent Toh Bi Irié, ancien préfet d’Abidjan, et Antoine Tiémoko Assalé, député-maire de Tiassalé.

Mais cette ouverture du processus électoral intervient dans un climat tendu. Plusieurs personnalités majeures de l’opposition pourraient être écartées de la course. C’est le cas notamment de Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Guillaume Soro ou encore Charles Blé Goudé. Des radiations liées à des procédures judiciaires nourrissent un débat politique intense. L’ancienne Première dame, Simone Gbagbo, et Pascal Affi N’guessan restent pour l’instant éligibles, et pourraient faire acte de candidature dans les prochaines semaines.

Côté pouvoir, le RHDP a désigné Alassane Ouattara comme son candidat, mais ce dernier n’a pas encore confirmé sa participation à l’élection. La question d’un quatrième mandat reste sensible, dans un contexte où la légitimité du processus électoral est déjà fragilisée par les exclusions contestées de certains leaders.

Alors que la liste électorale publiée le 4 juin exclut plusieurs figures historiques, l’échéance électorale s’annonce tendue. Entre espoirs de renouvellement et soupçons d’injustice, la Côte d’Ivoire s’apprête à vivre une nouvelle étape de son histoire politique.

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