C’est la Guinée équatoriale qui occupait la présidence tournante du conseil des ministres de l’OHADA, l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires, pour l’exercice 2020. Cependant, en raison de la crise sanitaire de cette année liée à la covid-19, le pays n’a pas pu honorer ses engagements et exécuter le plan d’action qu’il s’était fixé. Par conséquent, il sollicite un autre mandat pour 2021 afin de couvrir le programme qui était établi.
Lors du conseil extraordinaire des ministres de l’OHADA tenu le 4 décembre 2020 dans la ville de Sipopo, en Guinée Équatoriale, le pays a sollicité des 16 pays membres une possible prorogation de son mandat pour aborder l’année 2021. Au cours d’une réunion technique présidée par le secrétaire permanent de l’OHADA, Emmanuel Sibidi Daraukoum, la secrétaire d’État au ministère de la Justice et du Culte, Rimé Bosio Riocalo, espère, au nom du Gouvernement, que les pays membres vont répondre favorablement à cette requête et accorder un autre mandat à la Guinée.
La pandémie a mis à terre l’économie de beaucoup de pays qui cherchent tant bien que mal à lutter contre la maladie. Le gouvernement équato-guinéen considère ainsi cette année 2020 comme une année « désert » qui ne pouvait pas permettre une réalisation pleine des objectifs fixés.
L’OHADA est une organisation intergouvernementale d’intégration juridique. Elle est composée de 17 Etats membres et reste ouverte à tout État membre de l’Union Africaine.