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ECONOMIE

L’ÉTHIOPIE – Le pays reçoit deux offres pour de nouvelles licences Télécoms

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L’Ethiopie a annoncé lundi avoir reçu deux offres pour l’attribution de deux licences qui vont mettre un terme au monopole du gouvernement sur le secteur ankylosé des télécommunications, l’un des derniers au monde à être fermé.

Le bouleversement de ce secteur potentiellement lucratif – actuellement contrôlé par la compagnie publique Ethio Telecom – est l’une des pierres angulaires de l’agenda de réformes du Premier ministre Abiy Ahmed. Les offres ont été déposées par le sud-africain MTN et par un consortium regroupant le kényan Safaricom, le britannique Vodafone et le sud-africain Vodacom, selon un communiqué de l’Autorité éthiopienne des communications, le régulateur du secteur.

D’autres entreprises qui avaient montré leur intérêt au cours du processus n’ont finalement pas fait d’offre, comme le français Orange et l’émirati Etisalat. Brook Taye, conseiller au ministère des Finances, a déclaré à l’AFP être « très content » de la façon dont s’est déroulé jusqu’ici ce processus. « Notre objectif a toujours été la qualité plutôt que la quantité, nous aurions adoré avoir beaucoup d’autres participants mais au final chacun a ses raisons », a-t-il ajouté.

Certaines entreprises ont pu être découragées par une directive de la Banque centrale interdisant aux compagnies étrangères de proposer des services financiers mobiles, ou par les restrictions imposées sur le développement d’infrastructures indépendantes, a-t-il précisé. L’Ethiopie est également familière des coupures internet, notamment pendant les périodes de troubles sociaux voire d’examens nationaux. Le gouvernement a affirmé que deux licences seraient attribuées, mais M. Brook a déclaré lundi qu’il n’y avait pas de garantie sur le fait que les deux offres déposées seraient retenues.

Les autorités vont maintenant étudier les détails techniques et financiers des offres, et M. Brook anticipe une décision d’ici deux semaines. Ces nouvelles licences devraient permettre d’apporter des fonds, mais aussi des emplois et des investissements. Les réformes annoncées dans le secteur des télécoms comprennent également la vente d’une part du capital d’Ethio Telecom, dans le but de rendre cette entreprise plus efficiente.

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Source : Africa Radio

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ECONOMIE

BURKINA FASO – L’ état reprend le contrôle de cinq mines d’or stratégiques

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Ce dimanche 15 juin 2025, la communauté Niakhadou, venue du Mali, de la Gambie et de la Mauritanie, s’est réunie à Hamady Ounaré pour une journée culturelle placée sous le signe de la mémoire, de l’unité et de la transmission. L’événement, organisé par l’Association Tagadou Medemaade Kaffo, regroupant les jeunes de la grande famille des forgerons, a mis à l’honneur le rôle fondamental de ces artisans dans l’histoire et la culture Soninké.

Sous le regard attentif des anciens et au rythme des tambours et des chants traditionnels, femmes et jeunes vêtus de grands boubous indigo signature vestimentaire Niakhamala ont offert un spectacle vibrant, entre défilés, chants, danses et récits historiques.

Au cœur de la célébration, un retour sur l’héritage de Barâgo, village mythique considéré comme le berceau des forgerons dans l’ancien empire du Wagadou. Comme le rappelle Doudou Sakho dans ses écrits, « tous les forgerons disent venir de Barâgo », lieu symbolique dont la disparition aurait marqué le début de la dispersion des forgerons à travers l’Afrique de l’Ouest. En mémoire de cette cité ancestrale, les forgerons ont créé une danse identitaire appelée « Nanta », tandis que les griots ont composé deux airs de Gambéré connus sous les noms de « Barâgo » et « Nanta ».

Au-delà de la célébration, cette journée a été l’occasion de réaffirmer les valeurs fondatrices de la culture forgeronne : discrétion, solidarité, respect des anciens et fierté d’un riche patrimoine que l’on souhaite préserver pour les générations futures.

Source : lespharaons.com

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ECONOMIE

TOGO – La mine de manganèse de Nayega entre en phase opérationnelle

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La présidence du Togo a annoncé que le projet d’exploitation de la mine de manganèse de Nayega, située dans la région des Savanes au nord du pays, entre dans sa phase opérationnelle. Selon un communiqué diffusé le 10 juin 2025, la production est prévue pour débuter fin juin 2025, avec un volume initial de 4.000 tonnes par mois, qui devrait progressivement doubler pour atteindre 8.000 tonnes par mois.

La société Keras Resources est le partenaire technique retenu par le gouvernement togolais pour mener à bien ce projet. Un communiqué de Keras, relayé par la présidence, détaille que l’entreprise a signé un accord de coopération en 2023 avec l’État togolais, propriétaire de la mine par le biais de la Société Togolaise de Manganèse (STM). Aux termes de cet accord, Keras percevra une rémunération de 1,5 % des revenus bruts de la mine durant trois ans pour ses services de conseil, ainsi que 6 % pour des services de courtage.

Les réserves de la mine de Nayega sont estimées à 8,5 millions de tonnes, ce qui permettrait une exploitation sur une période de 11 ans. Les autorités de Lomé saluent la contribution attendue de la mine au budget national, bénéfice qui devrait être renforcé par la gestion rigoureuse des revenus générés, comme indiqué par nos confrères d’Agence Afrique.

Avec une demande mondiale croissante pour le manganèse, notamment dans les alliages sidérurgiques et les technologies d’énergies renouvelables, le Togo cherche à s’affirmer comme un fournisseur incontournable de ce minerai stratégique. Ce positionnement pourrait jouer un rôle catalyseur pour l’économie nationale, toujours d’après les informations de l’Agence Afrique.

Source : senego

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Crédit photo : Republicoftogo.com

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CINÉMA

BURKINA FASO – Culture et tourisme : La 4e édition de Tunnel honore les bâtisseurs de l’ombre

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Koudougou, le 31 mai 2025 (AIB) – La 4ème édition de Tunnel, cérémonie de distinction des acteurs culturels et touristiques de la région du Centre-Ouest, s’est tenue à Koudougou, samedi, a constaté l’AIB sur place.

Cet événement annuel, initié par Adama Badiel, vise à créer, selon lui, une plateforme de visibilité et d’accompagnement pour les artistes et professionnels du tourisme pour leur permettre de s’imposer sur les scènes nationales et internationales.

Le promoteur Adama Badiel a souligné l’importance de cette édition, placée sous le signe de la collaboration, de la reconnaissance et de la construction collective. Il a rappelé l’objectif fondamental du Tunnel : « mettre en lumière les talents culturels et touristiques du Centre-Ouest, ces femmes et ces hommes qui, souvent sans projecteur ni appui, nourrissent notre région de leur passion, de leur créativité, et de leur détermination ».

Cette année, l’événement a rendu un hommage particulier à ses partenaires, dont le soutien est jugé indispensable. Parmi les officiels présents figuraient Jean Noël Bonkoungou, représentant le ministre de la culture, patron de la cérémonie, El Hadj Inoussa Bagué, président du Patronat du Centre-Ouest, Franck Alain Kaboré, PDG du Cinéma Neerwaya, et Ali Bonkoungou, PDG de Salsabil Bâtiment, témoignant de l’engagement du secteur privé et public.

Malgré une légère réduction à cinq catégories en compétition cette année, due à un nombre limité de sorties d’albums et d’œuvres répondant aux critères, Adama Badiel a assuré que la catégorie « Tunnel d’Or » évoluera dès l’année prochaine pour élargir les opportunités tout en maintenant l’exigence de qualité.

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Le promoteur a également lancé un appel aux bonnes volontés car, « nous avons besoin de vous pour bâtir un véritable écosystème où l’art, le patrimoine, le tourisme et la jeunesse peuvent s’exprimer, prospérer et inspirer ». Ce cri du cœur souligne le défi majeur du manque de ressources pour accompagner pleinement les lauréats et optimiser leur visibilité.

Plusieurs figures emblématiques du cinéma burkinabè, telles qu’Eugène Bayala (Oyou), Sawadogo Alidou (chef du Village de Kikideni), et Rasmané Ouédraogo (Razo), ont déjà été honorées lors des éditions précédentes.

Cette année, les lauréats côté artistique incluent Mr Baraka, Tasha, Yololo Junior, et KSB 80.

Dans le domaine culturel et touristique, des personnalités comme El Hadj Inoussa Bagué, Franck Alain Kaboré, Rasmané Ouédraogo, Boubacar Berewoudougou (Hôtel Pousga), Catherine Zoma (ISMK), et Salfo Dermé ont été distinguées, en plus d’hommages rendus à d’anciennes gloires de la musique burkinabè comme Pasteur Moussa Josué.

Adama Badiel a conclu en affirmant que « le Tunnel n’est pas un événement ponctuel. C’est un mouvement, une ambition, une passerelle entre ce que nous sommes et ce que nous pouvons devenir ». Un message fort pour l’avenir de la culture et du tourisme dans le Centre-Ouest.

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Le représentant du patron, Jean Noël Bonkoungou, a rassuré le promoteur de Tunnel, du soutien du ministère.
Source : Agence d’information du Burkina

Crédit photo : Agence d’information du Burkina

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