AFRIQUE DE L’OUEST
GAMBIE : Adama Barrow lance officiellement son parti en vue de la Présidentielle de 2021

Le président de la République de la Gambie, Adama Barrow, a officiellement lancé, samedi, le Parti national des Peuples (National Peoples Party ou NPP). C’était au cours d’un meeting tenu, en pleine pandémie, au stade de l’Indépendance de Bakau et retransmis par la télévision publique.
Le Président de la Gambie Adama Barrow, 55 ans, a lancé samedi son parti, en vue de la Présidentielle de décembre 2021. Même s’il n’a pas encore officialisé sa candidature, plusieurs observateurs estiment que le doute n’est plus permis quant aux intentions du locataire du State House. « Ce nouveau Parti, le NPP (National People Party), représente le présent et l’avenir, et il est là pour tous les citoyens gambiens dans le cadre d’une nouvelle conscience politique et d’une nouvelle direction. C’est le parti de toutes les catégories de personnes, basé sur le concept d’une véritable citoyenneté gambienne démocratique et patriotique », a déclaré Adama Barrow
Le chef de l’Etat gambien avait pris l’engagement, envers ses alliés, de céder le pouvoir au bout de trois ans de transition et d’organiser une nouvelle élection à laquelle il ne pourrait pas se présenter. Mais, il a apparemment fait une volte-face. « La réalité, c’est que je ne peux pas vous laisser tomber et que je ne peux pas trahir votre confiance », a-t-il déclaré samedi devant une foule acquise à sa cause.
Un revirement fustigé, entre décembre 2019 et janvier 2020, par une partie de la population gambienne regroupée au sein du mouvement « Three Years Jotna ». Le Parti démocratique unifié de l’opposant historique Ousseinou Darboe est allé plus loin en mettant fin à son compagnonnage avec le président de la République. Il y a même eu des manifestations marquées par des affrontements et des dizaines d’arrestations.
Pour rappel, en 2016, Adama Barrow, soutenu par une coalition de sept partis d’opposition, avait bouté hors du pouvoir Yahya Jammeh qui régnait sur le pays depuis son coup d’état de 1994.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Ousmane Sonko sonne l’alerte contre les divisions internes à Pastef

Le ton était ferme et sans détour. En marge de l’installation du Conseil national de Pastef, ce jeudi 10 juillet 2025 , le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu à mettre les choses au clair : il ne tolérera aucune tentative de fragmentation au sein de son parti. « Des clans se forment dans les cercles dirigeants, au mépris des valeurs de Pastef. Cela, je ne l’accepterai pas », a-t-il déclaré devant une assemblée attentive.
Depuis l’arrivée au pouvoir du parti, Sonko dit observer une dérive chez certains responsables, qui sembleraient oublier les principes de solidarité et de discipline ayant forgé l’identité de Pastef. « Ils bombent le torse, créent des clans, mais sont incapables de gagner le plus petit hameau », a-t-il dénoncé, visiblement agacé par l’attitude de certains cadres.
Plus grave encore, il accuse un groupe bien identifié d’avoir tenu des réunions à Touba, dans le but de redessiner les équilibres internes du parti, en vue de l’élection présidentielle de 2029. Des manœuvres qu’il perçoit comme une trahison de la ligne politique originelle. « Ils veulent installer une hiérarchie parallèle, saboter la collégialité qui fait notre force », a-t-il averti.
Lui-même chef du parti, Sonko a tenu à rappeler qu’il n’a jamais encouragé de clan autour de sa personne, refusant toute logique de cour ou de favoritisme. « Je suis le chef de parti et je n’ai jamais eu de clan. Ceux qui cherchent à diviser Pastef pour se positionner doivent quitter les rangs. Que ceux qui ne s’y retrouvent plus s’en aillent », a-t-il tranché.
AFRIQUE
GUINÉE – Un an après, Foniké Menguè et Billo Bah restent introuvables

Un an jour pour jour après la disparition d’Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, et de Mamadou Billo BAH, deux figures du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Amnesty International et 25 organisations de défense des droits humains dénoncent unanimement un climat de terreur croissant en Guinée sous le régime militaire.
Elles appellent de concert à des enquêtes indépendantes et transparentes sur ces enlèvements et l’escalade des disparitions forcées. Le 9 juillet 2024, Oumar SYLLA et Mamadou Billo BAH, tous deux membres actifs du FNDC (issous en 2022), ont été enlevés à Conakry par des hommes armés non identifiés.
Douze mois plus tard, le mystère demeure entier quant à leur sort, plongeant leurs familles et la communauté des droits humains dans une angoisse persistante.
Amnesty International tire la sonnette d’alarme face à « l’augmentation inquiétante des disparitions forcées dans le pays », ciblant particulièrement les journalistes, les militants et les défenseurs des droits humains.
Ces cas, dont celui de Foniké MENGUE et Mamadou Billo BAH, sont perçus par les organisations comme des tentatives d’intimidation et de musellement de toute voix dissidente.
Malgré l’annonce d’enquêtes par le procureur général guinéen peu après les enlèvements de SYLLA et BAH, aucun rapport public n’a été communiqué à ce jour, alimentant les frustrations et les soupçons quant à la volonté réelle des autorités de faire la lumière sur ces affaires.
Les organisations signataires rappellent l’obligation de l’État de protéger ses citoyens et de garantir la justice pour les victimes de violations des droits humains.
Source : Walf
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Diomaye Faye attendu à Washington sur invitation de Donald Trump

Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour une visite de travail aux États-Unis, à l’invitation de son homologue américain Donald Trump, a annoncé la présidence du Sénégal.
« À l’invitation du président Donald Trump, Son Excellence monsieur Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce matin à destination des États-Unis », précise le communiqué officiel, ajoutant que cette visite se déroulera les mercredi 9 et jeudi 10 juillet.
Donald Trump a annoncé qu’il recevrait à la Maison Blanche, à Washington, cinq dirigeants africains du mercredi 9 au vendredi 11 juillet. Outre le président sénégalais, il s’agit des chefs d’État du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia et de la Mauritanie.
Crédit photo : Présidence de la République du Sénégal
-
RELIGION1 mois .
CÔTE D’IVOIRE – Tout savoir sur la date de la Tabaski 2025
-
CULTURE2 semaines .
CÔTE D’IVOIRE – “Tout l’univers dans la tête” ou de tocard à héros de Kounda
-
BANQUE2 mois .
BAD : Le mauritanien Sidi Ould Tah prend les rênes de l’institution
-
ENVIRONNEMENT4 semaines .
RD CONGO – 77 morts, plus de 100 disparus après inondations et naufrages
-
AFRIQUE DE L’OUEST2 mois .
SENEGAL – Le dialogue national entre dans une phase décisive avec l’installation de trois commissions
-
AFRIQUE3 semaines .
SÉNÉGAL – Barthélémy Dias trace sa route, Khalifa perd son lieutenant : un nouveau paysage pour l’opposition
-
CULTURE4 semaines .
SÉNÉGAL – De Dakar à Paris : Mamy Victory et Defa imposent leur style
-
FOOTBALL3 semaines .
ALGÉRIE – L ’effondrement d’une tribune endeuille la fête du Mouloudia d’Alger