AFRIQUE DE L’OUEST
OMVS : La Guinée se retire de l’Organisation 17 ans après son retour

L’information défraie la chronique. La Guinée a à nouveau, annoncé la suspension de sa participation dans l’OMVS, qu’elle avait rejointe pour la première fois en 1963. Parmi les motifs cités par Conakry, une sous-représentativité et le retard dans la mise en œuvre de certains projets communs.
La Guinée n’est plus membre de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal. La décision a été communiquée le 19 juillet 2023 après la 19ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’organisation à laquelle le président Mamady Doumbouya a pris part visioconférence.
« À l’issue de la 19e session ordinaire de la conférence, les plus hautes autorités guinéennes ont constaté avec regret que les préoccupations et intérêts stratégiques de la participation de la république de Guinée à l’OMVS ne sont toujours pas pris en compte par ladite organisation depuis sa création ».
Le pays dénonce « le retard considérable et l’absence de mobilisation sérieuse du financement pour le barrage hydroélectrique de Koukoutamba (qui doit être implanté sur son territoire, Ndlr.) et sa sous-représentativité aussi bien dans le personnel que dans les instances de décision de l’OMVS ». A cela s’ajoute l’impossibilité d’investir et de souscrire à des actions, selon les explications jeudi 20 juillet, du porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo.
Dénonçant une injustice, l’exécutif guinéen a fait savoir qu’il fait désormais cavalier seul, et qu’il envisage de redimensionner le barrage de Koukoutamba, un projet commun dont la construction avait été confiée en 2019 au chinois Sinohydro pour un budget de 812 millions USD. L’objectif de l’infrastructure était de partager l’énergie produite entre les quatre compagnies d’électricité des pays membres de l’OMVS.
Pour rappel, c’est la deuxième fois que la Guinée sort de l’organisation, après un premier retrait en 1971 dû à des tensions politiques. Elle y a fait son retour en 2006, alors que le Mali, le Sénégal et la Mauritanie, à l’origine de sa création dans les années 1930, l’avaient déjà rebaptisée OMVS en 1972. La première adhésion de la Guinée remonte à 1963.
Suite à la décision guinéenne, l’OMVS a déclaré dans un communiqué qu’elle « s’attèlera, en relation avec ses hautes instances, à trouver les solutions appropriées aux raisons évoquées ».
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Ousmane Sonko sonne l’alerte contre les divisions internes à Pastef

Le ton était ferme et sans détour. En marge de l’installation du Conseil national de Pastef, ce jeudi 10 juillet 2025 , le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu à mettre les choses au clair : il ne tolérera aucune tentative de fragmentation au sein de son parti. « Des clans se forment dans les cercles dirigeants, au mépris des valeurs de Pastef. Cela, je ne l’accepterai pas », a-t-il déclaré devant une assemblée attentive.
Depuis l’arrivée au pouvoir du parti, Sonko dit observer une dérive chez certains responsables, qui sembleraient oublier les principes de solidarité et de discipline ayant forgé l’identité de Pastef. « Ils bombent le torse, créent des clans, mais sont incapables de gagner le plus petit hameau », a-t-il dénoncé, visiblement agacé par l’attitude de certains cadres.
Plus grave encore, il accuse un groupe bien identifié d’avoir tenu des réunions à Touba, dans le but de redessiner les équilibres internes du parti, en vue de l’élection présidentielle de 2029. Des manœuvres qu’il perçoit comme une trahison de la ligne politique originelle. « Ils veulent installer une hiérarchie parallèle, saboter la collégialité qui fait notre force », a-t-il averti.
Lui-même chef du parti, Sonko a tenu à rappeler qu’il n’a jamais encouragé de clan autour de sa personne, refusant toute logique de cour ou de favoritisme. « Je suis le chef de parti et je n’ai jamais eu de clan. Ceux qui cherchent à diviser Pastef pour se positionner doivent quitter les rangs. Que ceux qui ne s’y retrouvent plus s’en aillent », a-t-il tranché.
AFRIQUE
GUINÉE – Un an après, Foniké Menguè et Billo Bah restent introuvables

Un an jour pour jour après la disparition d’Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, et de Mamadou Billo BAH, deux figures du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Amnesty International et 25 organisations de défense des droits humains dénoncent unanimement un climat de terreur croissant en Guinée sous le régime militaire.
Elles appellent de concert à des enquêtes indépendantes et transparentes sur ces enlèvements et l’escalade des disparitions forcées. Le 9 juillet 2024, Oumar SYLLA et Mamadou Billo BAH, tous deux membres actifs du FNDC (issous en 2022), ont été enlevés à Conakry par des hommes armés non identifiés.
Douze mois plus tard, le mystère demeure entier quant à leur sort, plongeant leurs familles et la communauté des droits humains dans une angoisse persistante.
Amnesty International tire la sonnette d’alarme face à « l’augmentation inquiétante des disparitions forcées dans le pays », ciblant particulièrement les journalistes, les militants et les défenseurs des droits humains.
Ces cas, dont celui de Foniké MENGUE et Mamadou Billo BAH, sont perçus par les organisations comme des tentatives d’intimidation et de musellement de toute voix dissidente.
Malgré l’annonce d’enquêtes par le procureur général guinéen peu après les enlèvements de SYLLA et BAH, aucun rapport public n’a été communiqué à ce jour, alimentant les frustrations et les soupçons quant à la volonté réelle des autorités de faire la lumière sur ces affaires.
Les organisations signataires rappellent l’obligation de l’État de protéger ses citoyens et de garantir la justice pour les victimes de violations des droits humains.
Source : Walf
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Diomaye Faye attendu à Washington sur invitation de Donald Trump

Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour une visite de travail aux États-Unis, à l’invitation de son homologue américain Donald Trump, a annoncé la présidence du Sénégal.
« À l’invitation du président Donald Trump, Son Excellence monsieur Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce matin à destination des États-Unis », précise le communiqué officiel, ajoutant que cette visite se déroulera les mercredi 9 et jeudi 10 juillet.
Donald Trump a annoncé qu’il recevrait à la Maison Blanche, à Washington, cinq dirigeants africains du mercredi 9 au vendredi 11 juillet. Outre le président sénégalais, il s’agit des chefs d’État du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia et de la Mauritanie.
Crédit photo : Présidence de la République du Sénégal
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