Home ALGÉRIE ALGÉRIE – Remaniement partiel du gouvernement et dissolution du Parlement

ALGÉRIE – Remaniement partiel du gouvernement et dissolution du Parlement

0
Abdelmadjid Tebboune @Capture Facebook

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a procédé, dimanche 21 février 2021, à un remaniement partiel de son gouvernement. Il a également dissout la chambre basse du Parlement, annonçant l’organisation d’élections anticipées.

Comme il l’avait annoncé, le Président algérien est passé à l’acte en remaniant partiellement son gouvernement. Le très critiqué Premier ministre, Abdelaziz Djerad, garde son poste ainsi que plusieurs autres ministres.

En effet, les nouvelles nominations concernent Mohamed Bacha qui devient le nouveau ministre de l’Industrie ; Mohamed Arkab aura en charge l’Énergie et les Mines ; Kamel Nasri est nommé au ministère des Transports et des Travaux publics ; Mustapha Kamel Mihoubi sera aux commandes du département des Ressources en Eau ; Mohamed Ali Boughazi au Tourisme ; Tarek Belaribi dirigera le Logement et l’Urbanisme ; Dalila Boudjemaa sera à l’Environnement et Hocine Charhabil devient ministre des Statistiques et de la Numérisation.

Par contre, le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, symbole de la répression judiciaire contre l’opposition et les militants du Hirak, garde son portefeuille, de même que le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer.

À voir aussi  LIBERIA : Une situation de plus en plus tendue.

Le chef d’État a également dissout, dimanche, l’Assemblée populaire nationale (APN) ouvrant ainsi la voie à des élections législatives anticipées dans les six mois maximum. Même si aucune date n’a encore été retenue pour l’organisation du scrutin, la classe politique table sur le mois de juin.

Le Président Abdelmadjid Tebboune avait annoncé, le jeudi 18 février 2021, au cours d’une adresse à la Nation, qu’il allait procéder à un remaniement de son gouvernement ainsi qu’à la dissolution du parlement afin d’organiser des élections anticipées. Il avait fait cette déclaration à la veille du deuxième anniversaire, le 22 février, du mouvement de contestation populaire, le “Hirak”. Il avait également, dans un geste d’apaisement, gracié des dizaines de détenus membres dudit mouvement.

       

Laisser un commentaire