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DUBAI-Ouverture de la COP28 : Une vieille doléance des pays en développement satisfaite ?

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la 28 éme Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, la 8ème depuis  l’accord, s’est ouverte ce jeudi 12 décembre (sur le vaste campus d’Expo City, décoré d’arbres et de feuillages, situé à la périphérie de Dubaï), sous les recommandations vibrantes de l’Emirati Sultan al-Jaber, Président de la COP28 à trouver  »le moyen d’inclure la responsabilité des énergies fossiles face aux conséquences du changement climatique dans l’accord final ». Il a insisté dans son discours d’ ouverture sur le rôle des énergies fossiles, très émettrices de gaz à effet de serre. Patron de la compagnie pétrolière nationale Adnoc, Il a évoqué tout particulièrement les entreprises telles que la sienne : « Je suis reconnaissant qu’elles aient accéléré le pas. Mais je dois le dire : ce n’est pas assez. Et je sais qu’elles peuvent faire bien plus. »

l’Egyptien Sameh Choukri, Président de la Cop 27 s’ est également exprimé lors de la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée ce jeudi en fin de matinée, avant de passer le flambeau à Sultan al-Jaber. « Ne perdons jamais de vue notre étoile polaire, les 1,5°C », a déclaré ce dernier, applaudi par l’audience. Autres personnalités qui ont pris la parole, Simon Stiell, secrétaire exécutif de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et Jim Skea, président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).

Une transition cruciale pour réussir à limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle et l’objectif de l’accord de Paris étaient au menu des discours. L’épineuse des finances n’était pas non plus en reste, alors que des groupes d’experts estiment que le monde doit investir plus de 3 000 milliards de dollars par an (2 737 milliards d’euros environ) d’ici à 2030 pour atteindre les objectifs climatiques fixés. Jusqu’ici, les pays développés en sont loin, qu’il s’agisse des investissements pour la transition énergétique ou l’adaptation face aux conséquences du changement climatique.

Parallèlement, et concomitamment se tenait un point de presse d’ une organisation de pros justice climatique, plus connue sous l’appellation de PACJA, Alliance Panafricaine pour la justice climatique. La PACJA dans son point de presse, juge en fait incohérent et injuste que L’Afrique qui contribue très faiblement aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, continue de subir impunément les effets néfastes du changement climatique”. Fort de celà, elle en appelle à une action immédiate et substantielle pour remédier au manque flagrant de mesures d’adaptation suffisantes pour le continent. les délégués de L’Alliance ont été fermes dans leurs propos, préconisant la reconnaissance et au-delà, la rectification immédiate et sans condition de l’injustice historique à laquelle sont confrontées les nations africaines.

Tout se jouera en tout cas dans les 15 prochains jours avec plus de 70.000 participants autour des tables des négociations, un nombre auquel il faut ajouter les multiples acteurs (entreprises, observateurs, militants, etc.) qui prennent part en parallèle à une sorte de grand salon du climat.La 28e Conférence des parties sur le climat de l’ONU devrait ainsi battre le record de fréquentation d’une COP mais aussi, par conséquent, celui de l’empreinte carbone de l’évènement, c’est-à-dire la quantité de gaz à effet de serre émise par son organisation.

Le sommet des dirigeants qui se déroule les 1er et 2 décembre reste déterminant pour la suite. Seront notamment attendus pour un discours, Emmanuel Macron, Charles Michel, président du Conseil européen et Ursula von der Leyen, présidente de la commission européenne, le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre britannique Rishi Sunak, le Président turc Recep Tayyip Erdogan, le Président ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley. Initialement attendu, le pape François a finalement annulé son voyage pour des raisons de santé.

Toujours est-il que «Les nouvelles d’aujourd’hui sur les pertes et les préjudices donnent un bon départ à cette conférence des Nations Unies sur le climat. Tous les gouvernements et négociateurs doivent profiter de cet élan pour obtenir des résultats ambitieux ici à Dubaï », a déclaré le chef d’ONU Climat, Simon Stiell, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle l’annonce a été faite.

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué la décision de rendre opérationnel le nouveau Fonds pour les pertes et préjudices. Selon lui, il s’agit d’un « outil essentiel pour assurer la justice climatique ». «J’appelle les dirigeants à apporter des contributions généreuses et à faire démarrer le Fonds et la Conférence sur le climat sur des bases solides », a-t-il dit.

Pour rappel, ce fonds est une demande de longue date des pays en développement, qui se trouvent en première ligne du changement climatique et sont confrontés au coût des ravages causés par des phénomènes météorologiques extrêmes toujours plus nombreux, tels que la sécheresse, les inondations, l’érosion cotiére entre autres.

Après plusieurs années d’intenses négociations lors des réunions annuelles des Nations Unies sur le climat, les pays développés ont exprim leur soutien à la nécessité de créer ce fonds l’année dernière lors de la COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte.

Le sultan al-Jaber, président de la conférence sur le climat COP28, aurait déclaré que son pays, les Émirats arabes unis, s’engagerait à hauteur de 100 millions de dollars dans ce fonds.

L’Allemagne aurait également promis une contribution de 100 millions de dollars au fonds. Les États-Unis et le Japon ont aussi annoncé leur contribution au fonds.

Cette 28e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui a débuté ce jeudi 1er va se dérouler jusqu’au mardi 12 décembre 2023.

Source : Senepress

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XIXᵉ SOMMET DE LA FRANCOPHONIE – La Francophonie, un espace d’influence

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Les 4 et 5 octobre 2024, la France s’est transformée en épicentre culturel mondial. Elle a accueilli le XIXᵉ Sommet de la Francophonie, un événement qui ne s’était pas tenu en France depuis trente-trois ans. Ayant pour thème « Créer, innover, entreprendre en français », plus d’une centaine de délégations, dont plusieurs chefs d’États Africains, sont arrivées à Villers-Cotterêts et Paris pour promouvoir la langue française et aborder les grands enjeux contemporains tels que la politique, l’économie, le numérique et surtout la culture.

Sous le signe de la diversité linguistique et culturelle
Le 4 octobre, le président français Emmanuel Macron, son épouse et Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ont reçu plusieurs personnalités au Village de la Francophonie au CENTQUATRE-PARIS, venues de divers endroits du monde et partageant la langue française. Ce fut une immersion unique dans la diversité culturelle francophone. Plus de 30 pays et régions du monde y étaient représentés à travers des pavillons, des spectacles et des performances, illustrant la créativité et la richesse des arts vivants des cinq continents ainsi que la vitalité et la pluralité des cultures francophones.

Des enjeux diplomatiques et politiques majeurs
Le sommet n’était pas uniquement un rendez-vous culturel. C’était également une plateforme politique majeure, car plus de 321 millions de personnes à travers le monde partagent cette langue. Emmanuel Macron, accompagné de Louise Mushikiwabo, a ouvert l’événement avec un discours enflammé à Villers-Cotterêts. Il a mis en avant la résilience et la capacité de réinvention de la langue française. « La Francophonie est un espace d’influence diplomatique qui nous permet d’embrasser les enjeux du siècle », a déclaré le président français, soulignant que la langue française est un outil de « résistance » et de « combat ». Fidèle à son style, il a employé des termes forts, tout en insistant sur le rôle de la Francophonie dans la défense de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, évoquant notamment le conflit en Ukraine et les crises au Proche-Orient.

Des institutions qui chancellent
Fondée en 1970, l’OIF regroupe 88 États et gouvernements et s’engage pour la promotion du français et la coopération internationale. Le sommet de cette année voit l’entrée de deux nouveaux membres, le Ghana et Chypre, renforçant ainsi la portée mondiale de l’organisation. Cependant, les tensions géopolitiques actuelles, notamment avec les pays sahéliens en proie à des coups d’État (Mali, Burkina Faso, Niger), sont également au cœur des discussions. Ces États, suspendus des instances de l’OIF, n’ont pas été invités à l’événement. Par ailleurs, le sommet aborde des sujets cruciaux tels que la régulation du numérique. En réponse à la propagation des discours haineux en ligne, l’OIF a lancé « l’Appel de Villers-Cotterêts », un appel aux géants du numérique pour bâtir un espace numérique plus sûr et diversifié.

Une francophonie en plein essor
Le nombre de locuteurs francophones pourrait connaître une croissance exponentielle, particulièrement en Afrique, où la démographie est en pleine expansion. D’ici 2050, ce chiffre pourrait atteindre 715 millions, plaçant la Francophonie au cœur des enjeux éducatifs et économiques mondiaux. Toutefois, cette ambition nécessite un investissement conséquent dans l’enseignement et le soutien à la langue française, notamment dans les pays en développement. Même si la Francophonie est parfois critiquée pour son manque de visibilité ou son influence limitée, Louise Mushikiwabo reste optimiste quant à sa capacité à faire « avancer les choses », malgré les défis.

Un rendez-vous international mémorable
L’année 2024 est une belle année pour la Francophonie. Après les Jeux Olympiques et Paralympiques, la commémoration du 80ᵉ anniversaire du Débarquement et la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, on peut affirmer que ces moments historiques renforcent l’importance de la langue française sur l’échiquier international. Afin de montrer que la Francophonie ne se limite pas à la langue française, plusieurs pays anglophones, comme le Ghana, ont été invités. Dans un monde résolument tourné vers l’usage de l’anglais, la langue française a encore de beaux jours devant elle.

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GUERRE ISRAËL-HAMAS –  Risque « réel » d’attentats islamistes en Allemagne

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Le renseignement intérieur allemand a mis en garde mercredi 28 novembre 2023 contre le risque « réel » et « au plus haut niveau depuis longtemps » d’attentats islamistes dans le pays en raison de la guerre entre Israël et le Hamas.

« Nous voyons des appels dans la mouvance djihadiste à des attaques et à ce qu’Al-Qaïda et l’Etat Islamique (EI) s’associent au conflit du Moyen-Orient », a déclaré le directeur de l’Office fédéral de la protection de la Constitution, Thomas Haldenwang, dans un communiqué.

Cette mise en garde publique – rare venant de cet organisme en Allemagne – démontre l’inquiétude des autorités, qui craignent des « projets (d’attaques) potentiels contre la sécurité des Juifs, des institutions israéliennes, mais aussi des grands événements » publics dans le pays.

« Le danger est réel et n’a pas été aussi élevé depuis longtemps », a déclaré M. Haldenwang.

Les autorités allemandes s’inquiètent de l’importation du conflit dans leur pays depuis le début de la guerre, déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza.

Selon Israël, 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lors de cette attaque au cours de laquelle environ 240 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza.

En représailles, Israël, qui a juré d' »anéantir » le Hamas, a bombardé sans relâche la bande de Gaza jusqu’à l’entrée en vigueur d’une trêve vendredi. Près de 15.000 personnes ont été tuées par ces frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.

Le 2 novembre, l’Allemagne a notamment interdit les activités sur son sol liées au Hamas, en particulier celles de l’association Samidoun.

Ce réseau affirme soutenir les prisonniers palestiniens et avait notamment distribué des pâtisseries à Berlin pour célébrer « la victoire de la résistance » après l’attaque du 7 octobre.

Les renseignements pointent également du doigt d’autres dangers, comme « les extrémistes palestiniens, extrémistes de droite turcs, et extrémistes de gauche allemands et turcs », qui « diffusent de la haine, de l’agitation, de la propagande ou des fake news sur les réseaux sociaux » sur le conflit.

Dans le même temps, « les extrémistes de droite allemands profitent de la situation actuelle pour faire de l’agitation contre les musulmans et les migrants », a dit le Renseignement.   

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GAZA – l’échange d’otages contre des prisonniers devrait bien avoir lieu samedi

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Vingt otages détenus dans la bande de Gaza, dont 13 Israéliens, vont être libérés samedi 25 novembre 2023  en échange de 39 prisonniers palestiniens, a annoncé le Qatar après plusieurs heures de blocage, au deuxième jour de la trêve entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.

Cette trêve, fruit d’un accord sous l’égide de Doha, a offert un nouveau jour de répit aux habitants du territoire assiégé après sept semaines de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

« Après un délai, les obstacles pour relâcher les prisonniers ont été surmontés à travers des contacts qatari-égyptiens avec les deux camps, et 39 civils palestiniens seront relâchés ce soir, alors que 13 otages israéliens quitteront Gaza avec sept étrangers », a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari sur X.

Le Hamas a confirmé qu’il libérerait les otages avant minuit, après avoir annoncé dans l’après-midi qu’il retardait la libération attendue de ce deuxième groupe d’otages, après un premier vendredi.

A Beyrouth, Oussama Hamdan, un responsable du Hamas, avait notamment évoqué, pour expliquer le délai, « des tirs sur notre peuple, le nombre de camions d’aide humanitaire pour le nord de la bande de Gaza et le non-respect des critères de sélection pour la libération des femmes et des enfants prisonniers » palestiniens.

L’armée israélienne considère que le tiers nord de la bande de Gaza comme une zone de combats qui abrite, selon elle, le centre des infrastructures du Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007. Elle a ordonné à la population d’en sortir et empêche quiconque d’y revenir.

– « Sortez-les de l’enfer » –
Selon le ministère de la Santé du Hamas, sept personnes ont été blessées par des tirs israéliens alors que plusieurs milliers de Gazaouis déplacés qui, profitant de la pause dans les combats, ont pris la route du Nord pour rentrer chez eux.

L’accord, conclu également avec l’appui des Etats-Unis et de l’Egypte et entré en vigueur vendredi, prévoit quatre jours de trêve qui doivent permettre la libération de 50 otages et de 150 prisonniers palestiniens. Cette pause, renouvelable et qui semblait respectée samedi, inclut aussi l’entrée d’aide humanitaire et de carburant à Gaza.

Les bombardements israéliens, incessants depuis l’attaque du 7 octobre et l’offensive militaire sur le nord de Gaza, se sont interrompus, comme les tirs de roquettes du mouvement islamiste sur Israël.

Vendredi, 13 premiers otages israéliens, des femmes et des enfants, avaient été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et avaient regagné Israël via l’Egypte pour retrouver leurs familles. Le Hamas a également libéré dix Thaïlandais et un Philippin, qui ne faisaient pas partie de l’accord.

En contrepartie, Israël a libéré 39 Palestiniens, des femmes et des jeunes de moins de 19 ans.

En Israël, les proches des otages encore détenus à Gaza attendaient dans l’angoisse une issue à un cauchemar qui dure depuis sept semaines.

A Tel-Aviv, des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés en soirée sur la Place des otages pour demander leur libération. « Sortez-les de l’enfer », pouvait-on lire sur une banderole.

– « Enorme pression » –
« Aujourd’hui, nous sommes heureux de voir revenir les nôtres mais nous ne devons pas oublier tous ceux qui ne sont pas encore rentrés », a témoigné Yael Adar, la belle-fille de Yaffa Adar, 85 ans et la plus âgée des ex-otages, sur le site d’informations Ynet.

Le fils de Yael Adar, Tamir, un père de deux jeunes enfants âgé de 38 ans, est encore otage après avoir été enlevé comme sa grand-mère dans le kibboutz de Nir Oz, dans le sud d’Israël.

Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées le 7 octobre, et 240 personnes ont été prises en otage.

En représailles, Israël a promis d' »éliminer » le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu’à la trêve.

Dans la bande de Gaza, 14.854 personnes, parmi lesquelles 6.150 enfants et jeunes de moins de 18 ans, ont été tuées par les frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.

Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi, a prévenu que la guerre n’était pas finie. « Nous recommencerons à attaquer Gaza dès que la trêve sera terminée (…) pour démanteler le Hamas et créer une énorme pression afin de ramener aussi vite que possible autant d’otages que possible, jusqu’au dernier d’entre eux », a-t-il dit.

– Les hôpitaux surchargés –
En Cisjordanie occupée, des scènes de liesse, au milieu des feux d’artifice, des drapeaux palestiniens et des différents mouvements dont l’étendard vert du Hamas, ont accompagné le retour des prisonniers libérés vendredi soir.

A Jérusalem-Est, occupée par Israël depuis 1967, les manifestations de joie étaient en revanche interdites.

« J’attendais le jour où je serais libérée de prison et pourrais serrer ma mère dans mes bras », a expliqué samedi à l’AFP Rawan Nafez Mohammad Abou Matar, revenue chez elle à Beitlo, près de Ramallah en Cisjordanie occupée.

« Ça fait des années que je ne l’ai pas touchée ou prise dans mes bras de cette façon », dit la jeune femme, condamnée en 2015, alors qu’elle avait 21 ans, à neuf ans de prison pour tentative de meurtre sur un garde-frontières israélien.

La trêve offre un moment de répit aux milliers de déplacés à l’intérieur de Gaza qui ont quitté des hôpitaux et des écoles du sud du territoire où ils avaient trouvé refuge pour rentrer chez eux.

Dans les hôpitaux du sud de la bande de Gaza, les convois d’ambulances évacuant des blessés du nord continuent d’arriver. Mais, assure Ashraf al-Qidreh, porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, « ils n’ont plus ni la capacité d’accueil ni l’équipement » pour faire face.

– « Ça fait du bien » –
Plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits, selon l’ONU, et 1,7 million de personnes ont été déplacées, sur 2,4 millions d’habitants.

« La trêve, ça fait du bien, on espère qu’elle va durer. C’est bien quand c’est calme. Les gens veulent vivre », a confié à l’AFP Mohammed Dheir, qui a trouvé refuge avec sa famille à Rafah, dans le sud de Gaza.

Des centaines de milliers de Palestiniens du nord de Gaza se sont massés depuis le début de la guerre dans cette partie du territoire pour essayer d’échapper aux bombardements.

La trêve a permis l’accélération de l’arrivée de l’aide humanitaire à Gaza, soumis à un siège total d’Israël depuis le 7 octobre. Ces cargaisons, dont l’entrée depuis l’Egypte est soumise au feu vert israélien, arrivaient ces dernières semaines au compte-gouttes.

Des dizaines de camions ont traversé samedi le poste-frontière de Rafah pour le deuxième jour consécutif, selon des images tournées par l’AFP.

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