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SÉNÉGAL – “Le débat du troisième mandat est un faux débat” dixit Dr. Ibnou Taïmiya Sylla

Article réalisé avec la collaboration de Bamba Siaka Doh Ouattara
Le lundi 3 octobre 2022, les États membres de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) ont voté à Bucarest, en Roumanie, sur la composition de la prochaine assemblée générale de l’UIT pour les quatre prochaines années (2023-2026). Le Sénégal, a, une nouvelle fois, été réélu au Conseil de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) lors de la Conférence des plénipotentiaires. Un homme a pesé de tout son poids afin que cela arrive : le conseiller spécial du président Macky Sall chargé du Numérique: le Dr. Ibnou Taïmiya Sylla. Ze-Africanews est allé à sa rencontre. Dans cet entretien il a également répondu à nos questions politiques notamment le troisième mandat, l’élection du président de l’Assemblée Nationale, la nomination du premier ministre, la scission de Mimi Touré mais également le vote du budget 2023 au montant global de 6400 milliards de FCFA
Le président sénégalais Macky Sall a eu le nez creux en nommant comme conseiller spécial le Dr Ibnou Taïmiya Sylla. Cet homme de valeur unit de solides qualités politiques à ces autres qualités qui sont celles d’un homme d’une grande connaissance. Avec le parcours d’ingénieur qui est le sien et la grande expérience de gestion de projets complexes et de « Team Building » qu’il a acquis auprès des grandes multinationales du monde, on peut dire qu’en matière de technologie numérique, c’est l’homme qu’il fallait auprès du Président Macky Sall. Il pense, il l’a dit lui-même sur sa page Facebook dans un post daté du 26 mai 2021, bien avant les élections locales, communales et départementales du 23 janvier 2022 : mes acquis et ma formation « … me confortent dans mon aptitude à pouvoir piloter la renaissance, le développement socio-économique, culturel et environnemental de la capitale du Niani. »
L’interview intégrale à regarder ici :
Originaire de Koumpentoum dans la région de Tambacounda au Sénégal, le Dr. Ibnou Taïmiya Sylla est le fils aîné de l’imam Cheikh Soubky Sylla. Issu d’une grande lignée de marabout, très tôt, Ibnou Taïmiya Sylla apprend le Coran et la sunna du prophète Mohammed. Ayant grandi entre Koumpentoum et Dakar, il obtient son baccalauréat au Lycée Seydou Nourou Tall (ex Lycée d’application de l’Ecole Normale Supérieure). Il part pour Tunis, entre à l’École Supérieure des Postes et télécommunications de Tunis et obtient son Diplôme d’ingénieur des Télécommunications en 1990. En 1996, il obtient sa graduation en Master de Sciences Appliquées (Option Micro-ondes/ Electronique Spatiale), suivi d’un PhD en Sciences Appliquées (Option : Micro-électronique) obtenu en 1999 à l’école Polytechnique de Montréal. Par ailleurs, il est titulaire d’un Master en Electronique Spatiale de Montréal, d’un Master en MBA en Finance et leadership stratégique de l’Université de Dallas. En plus d’être expert de la technologie « Internet of things », il est aussi consultant pour de nombreux start-ups internationales et Agences de régulation gouvernementales. Président du parti DISSO – « mouvement pour l’espoir et le développement » lors des élections locales du 23 janvier où il a été élu à la mairie de Koumpentoum et finalement la mouvance présidentielle « DEFAR SA GOX ».
Dr. Ibnou Taïmiya Sylla s’est fortement imbibé de ses expériences à l’étranger. Il s’est donc fixé pour objectif de faire atteindre au Sénégal l’émergence économique et sociale. Ceci passe inéluctablement dans l’amélioration des conditions de vie des populations rurales. Cet homme n’a pas attendu d’entrer en politique pour apporter sa contribution aux couches les plus démunis de la population sénégalaise. Son Parti Diisoo, – Mouvement pour l’Espoir et le Développement -, entend promouvoir une nouvelle perception de l’interaction entre le gouvernement et les citoyens. Dans cette voie, il compte contribuer à l’émergence économique et sociale du Sénégal ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie des populations sénégalaises. Avec son équipe de Diisoo-MED, il s’est fixé pour objectif d’implanter un nouveau projet de société qui favorisera la construction d’un Sénégal prospère et respecté dans le concert des nations.



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SÉNÉGAL – Barros Edgar : du foot à la création de contenu

À 26 ans, Edgar Barros fait partie de cette jeune génération talentueuse d’Africains qui refusent de se laisser enfermer dans une case. Grâce à ses contenus très suivis sur les réseaux sociaux, il s’est forgé une véritable popularité. Alors que tout le prédestinait à une carrière de footballeur, Barros est aujourd’hui un créateur de contenu, suivi par plus de 460 000 personnes. Ses vidéos cumulent des millions de vues. Il vient de sortir son premier ouvrage “Vamos comme Barros) qui parle des ses voyages en Asie.
De la pelouse aux réseaux sociaux
Né en France d’un père sénégalais et d’une mère espagnole, Edgar Barros commence très tôt le football. Très vite, il intègre l’US Torcy, un club formateur reconnu, où il évolue aux côtés de Randal Kolo-Muani. À 19 ans, un accident le met sur la touche : une rupture des ligaments croisés. Cette blessure l’oblige à une longue rééducation. Cependant, il ne veut rien lâcher. Il continue en Régional 1 à Meaux, puis au Val d’Europe. En 2023, il rejoint Avranches avant de signer à l’AS Vitré. Mais, il comprend que son vrai terrain de jeu, c’était le monde. Depuis son premier voyage au Mali, tout change. Désormais, il veut explorer le monde, comprendre les gens, ressentir ce qu’ils ressentent. Dans une interview accordée à Ze-Africanews, il confie : “J’ai cru que le foot était toute ma vie…” Il finit par comprendre, dit-il : “ Ce que je recherchais, c’était plus qu’un but marqué : c’était l’envie de marquer l’histoire.”
Une reconversion réussie
Après avoir mis un terme à sa carrière sportive, Edgar Barros développe une activité de créateur de contenu. Sur les réseaux sociaux, il partage des vidéos et des analyses qui mettent en lumière la richesse des cultures africaines, en particulier sénégalaise. Son approche singulière lui permet de fédérer une large communauté. Pour ne pas s’arrêter là, il publie un ouvrage : “Vamos Comme Barros”. Ce livre est un carnet de route illustré qui mêle anecdotes, photos, tips et QR codes pour revivre ses aventures en vidéo. Il y raconte ses périples en Malaisie, en Thaïlande et en Corée du Sud.
Barros, tisseur de ponts entre les identités
Après avoir troqué les crampons contre la caméra, Barros veut vivre pleinement de cette nouvelle vocation. En novembre 2020, il crée son entreprise, enregistrée sous le nom “BARROSJR”, spécialisée dans l’édition de revues et périodiques. Il raconte à travers les outils numériques les histoires des gens, souvent méconnues. En cela, on peut dire qu’il est passeur de culture. Il met en avant les personnes souvent méconnues. Il promeut la culture sénégalaise et montre une autre image de l’Afrique et des Africains partout où il va. Son crédo : valoriser la richesse du patrimoine africain à travers des récits, des analyses, des témoignages, et surtout, un style personnel, direct et immersif.
A LA UNE
SÉNÉGAL – Le parti la Nouvelle Responsabilité participera au dialogue national

Dans un communiqué rendu public dimanche 18 mai, la Nouvelle Responsabilité (NR), parti dirigé par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a officiellement annoncé sa participation au dialogue national convoqué par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette décision intervient dans un contexte politique tendu où plusieurs formations politiques ont déjà fait connaître leurs positions divergentes sur cette initiative présidentielle.
Une participation conditionnée par des ambitions plus larges
Si la Nouvelle Responsabilité (NR) confirme bien sa présence aux discussions à venir, elle ne manque pas de souligner que le cadre proposé lui semble trop restreint. « La thématique centrale portant sur le système politique revêt une importance certaine, mais elle demeure insuffisante pour répondre, à elle seule, aux attentes profondes et légitimes des Sénégalaises et des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué.
Le parti d’Amadou Ba, se définissant comme « une force politique incontestable », propose ainsi d’élargir significativement l’agenda des discussions pour y inclure plusieurs préoccupations économiques et sociales qu’il juge prioritaires :
La dette publique et la maîtrise du déficit budgétaire ;
L’équité fiscale ;
L’emploi et l’employabilité des jeunes ;
Les dynamiques migratoires ;
Le développement durable ;
Le pouvoir d’achat et la cherté de la vie ;
La préservation des libertés fondamentales ;
Un positionnement stratégique dans l’échiquier politique
Cette annonce intervient alors que le paysage politique sénégalais reste divisé sur l’opportunité même de ce dialogue. En acceptant d’y participer tout en cherchant à en redéfinir le périmètre, la Nouvelle Responsabilité adopte une posture à la fois constructive et critique qui pourrait lui permettre de se démarquer.
« Notre participation s’inscrit dans une dynamique de contribution critique et constructive, dans un contexte politique, économique et social particulièrement préoccupant qui nécessite rapidement des mesures d’apaisement« , précise le parti, faisant ainsi allusion aux tensions qui traversent la société sénégalaise.
Une vision républicaine revendiquée
La Nouvelle Responsabilité(NR) rappelle son attachement à son crédo « JAMM AK NJARIN » (paix et prospérité partagée) et insiste sur sa conception du dialogue national comme « un instrument républicain de pacification, de renforcement de la démocratie et de consolidation de l’État de droit ».
A LA UNE
BURKINA FASO – Ouagadougou et Dakar mutualisent leur force pour une lutte conjointe contre le terrorisme

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko a effectué, ce vendredi 16 mai 2025, sa première visite officielle au Burkina Faso. Lors de cette visite, il a réaffirmé au capitaine Ibrahim Traoré la volonté du Sénégal à apporter son soutien face à la menace terroriste dans le Sahel.
En visite officielle à Ouagadougou, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a été reçu en audience par le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré. Accompagné de trois membres de son gouvernement — Yassine Fall, ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Birame Diop, ministre des Forces armées, et Khady Diène Gaye, ministre des Sports — Le chef du gouvernement sénégalais a multiplié les échanges diplomatiques au sommet.
Cette première visite au Burkina Faso s’inscrit dans un contexte de forte tension sécuritaire dans la région. À l’issue de son entretien avec le président Traoré, Ousmane Sonko a tenu à exprimer “la solidarité du peuple sénégalais envers le peuple burkinabè, face à cette épreuve qui lui est imposée, qu’il n’a pas choisie”. Par ailleurs, il a apporté un “soutien absolu” aux autorités de transition et affirmé la disponibilité du Sénégal à envisager “toute possibilité de collaboration et de soutien” face à la menace terroriste. Il a aussi insisté sur la nécessité d’une riposte solidaire et structurée ; car, souligne-t-il : “Aucun de nos pays ne peut échapper à cette gangrène”.
Ousmane Sonko, dans ses déclarations, souhaite une approche collective de la sécurité en Afrique de l’Ouest. Aussi déclare-t-il : “Il est illusoire de croire que la menace sécuritaire s’arrêtera aux frontières du Burkina Faso, du Mali ou du Niger. C’est une lutte de toute l’Afrique de l’Ouest”.
Ousmane Sonko n’a pas seulement parlé à l’endroit de Ouagadougou. Il s’adressait également à Bamako et à Niamey.
En marge des questions diplomatiques, la visite de le Premier ministre sénégalais revêt aussi une dimension historique. En effet, ce samedi 17 mai 2025, il a pris part à l’inauguration du Mausolée Thomas Sankara, figure emblématique du panafricanisme et de ses 12 compagnons à Ouagadougou. Pour le Premier ministre sénégalais, Thomas Sanka qui fait partie de ses maîtres penseurs “ illumine depuis quelques décennies tous les combats panafricanistes et souverainistes du continent”. Il a également prévu de rencontrer la communauté sénégalaise vivant au Burkina Faso.
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