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CENTRAFRIQUE

CENTRAFRIQUE : La Cour constitutionnelle confirme la réélection de Faustin-Archange Touadéra

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C’est officiellement ce lundi 18 janvier 2021 que la Cour constitutionnelle centrafricaine a validé la réélection du président Faustin-Archange Touadéra. Ce dernier avait eu un score de 53,16% des suffrages, lors du scrutin présidentiel du 27 décembre 2020 dès le premier tour. 

La Cour a ainsi rendu sa décision concernant la présidentielle qui s’est tenue le  27 décembre 2020. Pourtant les membres de l’opposition avaient vigoureusement rejeté ces résultats invoquant des “fraudes massives” et l’impossibilité de certains citoyens centrafricains de ne pas avoir pu exercer leur droit de vote à cause de l’insécurité qui prévaut dans le pays. Des groupes rebelles, au nombre de six, avaient formé une coalition deux semaines avant le premier tour. Ils avaient entrepris de marcher vers Bangui la capitale pour empêcher la tenue des élections.  Ce lundi encore alors que la Cour constitutionnelle publiait les résultats, leurs bureaux étaient sous haute surveillance par mesure de sécurité. 

De ce fait, l’ensemble des requêtes de l’opposition ont été écartées à cause selon la Cour pour de manque de preuves. Elle avait dénoncé les irrégularités du déroulement du scrutin présidentiel et législatif.

Avec cette confirmation des résultats, la Cour constitutionnelle a revu à la baisse le taux de participation. Il est passé de 76,31% annoncé à 35,25% aujourd’hui. Le président sortant Faustin-Archange Touadéra a été crédité de 53,16%  et son principal challenger, Anicet-Georges Dologuélé a eu 21,69%.

Il reste désormais au nouveau chef de l’Etat de s’atteler à ramener la sécurité et la paix dans le pays et de réconcilier les centrafricains. 

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A LA UNE

CENTRAFRIQUE – La Cour pénale spéciale débute officiellement son second mandat

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Créée en 2018 afin d’enquêter, instruire et juger les violations graves des droits humains et du droit international humanitaire commis sur le territoire de la République Centrafricaine depuis le 1er janvier 2003, cette cour hybride fait aujourd’hui l’objet de controverse. À l’aube de son second mandat, les victimes pensent que la CPS n’a pas pleinement rempli son rôle. Pourtant, la juridiction dresse un bilan satisfaisant en dépit de quelques difficultés.

La Cour pénale spéciale a été créée dans un contexte où l’impunité bat son plein en République centrafricaine. Cette cour hybride avait suscité de grands espoirs parmi les victimes qui avaient soif de la justice après des décennies crises. Cinq ans après sa création, Étienne Oumbam, l’une des victimes président de l’association des victimes unies de Centrafrique dresse un bilan mitigé.

« La CPS a certes tenu un procès soldé par la condamnation de trois de nos bourreaux, mais c’est insignifiant pour un mandat de cinq ans. Presque tous nos bourreaux sont dans la nature, certains sont là, ils ne sont même pas inquiétés. Les victimes ne sont pas encore convaincues du travail de cette cour ».

La CPS de son côté note un bilan satisfaisant avec 43 arrestations, un procès et 24 dossiers en instruction. Pour les cinq prochaines années, Gervais Opportini Bodangaï présente les perspectives. « En première position, c’est l’ouverture d’un deuxième procès. Cette ouverture de procès va se dérouler avant la fin de l’année 2023. Et je note encore qu’il y a plus de 40 mandats d’arrêt qui sont en cours d’exécution concernant des crimes graves commis sur le territoire de la République centrafricain. »

Pour ce second mandat, la CPS souhaite recruter d’autres magistrats et des conseillers juridiques pour renforcer son équipe. En terme de contribution, elle a reçu mardi dernier un financement de près de 3 milliards fcfa de la part des Etats-Unis.

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AFRIQUE CENTRALE

CENTRAFRIQUE : Les rebelles encerclent la capitale, la situation est “apocalyptique”

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La situation à Bangui, la capitale de la République centrafricaine (RCA), est « apocalyptique ». Selon l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé, les forces rebelles ont encerclé la ville. Elles contrôlent maintenant les deux tiers du pays.

La violence couve en Centrafrique où les rebelles gagnent du terrain. En effet, deux tiers du pays est entre leurs mains. C’est l’ex-Premier ministre Martin Ziguélé qui sonne l’alerte affirmant que les combats sont quotidiens dans tout le pays et qu’il ne peut pas quitter Bangui sans une escorte armée. Selon les chiffres de l’Organisation des Nations Unies (ONU), plus de 200 000 personnes ont fui leurs foyers depuis que le conflit a éclaté le mois dernier.

Les forces gouvernementales soutenues par les troupes de l’ONU, russes et rwandaises défendent actuellement la ville qui est en état d’urgence depuis début janvier. Au moins 12 000 soldats de la paix sont déjà sur le terrain en RCA.

Pour Martin Ziguélé, la préoccupation majeure consiste pour le moment à sécuriser la principale voie d’approvisionnement entre Bangui et l’est du Cameroun. « Je ne peux pas quitter Bangui sans une escorte militaire lourdement armée », a-t-il déclaré qualifiant la situation d’« Apocalyptique ». Un porte-parole du HCR, à Genève, a déclaré que les attaques des rebelles avaient entravé l’accès humanitaire à Bangui et que de nombreuses personnes sont maintenant confrontées à des « conditions désastreuses ».

Les forces rebelles qui entourent actuellement Bangui contestent la validité de la réélection du président Faustin Archange Touadéra en décembre.

Lors de sa première adresse à la Nation après sa réélection officielle, le Président Touadéra avait appelé à la réconciliation nationale et tendu la main à l’opposition démocratique. En revanche, il avait fermement condamné l’offensive rebelle déclenchée huit jours avant la Présidentielle. « Les auteurs, coauteurs et complices présumés de ces crimes imprescriptibles commis contre le peuple centrafricain seront recherchés, arrêtés et traduits devant les juridictions compétentes », avait-il déclaré.

Il a accusé l’ancien Président François Bozizé, dont la candidature à la Présidentielle avait été invalidée par la Cour constitutionnelle, d’être derrière les rebelles, d’avoir réuni les moyens et mis le feu au pays.

Depuis qu’ils ont juré de « marcher sur Bangui », les rebelles menaient jusqu’ici des attaques sporadiques mais parfois violentes, généralement loin de la capitale, même si deux attaques simultanées d’environ 200 assaillants ont été repoussées le 13 janvier à Bangui.

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AFRIQUE CENTRALE

CENTRAFRIQUE : L’URCA d’Anicet Georges Dologuélé maintient sa participation aux législatives

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Le bureau politique de l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) a annoncé, mercredi 3 février, le maintien de la participation du parti au second tour des Législatives et aux prochaines élections partielles. Une décision qui tranche d’avec la position de la Coalition de l’opposition COD-2020, dont fait partie l’URCA, qui a suspendu sa participation au processus en cours.

La coalition de l’opposition centrafricaine COD-2020 a pris la décision de suspendre sa participation aux Législatives. Elle dénonce « un simulacre » électoral après que la Cour constitutionnelle a rejeté la plupart de ses requêtes en annulation pour le 1er tour des élections. Contre toute attente, l’URCA d’Anicet Georges Dologuélé a décidé de maintenir sa participation auxdites joutes électorales.

 « Certes nous dénonçons les irrégularités qui ont marqué le premier tour. Mais pour défendre nos idées, il nous faut être présent à l’Assemblée », a expliqué l’un des porte-parole d’Anicet Georges Dologuélé, Wilfriedo Mescheba.

Cette annonce, qui a eu l’effet d’une bombe, a jeté le trouble, mercredi, au sein de la COD-2020. « La décision de se retirer des législatives a été prise à l’unanimité, et en présence du vice-président de l’URCA », a réagi Nicolas Tiangaye. Si les divergences sont fréquentes au sein de la coalition de l’opposition, c’est la première fois que l’URCA manifeste ouvertement son désaccord.

Le lundi 1 fevrier, la Cour constitutionnelle a validé 22 sièges sur les 140 au premier tour et a annulé le scrutin dans 13 circonscriptions. L’opposition dénonce un processus électoral calamiteux et appelle à la reprise des élections couplées.

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