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ECONOMIE

MADAGASCAR : Deux projets d’un montant total de 54 millions de dollars

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Les financements accordés par les partenaires techniques et financiers sont effectivement utilisés dans des projets de développement. Le gouvernement bénéficie de la confiance des bailleurs de fonds. Le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato l’a réitéré au CCI Ivato lors de la signature de deux conventions de financement entre la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’Etat malgache. Par Midi Madagasikara

Secteurs importants

D’un montant total de 54 millions USD, ces deux projets concernent deux secteurs importants de l’économie que sont l’agriculture et l’industrie. Le Projet de Développement de la Zone de Transformation Agro-industrielle du Sud-ouest de Madagascar (PTASO) est financé à hauteur de 27 millions USD. Un projet qui aura son pesant d’or pour les régions du Sud du pays, puisqu’il permettra de promouvoir les chaînes de valeur agricoles notamment celles du riz, du pois de cap, du maïs, des produits halieutiques et des petits ruminants. Et ce, à travers la mise en place d’infrastructures et à l’incitation du secteur privé à soutenir la transformation industrielle. On peut citer, entre autres, la création de la plateforme agro-industrielle de Toliara et du centre d’agrobusiness de Tandadave, l’amélioration des infrastructures de production agricole, le renforcement des capacités des filières agro-industrielles… Ces actions auront pour résultats la création de richesses et d’emplois, l’amélioration de la sécurité alimentaire, et la réduction de la malnutrition chronique dans le sud-ouest de Madagascar. Le PTASO couvrira une superficie agricole de 83 000 Ha et aura des retombées concrètes sur le quotidien de 152 000 bénéficiaires directs et 460 000 bénéficiaires indirects dont 54,7% de femmes.

Appui direct

Le Projet d’Appui à l’Industrialisation et au Secteur Financier (PAISF) est quant à lui financé par un prêt de 17 millions USD de la BAD. Venant en appui direct au Plan Emergence de Madagascar, ce projet est orienté vers le secteur industriel considéré comme essentiel pour renforcer la résilience de Madagascar et pour réduire de façon significative la pauvreté par la création d’emplois décents et la promotion de l’investissement. Par ailleurs, la PAISF met l’accent sur le rôle du secteur financier dont l’accès doit être facilité aux petites et moyennes entreprises pour favoriser leur intégration dans les chaînes de valeur industrielles. Dans sa mise en œuvre, le PAISF devrait favoriser les conditions de l’investissement privé dans le secteur manufacturier de Madagascar, notamment dans les filières où le pays dispose d’avantages comparatifs, comme le textile et l’agroalimentaire. Le projet pourra aider à accélérer le développement des Zones d’Émergence Industrielles (ZEI) qui permettront de capitaliser ces avantages comparatifs et de développer des chaînes de valeur dans la perspective de la zone de libre échange continentale et attirer les investisseurs internationaux.

A bon escient

Ces deux projets traduisent en tout cas, l’excellence des relations entre Madagascar et la BAD. « La BAD continuera à œuvrer pour le développement de Madagascar », a déclaré son représentant résident, Mohamed Abdallah Cherif. Pour sa part, le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandranto a réitéré que le gouvernement travaille réellement pour le développement du pays et utilise les fonds à bon escient. « Les fonds sont effectivement utilisés par les départements ministériels concernés par les projets de développement financés », a –t-il précisé.

Source Midi Madagasikara / Par R.Edmond.

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A LA UNE

NUMÉRISATION DES PROCÉDURES DE DEMANDE DE VISA – Le visa Schengen de l’UE sera mis en ligne d’ici 2026

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SchengenVisaInfo, l’Union européenne va faire un grand pas vers  » la numérisation des procédures de demande de visa Schengen ». En effet, le Conseil de l’UE a  approuvé lundi dernier 14 novembre 2023 deux nouveaux règlements notamment  » la numérisation des procédures de demande de visa Schengen, abandonnant également les rendez-vous au consulat et les vignettes-visa ».

 » Entre 22 et 25 millions de demandes de visa dans le monde seront traitées via cette plateforme au moment de son lancement. Les candidats et les États membres bénéficieront de cette plateforme car elle leur permettra d’économiser du temps et de l’argent », a informé SchengenVisaInfo.

En 2026, la plateforme de demande de visa européenne et le visa numérique coexisteraient. Après la fin de la période de transition (fin 2028), toutes les demandes de visa seraient déposées en ligne via la plateforme de demande de visa de l’UE (sauf quelques cas exceptionnels pour lesquels une procédure papier resterait possible).

Cette plateforme va constituer une véritable  » révolution dans le secteur des demandes de visa européen, qui va complètement remodeler l’expérience des voyageurs lors de l’obtention d’un visa Schengen, le rendant non seulement moins cher, mais aussi moins consommateur de temps et d’énergie, et donc moins stressant. La plateforme éliminera également la possibilité de refus pour une demande adressée à la mauvaise ambassade ».

Quels sont les points forts de la numérisation des visas Schengen ?

Les voyageurs peuvent effectuer toutes les procédures de visa Schengen sur une seule plateforme unifiée; fini les tracas liés aux documents physiques, les candidats n’auront pas besoin d’imprimer de nombreux documents, car les formulaires numériques suffiront; les frais de visa seront payés en ligne; les vignettes visa traditionnelles sur les passeports seront remplacées par des codes-barres numériques etc…

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BANQUE

BANQUE – Le Groupe Ecobank et African Guarantee Fund Signent Un Accord Transformateur De Partage

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Ecobank, le principal groupe bancaire panafricain, et African Guarantee Fund (AGF), une institution panafricaine spécialisée dans l’octroi de garanties, ont uni leurs forces dans le cadre d’un accord novateur de partage des risques d’un montant de 200 millions USD, visant à stimuler la croissance économique et à soutenir les entreprises – notamment les PME détenues par des femmes – sur le continent.


Les deux organisations ont signé un accord de partenariat stratégique aujourd’hui en marge de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS) à Lomé, au Togo, en présence de leurs dirigeants.
L’accord de partage de risque de 200 millions USD marque le troisième renouvellement du partenariat entre Ecobank et AGF. La garantie initiale apportée par AGF en 2013 couvrait sept pays avec un portefeuille garanti total de 50 millions USD. En 2018, la portée de la garantie s’est élargie pour englober 14 pays, ce qui s’est traduit par des décaissements cumulés de 230 millions USD depuis lors. Le partenariat renouvelé porte désormais sur 27 pays au sein du réseau africain de Ecobank, offrant une couverture de 50 % pour les PME éligibles sur l’ensemble des marchés cibles.
En s’appuyant sur le vaste réseau et l’expertise financière de Ecobank et en les associant à l’expérience reconnue d’AGF en matière d’atténuation des risques, cette collaboration vise à relever les défis auxquels sont confrontées les PME pour accéder à un financement abordable.
 
 
Les points forts du partenariat sont les suivants :
1. Une couverture de garantie améliorée à 75 % pour le financement des entreprises dirigées par des femmes et les projets verts: Des conditions favorables ont été fixées afin d’accélérer la mise en œuvre d’un plus grand nombre de transactions liées aux entreprises dirigées par des femmes et aux projets verts, avec des coûts réduits.
2. Augmentation de la capacité de prêt : La facilité de 200 millions USD permet à Ecobank d’augmenter considérablement sa capacité de prêt aux PME, lui donnant la possibilité d’accorder davantage de facilités de crédit aux PME qui souhaitent se développer, innover et contribuer à la création d’emplois.
3. Atténuation des risques : AGF jouera un rôle central dans l’atténuation du risque de crédit associé aux prêts aux PME, en instaurant un environnement plus propice pour que les institutions financières soutiennent ces entreprises sans compromettre leur profil de risque.
4. Inclusion financière : En dirigeant les fonds vers les PME, la collaboration s’aligne sur des objectifs plus larges d’inclusion financière, permettant à un large éventail d’entreprises, notamment celles situées dans des zones mal desservies et éloignées, d’accéder aux ressources financières nécessaires à leur croissance.
5. Impact économique : L’accord de partage des risques, d’un montant de 200 millions USD, devrait avoir un effet d’entraînement sur divers secteurs, contribuant à l’essor de l’activité économique, à la création d’emplois et au développement durable à travers l’Afrique subsaharienne.
Commentant ce partenariat, Jeremy Awori, directeur général du Groupe Ecobank, a exprimé son enthousiasme quant à l’impact potentiel sur les PME et le paysage économique général : « Notre partenariat renforcé avec African Guarantee Fund marque une étape importante dans notre engagement à soutenir les PME à travers l’Afrique en leur proposant des financements abordables. Grâce à ce partenariat, nous prenons des mesures audacieuses pour améliorer le financement vert et le financement des entreprises dirigées par des femmes. Ce faisant, nous visons à éliminer les exigences rigoureuses et restrictives en matière de garanties, qui entravent particulièrement l’accès au crédit des entreprises orientées sur les femmes ».
Jules Ngankam, directeur général de African Guarantee Fund Group, a salué le partenariat de longue date entre AGF et le Groupe Ecobank ainsi que son impact transformateur sur les PME : « Le renouvellement de notre partenariat avec le Groupe Ecobank, qui couvre désormais 27 pays, illustre l’importance des mécanismes de partage des risques que les banques devraient mettre à profit pour développer leur portefeuille de PME. Ce partenariat catalysera près d’un milliard d’USD de financement pour les PME, qui sont les véritables moteurs de la croissance des économies africaines ».
Le programme Ellever de Ecobank bénéficiera aussi largement de notre programme ‘Garantie pour la croissance’ de l’AFAWA afin de stimuler de manière significative le financement des PME dirigées ou détenues par des femmes », a-t-il ajouté.
L’accord de partage des risques, d’un montant de 200 millions USD, est voué à devenir une initiative de référence dans le paysage financier de l’Afrique subsaharienne, démontrant les efforts de collaboration d’acteurs clés pour stimuler la croissance économique et encourager l’esprit d’entreprise. Les pays couverts par le partenariat, classés par ordre alphabétique, sont les suivants : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Guinée équatoriale, Kenya, Mozambique, Nigeria, Ouganda, République centrafricaine, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Sud-Soudan, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie et Zimbabwe.

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BANQUE

AFIS AWARDS 2023 – La Brvm est lauréate du prix Innovative Deal of the Year

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La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), a reçu le Prix de l’Innovative Deal of the Year de l’AFIS AWARDS 2023, conjointement avec la SGI EDC Investment Corporation. C’était à l’occasion de l’African Financial Industry Summit (AFIS), tenu à Lomé (Togo), les 15 et 16 novembre 2023.

Un communique de la Brvm renseigne que ce prix est attribué relativement au succès de l’introduction à la BRVM de Orange Côte d’Ivoire, le 30 décembre 2022, avec une capitalisation record à l’introduction de 1538,19 milliards de Francs Cfa.

Le document rapporte que la distinction faite à la BRVM à travers le Prix « Innovative Deal of the Year » traduit la reconnaissance de l’industrie financière africaine à une opération rare ces derniers temps sur les marchés (privatisation partielle par IPO) qui a permis de hisser la place boursière de l’UEMOA à la cinquième place des bourses africaines en termes de capitalisation en septembre 2023.
Dr Edoh Kossi AMENOUNVE a exprimé toute la reconnaissance de la BRVM, de son Conseil d’Administration, de sa Direction Générale et de l’ensemble de son personnel qui sont honorés de recevoir cette distinction. Elle vient couronner les efforts entrepris depuis plusieurs années en termes de promotion du marché financier régional et d’innovation.

Dr AMENOUNVE a saisi l’opportunité pour témoigner sa profonde gratitude au Gouvernement ivoirien et à son Comité de Privatisation dont il a salué la vision et le leadership. Il a tenu à les remercier pour leur permanente sollicitude à l’égard de la BRVM. L’offre publique de vente des actions de Orange Côte d’Ivoire a été arrangée et conduite par la SGI EDC Investment Corporation (Groupe Ecobank) co-lauréat du prix.

Initié par Jeune Afrique Media Groupe (JAMG) en partenariat avec Mazars, l’AFIS Awards récompense chaque année cinq catégories d’entreprises et individus qui ont fortement contribué à la croissance du secteur financier africain.

Le prix « Innovative Deal of The Year » récompense les acteurs de l’investissement africain et valorise une opération financière d’envergure qui s’est distinguée notamment par sa structuration, sa dimension stratégique et son impact sociétal.

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