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MALI – Ibrahim Boubacar Keïta, un homme aux méthodes controversées

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Ibrahim Boubacar KÉÏTA

L’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta est décédé le dimanche 16 janvier 2022 à son domicile de Bamako à l’âge de 76 ans. Ze Africanews vous plonge dans la carrière de l’homme d’État, depuis ses débuts en politique jusqu’à son accession au siège de président du Mali entre 2013 et 2020 et au putsch qui l’a renversé.  

Ibrahim Boubacar Keïta, souvent connu sous le nom de IBK, faisait partie de la gauche et à à connu une carrière assez singulière sous la présidence de Alpha Oumar Konaré, premier président (1992-2002) de l’ère démocratique du Mali. Il a été Premier ministre de 1994 à 2000.

Il a été candidat malheureux au scrutin présidentiel de 2002 mais il a su continuer à solliciter le suffrage des Maliens jusqu’à être élu chef d’État en 2013. Au mois de septembre 2018, il a encore été porté à la tête du pays pour un second mandat dans un pays toujours en proie aux attaques djihadistes. La Cour constitutionnelle l’a proclamé le 20 août 2018 vainqueur de la présidentielle avec 67,16% des suffrages au second tour du 12 août, pour 32,84% à l’ancien ministre des Finances Soumaïla Cissé. Toutefois, 

IBK était alors confronté à la violence djihadiste puisque le nord du pays était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda. Il a fallu l’intervention des troupes françaises en janvier 2013 à travers l’opération Serval qui a permis de tuer ou chasser une bonne partie des djihadistes. 

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IBK a été renversé le 18 août 2020 par un putsch dirigé par le colonel Assimi Goïta au terme de plusieurs mois de manifestations contre la corruption et l’impuissance de l’État face à l’insécurité. « Je ne souhaite qu’aucun sang ne soit versé pour mon maintien aux affaires« , avait affirmé IBK en admettant sa démission forcée. 

La communauté internationale ainsi que la Cedeao ont condamné le coup d’État perpétré contre le président qui, selon eux, était démocratiquement élu. 

Avec une santé qui se dégradait de plus en plus, l’homme plique malien, victime d’AVC a été évacué aux Emirats arabes le 1er septembre 2018. « Il a été convenu (…) de permettre l’évacuation sanitaire d’Ibrahim Boubacar Keïta pour des raisons humanitaires pour une durée maximum d’un mois« , pouvait-on lire dans la déclaration du Comité national de salut public (CNSP), créé par les militaires au pouvoir.

Il a finalement rendu l’âme après un accident ischémique transitoire, sorte d’AVC cérébral de courte durée mais qui peux conduire vers  un infarctus.

       

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