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AFRIQUE DU SUD – Vers le retrait de 63 000 taxis illégaux de la circulation

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Le ministre sud africain des Transports, Fikile Mbalula, veut retirer, sur trois ans, 63 000 taxis illégaux de la circulation. Ce projet entre dans le cadre d’un programme national d’assainissement du secteur dénommé « Taxi Recapitalisation Programme » (TRP).

L’Afrique du Sud compte retirer de la circulation, d’ici 2024, 63 000 taxis illégaux. L’annonce a été faite par le ministre sud africain des Transports, Fikile Mbalula, qui s’exprimait lors du débat sur le discours sur l’état de la nation tenu au Parlement le 13 février 2021. A l’en croire, le TRP avait été revu à la sortie du lekgotla (conférence nationale) du taxi organisé en octobre 2020.

« C’est grâce à ce programme TRP repensé que nous allons atteindre les objectifs de retrait de 63 000 taxis d’ici 2024 tout en mettant en œuvre un nouveau modèle de financement des transports publics qui inclut l’industrie du taxi à partir du prochain exercice », a-t-il déclaré, ajoutant que la mise en œuvre des conclusions de la conférence nationale permettra de placer l’industrie du taxi sur une nouvelle trajectoire. 

L’Afrique du Sud compte près de 200 000 taxis. Ce secteur génère plus de 40 milliards de rands (2,7 milliards USD) de revenus par an. Mais, plus du quart des taxis en circulation opèrent sans licence d’exploitation et ne paient aucun impôt.

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Le TRP prévoit un accompagnement financier compensatoire pour le retrait des taxis illégaux. Ce, afin de permettre aux propriétaires d’acquérir de nouveaux véhicules répondant aux normes. En juin 2015 déjà, le ministère des Transports avait retiré 61 254 anciens taxis de la circulation contre le paiement total de 3,4 milliards de rands d’indemnités.

Dans le cadre des résolutions du lekgotla, le gouvernement sud-africain entend, en outre, aligner le secteur du taxi sur le plan directeur national de l’industrie automobile. Ce dernier prévoit la mise en circulation de 60% de véhicules fabriqués localement.

Par ailleurs, pour une meilleure autonomisation et une meilleure autorégulation, il est également prévu la création d’un nouvel organisme de coordination unique pour l’industrie. Celui-ci remplacera le Conseil national sud-africain des taxis (Santaco), fondé en 2001 et dont l’autorité est régulièrement contestée par les membres.

       

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