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ECONOMIE

CÔTE D’IVOIRE : Janngo, 1er social startup studio africain, lance Jexport afin d’accélérer l’accès au marché régional & international des PME africaines.

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En doublant ce lancement d’un partenariat stratégique avec l’Agence Côte d’Ivoire PME, Janngo concrétise sa volonté d’apporter une solution holistique aux enjeux essentiels des PMEs en termes d’accès au marché, d’accès au capital et de renforcement des capacités

Grâce à Jexport (www.Jexport.ci), sa plateforme d’import-export clé-en-main, Janngo (www.Janngo.africa) apporte une solution aux problématiques de compétitivité des Petites et Moyennes Entreprises en Côte d’Ivoire afin de démocratiser l’export et d’accélérer leur intégration aux chaînes de valeur régionales et mondiales. En doublant ce lancement d’un partenariat stratégique avec l’Agence Côte d’Ivoire PME (http://AgenceCIPme.ci), Janngo concrétise sa volonté d’apporter une solution holistique aux enjeux essentiels des PMEs en termes d’accès au marché, d’accès au capital et de renforcement des capacités.

A la veille de l’ouverture d’Africa 2018 (https://bit.ly/2ATioo7) et de The Intra-African Trade Fair (https://bit.ly/2N0GsbN), Janngo annonce le lancement de Jexport (www.Jexport.ci) en Côte d’Ivoire, une plateforme digitale permettant d’une part, aux PMEs et acteurs économiques locaux d’exporter au meilleur prix et dans le monde entier; et d’autre part, aux transitaires et transporteurs de massifier leurs volumes, de réduire leurs coûts et d’optimiser leur capacité de transport sur les corridors clés. Ce lancement cristallise la naissance d’un écosystème au service des PMEs ivoiriennes à travers la signature d’un accord-cadre avec l’Agence Côte d’Ivoire PME créée en juillet 2018 sous l’égide de S.E.M. Souleymane DIARRASSOUBA, Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME.

Une plateforme dédiée à l’import-export permettant aux PMEs ivoiriennes d’obtenir les meilleurs prix et aux professionnels du secteur logistique de massifier leurs volumes et d’optimiser leur capacité de transport

Six mois après une levée d’amorçage réussie, Janngo déploie en Côte d’Ivoire sa première plateforme digitale www.Jexport.ci offrant des solutions aux problématiques d’accès au marché et de compétitivité, enjeux majeurs pour les PMEs ivoiriennes qui souhaitent exporter leurs produits.

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« Le gaspillage alimentaire mondial représente près de 40% de la production totale. Ce chiffre effarant est vrai en Afrique également mais, à l’inverse des pays développés où le gaspillage intervient surtout en aval de la chaîne de valeur, le problème se situe davantage en amont sur notre continent en raison de solutions inadaptées en termes de conservation, de transport et de commercialisation. Nous perdons ainsi près de 250 kg de nourriture par personne et par an avec des conséquences économiques, sociales et environnementales dévastatrices. Si l’on y ajoute le fait que les coûts de transport peuvent représenter jusqu’à 75% de la valeur des marchandises en Afrique contre 6 à 7% dans le reste du monde, on comprend l’enjeu crucial d’inverser la tendance. C’est une souffrance au quotidien pour nos producteurs agricoles souvent acculés par des coûts de transport prohibitifs et condamnés à écouler leur récolte à bas coûts, voire à se résigner à la voir se décomposer sous leurs yeux. » constate Fatoumata Bâ, Fondatrice & PDG de Janngo.

Dans ce contexte, la plateforme Jexport offre aux PMEs et aux acteurs économiques ivoiriens des services digitaux à fortes valeurs ajoutées leur permettant (i) de réduire leurs coûts et d’améliorer leur profitabilité en comparant plusieurs services de transport et en obtenant les meilleurs prix (ii) d’accélérer leurs ventes à l’international en améliorant leur compétitivité vis-à-vis de la concurrence internationale, (iii) d’améliorer leur productivité en gagnant du temps grâce à une approche door-to-door, (iv) d’améliorer l’expérience de leurs clients grâce à un outil tout-en-un d’aide à la décision, et (v) de les accompagner via un outil clé en main dans la gestion de leurs obligations légales et de conformité.

A cette ambition, Jexport associe les transitaires, transporteurs et autres professionnels de la logistique en leur donnant l’opportunité d’optimiser leur capacité de transport, de maximiser leurs volumes sur les corridors existants et de développer leur activité en ouvrant de nouveaux corridors. « Nous travaillons main dans la main avec la plateforme Jexport. Pour nous, c’est l’assurance de bénéficier d’un partenaire crédible au service des enjeux de la logistique en Côte d’Ivoire. C’est aussi l’assurance de développer notre activité et de toucher de nouveaux clients » témoigne Médard DOHO, Directeur de CMA-CGM Transit Côte d’Ivoire.

L’émergence d’un véritable écosystème dédié aux PMEs ivoiriennes à l’occasion de la signature d’un accord-cadre avec Agence Côte d’Ivoire PME

« Dans nos pays, les chaînes de logistique et de transport de nos PMEs manufacturières accusent un retard par rapport à celles de leurs homologues internationaux. Le présent partenariat qui va favoriser le renforcement des capacités est une réponse concrète au défi de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité du secteur privé ivoirien, levier du processus d’émergence de notre pays, la Côte d’Ivoire. » explique Salimou Bamba, Directeur Général de l’Agence Côte d’Ivoire PME.

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En Côte d’Ivoire, les PMEs génèrent près de 20% du PIB et font face à des marchés fragmentés, des coûts opérationnels prohibitifs, des chaînes de valeur peu intégrées et peu tournées vers l’international, des problématiques de capacité opérationnelle à soutenir la croissance et un faible niveau d’accès au capital-investissement pour soutenir leur développement. Pourtant, elles représentent près de 98% des entreprises et se trouvent face à des opportunités uniques, d’un contexte de marché domestique en forte croissance, d’une dynamique renouvelée d’intégration régionale et d’une demande croissante des marchés internationaux pour les produits locaux.

Le numérique comme moteur de développement économique à travers l’accélération des échanges commerciaux entre pays africains et avec le reste du monde

Alors que la CNUCED estimait en 2013 la part du commerce intra-régional en Afrique à 12% soit 5 fois moins que l’Europe avec une moyenne à 60%, il va s’en dire que la magnitude de l’opportunité pour le continent africain reste colossale, comme l’explique Fatoumata Bâ dans une tribune expliquant la thèse de Janngo sur le sujet “L’Afrique de l’Ouest face au défi de l’intégration régionale : réalités économiques et opportunités offertes par la convergence numérique”

Avec le lancement récent de la Zone de Libre-Échange Continentale (ZLEC), l’Afrique est au devant d’une opportunité historique : dépasser la fragmentation de 54 marchés nationaux afin de créer un marché unique gigantesque qui rassemblera 2,2 milliards d’habitants pour un PIB de près de 29 000 milliards de dollars en 2050. En Europe, il est estimé que la création d’un marché unique a généré entre 250 et 750 milliards d’euros de PIB supplémentaire depuis son entrée en vigueur soit jusqu’à 3 fois le PIB d’un pays comme la Malaisie en 2017. En Afrique, l’opportunité de croissance endogène grâce à l’augmentation des échanges commerciaux intra-africain se double d’une opportunité de croissance exogène massive via l’intégration aux chaînes de valeur mondiales.

« Le continent africain reste le parent pauvre du commerce mondial avec une part de moins de 3% des échanges. Dans le même temps, la croissance mondiale du e-commerce transfrontalier est particulièrement soutenue avec un marché qui atteindra près de 1000 milliards de dollars d’ici 2020. Dès lors, il apparaît fondamental de redoubler d’efforts afin de proposer des solutions innovantes en réponse aux défis considérables d’accès au marché et de se placer en posture de capturer ses opportunités et toutes leurs externalités positives en termes de développement économique et de création d’emplois sur notre continent. C’est le coeur de notre thèse chez Janngo et avec Jexport, nous apportons notre première pierre à cet édifice.» conclut Fatoumata Bâ, Fondatrice & PDG de Janngo.

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CÔTE D’IVOIRE – ONUDI, un partenaire de taille dans l’économie ivoirienne

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Crédit photo : Koaci

Le jeudi 3 avril, au Palais présidentiel, le Vice-Président ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné, a reçu, le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), Gerd Müller. Les deux hommes, avec à leurs côtés, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, ont parlé de la stratégie de relance d’une coopération vieille de plus de quatre décennies entre la Côte d’Ivoire et l’institution onusienne.

Un partenariat axé renforcé de l’innovation et l’inclusion
Le Vice-Président, M. Koné Meyliet, a échangé avec M. Müller sur les enjeux et les perspectives d’un partenariat renouvelé et qui sera surtout centré sur la transformation structurelle de l’économie ivoirienne. “La Côte d’Ivoire est une puissance économique régionale”, a souligné Gerd Müller. Aussi, les performances remarquables et la croissance soutenue du pays au cours de ces dernières années sont, selon le Directeur général de l’ONUDI, une dynamique qui mérite d’être soutenue par une coopération plus ambitieuse. C’est dans cette perspective qu’il a annoncé la signature prochaine d’un nouveau programme de partenariat dans des secteurs stratégiques : agro-industrie, énergies renouvelables et technologies innovantes. En effet, ce partenariat vise d’une part à renforcer la compétitivité du pays et d’autre part à répondre à un impératif social c’est-à-dire l’inclusion des jeunes dans le tissu économique. Toujours selon de Directeur Général de l’ONUDI : “Le développement industriel durable peut créer un monde sans faim, avec des emplois pour les jeunes et une énergie propre pour tous », a déclaré M. Müller, affirmant la volonté de l’ONUDI d’apporter des solutions concrètes aux défis globaux.

La jeunesse ivoirienne, moteur d’une transformation économique
Le vendredi 4 avril, à la Foire Made in Côte d’Ivoire (FOMCI 2025), organisée au parc des expositions d’Abidjan, le Directeur général de l’ONUDI a rendu hommage à la jeunesse ivoirienne. Lors de ses visites dans les différents stands, M. Müller a salué “le dynamisme, la créativité et la modernité” des jeunes entrepreneurs, qu’il a qualifiés de “véritables acteurs de la transformation économique du pays”. Il été frappé par un fait qu’il n’à pas manqué de souligner : “la majorité des stands sont tenus par des jeunes entreprises. C’est le signe d’un écosystème entrepreneurial en plein essor”. Pour lui, cet élan doit être soutenu par des politiques publiques, afin de structurer, accompagner et pérenniser les initiatives des jeunes.

La FOMCI 2025 : cap sur l’avenir
Placée sous le thème “Cap sur la compétitivité et l’innovation”, la FOMCI 2025 s’est tenue du 2 au 6 avril, à l’initiative du ministère du Commerce et de l’Industrie,avec à sa tête Souleymane Diarrassouba. Cette édition a mis en lumière les nouvelles orientations économiques du pays. Et parmi ces orientations, l’innovation et l’entrepreneuriat apparaissent comme des leviers incontournables. M. Gerd Müller a rappelé avec force : “ L’ONUDI est la voix des plus pauvres au sein de la communauté internationale. Nous nous battons pour une solidarité réelle, pour des investissements massifs en faveur d’un développement durable, inclusif et équitable.” Dans un monde confronté aux défis climatiques, alimentaires et sociaux, la Côte d’Ivoire et l’ONUDI affichent une ambition commune : faire du secteur industriel un instrument de transformation profonde.

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AFRIQUE – Le Salon Business AFRICA à Paris

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Après plusieurs éditions à succès, Business AFRICA revient pour une 5ème édition qui s’annonce exceptionnelle au Beffroi de Montrouge, à Paris, les 1er et 2 mars 2025. Ce grand rendez-vous de l’entrepreneuriat africain réunit chaque année à Paris des Africains et Afrodescendants du monde entier.

Bref historique de Business AFRICA
Depuis sa création en 2021, le Salon Business AFRICA n’a cessé d’attirer un public toujours plus large. Pour cette cinquième édition, il s’est imposé comme une plateforme d’échanges stratégiques entre investisseurs, entrepreneurs, leaders d’opinion et porteurs de projets. En 2023, l’événement a pris une dimension continentale en s’étendant à Dakar, marquant une étape clé de son expansion. Avec près de 300 exposants, 100 intervenants et plus de 4 500 participants depuis sa création, Business AFRICA est aujourd’hui considéré comme le plus grand rassemblement des entrepreneurs et professionnels africains d’Europe.

Des programmes impactants
Pendant ces deux jours à Paris, des experts venus du monde entier partageront des clés concrètes pour entreprendre et réussir en Afrique et dans la diaspora. De nombreuses thématiques reflétant les enjeux actuels du continent et de sa diaspora seront abordées. Elles iront de l’innovation africaine au rôle des femmes africaines inspirantes, en passant par l’intelligence financière, les relations Afrique-France et l’entrepreneuriat religieux (Islam & Business, Christian Business).

Business Africa

Un parterre de personnalités influentes
Le Salon Business AFRICA 2025 rassemblera de grandes figures du monde des affaires, de la culture et de la politique. Parmi les personnalités attendues, citons Gwenola Monteiro, Carlos Martens Bilongo et Mokobe, ainsi que Jonathan Yanghat, Priscilla Wolmer, Stanislas Zeze, Chef Hacene, Claudy Siar et bien d’autres.

Un focus sur le conflit en RDC
Le conflit entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo sera également mis en lumière. Face à la situation critique à l’Est de la RDC, Business AFRICA 2025 s’engage en permettant à deux structures associatives d’exposer au salon afin de sensibiliser et mobiliser le public en faveur des populations démunies. Cet exposé sera l’occasion pour les participants d’approfondir leurs connaissances sur les causes profondes de plusieurs décennies de guerre.

Business AFRICA, un événement respectueux des religions
En mars 2025, débutera le mois de ramadan, période importante pour les musulmans. Conscient de la diversité religieuse de son audience, Business AFRICA a pris des mesures pour être plus inclusif. Afin de garantir un cadre respectueux des pratiques religieuses, notamment pour les musulmans, deux espaces de prière seront aménagés : un pour les femmes et un pour les hommes. Aucune excuse donc pour ne pas venir ensemble bâtir l’avenir du business africain !

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SÉNÉGAL – Link Sunu Gaal : la diaspora sénégalaise pour une économie sociale et solidaire unie en Allemagne

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On assiste de plus en plus à l’émergence d’un mouvement économique social et solidaire de la part de la diaspora sénégalaise. C’est une forme d’entraide plus humaniste, à visage humain. Aussi, le 16 novembre 2024, Stuttgart a accueilli la toute première édition du “Salon Link Sunu Gaal”. Cette initiative, sous l’impulsion de l’Association International Business Conseil Invest (IBC INVEST) avait pour thème “Le retour de l’investissement productif de la diaspora allemande au Sénégal pour un Sénégal en progrès”. Et, ce fut une réussite. Cet événement, qui comptait plus d’une centaine de personnes, avait réuni des autorités locales, des experts internationaux, des entrepreneurs et surtout des membres de la diaspora sénégalaise prêts à investir au Sénégal, à bâtir un pont solide entre l’Allemagne et le Sénégal avec l’investissement comme clé de voûte suite à la rencontre du Directeur général de l’Apix SA, Bakary Séga Bathily.

Link Sunu Gala : sous le signe de l’investissement et de la solidarité
Avec des invités de marques comme Dirk Schoenberg, maire de Remseck, et aussi des leaders de l’association IBC INVEST, tels que le président international Ibrahima Badji et son secrétaire général, Salif Diedhiou, cet événement a connu un franc succès. Camille Bounama Sylla, conseiller spécial du président de la Sierra Leone, et Ibrahima Badji, consultant en développement durable, ont vraiment enrichi les débats en apportant leurs expertises ponctuées d’exemples précis. C’était du concret. En effet, l’intervenant a défini les missions prioritaires de l’association IBC INVEST, qui visent à renforcer l’économie sénégalaise et les liens avec la diaspora. En tête de liste de ces missions figure l’encadrement des futurs investisseurs. Cette action a pour but de faciliter l’insertion des jeunes dans l’économie locale sénégalaise. Ce qui va contribuer à lutter contre l’immigration irrégulière. En parallèle, l’association s’engage à créer des ponts entre les porteurs de projets et les investisseurs, qu’ils soient publics ou privés, en Allemagne ou au Sénégal. Enfin, elle promeut des projets communautaires, grâce à des initiatives économiques viables, en misant sur des approches innovantes telles que le financement participatif et les transferts de compétences. Cela va renforcer la solidarité et la coopération internationale.

Temps forts et discours marquants
Dans les différentes allocutions qui ont rythmé les interventions des uns et autres, il est apparu clairement que la clé du succès de cette initiative réside dans la collaboration et l’inspiration pour la diaspora sénégalaise. Amadou Cheikhou Diamé président d’IBC Allemagne a ouvert la voie en appelant à une collaboration renforcée entre les membres de la diaspora et l’association, en s’inspirant des modèles de réussite d’autres communautés, telles que celle des Chinois. Ensuite, Camille Bounama Sylla a parlé de son parcours : une vraie résilience qui a captivé les personnes présentes. De sa condition d’immigré sans papiers jusqu’à devenir un consultant international reconnu jusqu’à son statut social actuel : que d’échelles – sociales – il a dû gravir. À la fin de son intervention, il a exhorté la diaspora à s’unir autour d’initiatives entrepreneuriales audacieuses. Enfin, Dirk Schonberger a conclu en saluant le leadership exemplaire de la diaspora sénégalaise dans sa commune tout en promettant son soutien indéfectible pour les prochaines éditions du salon.

Alliance IBC Invest et APIX : un pari gagnant
C’est durant les Jeux Olympiques de Paris 2024 que le président de l’Association Internationale Business Conseil Invest (IBC) et le Directeur Général de l’Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux du Sénégal (APIX) se sont rencontrés, une étape décisive. Cette alliance stratégique, portée par un objectif commun de développement de l’investissement productif de la diaspora sénégalaise, se traduit par un engagement à tirer parti des conclusions issues de Link Sunu Gaal. Ces données serviront à assurer un suivi rigoureux des projets identifiés et à exploiter pleinement les opportunités. Cette collaboration témoigne d’une volonté partagée de maximiser les retombées économiques des initiatives de la diaspora pour un impact durable sur l’économie sénégalaise.

Le Sénégal, à l’ère du numérique
Au cours des trois conférences, l’une a particulièrement séduit les participants : l’intervention de Narcisse Nasser Badjim qui a parlé du devenir du Sénégal à l’ère du numérique. Après avoir souligné le rôle des technologies dans l’optimisation des investissements et l’importance de l’intégration de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans les collectivités territoriales sénégalaises, il a donné la parole à Mambaye Thiam qui a parlé des clés du succès et des défis à surmonter pour investir efficacement au Sénégal. L’IBC INVEST, a, pour sa part, détaillé ses actions dans l’ESS, qui mettent en avant le renforcement des collectivités territoriales grâce à des partenariats avec la diaspora. Ce qui, selon lui, passe par la formation des acteurs locaux aux nouvelles tendances entrepreneuriales et numériques. Et surtout, il faut trouver un moyen pour faciliter le financement de projets communautaires à fort impact social.

Link Sunu Gaal, un modèle d’économie sociale et solidaire
S’il y a une chose à retenir de ce forum, c’est cette question cruciale : quel est le rôle de la diaspora sénégalaise en Allemagne dans le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS) ? Les intervenants y ont apporté des réponses claires et engageantes. En effet, les initiatives présentées visaient à encourager l’investissement productif tout en luttant contre l’immigration irrégulière à travers la promotion de projets communautaires durables. Les conférences captivantes ont particulièrement souligné l’importance de l’intégration de l’ESS dans les collectivités territoriales sénégalaises. Grâce aux solutions innovantes proposées, ce modèle promet de revitaliser l’économie locale en mutualisant les compétences et les ressources, posant ainsi les bases d’un développement inclusif et durable.

Salon Link Sunu Gaal, une réussite
Outre les débats qu’à offert ce salon où un espace d’exposition regroupant des entreprises comme Allianz Assurance et BN2 Smart, il faut noter que ce premier Salon Link Sunu Gaal a eu un véritable succès, en ce sens qu’il a permis de consolider des liens qui se distendent du fait de la distance. Plusieurs participants ont salué une organisation qui allie vision économique et engagement solidaire. Tous les participants, unanimement, ont souhaité que la prochaine, prévue en Italie, à Offida, le 14 décembre 2024, attirera davantage de partenaires désireux d’investir au Sénégal. Avec une diaspora engagée et des alliés internationaux de qualité, le Sénégal s’affirme, sans nul doute, sur la voie de l’émergence.

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