GUINÉE
GUINEE : Jour de vote pour les élections présidentielles.
Ils vont élire leur nouveau président de la république. Ce dimanche 18 octobre les guinéens sont allés voter dans le cadre du premier tour de l’élection présidentielle. Une élection sous tension. En cause : la candidature controversée d’Alpha Condé, le président sortant qui se présente pour un troisième mandat.
Ces élections présidentielles ont été parsemées de troubles socio-politiques durant la période de campagne électorale, qui ont provoqué des divisions politiques. De nombreuses manifestations ont été organisées par la société civile soutenues par les leaders de l’opposition pour dire non au troisième mandat du président sortant en vain.
Sur le ring politique, désormais, Alpha Condé fait face à onze autres candidats dont l’ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo, le leader de l’opposition, qui se dit déjà confiant et prévient de toute éventuelle fraude par le camps adverse et a d’or et déjà indiqué, qu’il n’acceptera pas des résultats de ces urnes où le président sortant n’avait pas le droit de se présenter pour un troisième mandat. 62 ans que la Guinée a eu son indépendance. Le pays n’a toujours pas eu l’opportunité de vivre une passation de pouvoir entre un président sortant et son challenger élu.
Pour prévenir toute tension venant de l’extérieur et sécuriser le bon déroulement de l’élection, le gouvernement guinéen a fermé les frontières du pays. L’accès à l’internet a été également restreint pour des raisons de sécurité. Sur la liste des observateurs présents dans le pays : on compte la Cédéao. La société civile était présente sur le terrain pour s’assurer que l’élection se déroule dans de bonnes conditions.
En ce jour de grand rendez-vous politique, les votes des électeurs se seraient déroulés relativement dans le calme. 15 000 bureaux de vote répartis sur l’ensemble du territoire ont ouvert de 8h à 18h, heures locales. Selon la commission électorale nationale, les résultats provisoires seraient publiés dans les trois jours suivant la réception du dernier décompte du bureau de vote. Il restera à la cour constitutionnelle à donner le nom du vainqueur dans un délai de huit jours. Ce qui nous ramène à l’autre enjeu majeur de ce scrutin : l’acceptation des résultats à l’issue de l’élection. Le leader de l’opposition Cellou Dalein Diallo, a d’or et déjà indiqué qu’il n’acceptera pas des résultats qui, à ses yeux, ne reflètent pas ceux sortis des urnes. Un éventuel second tour est programmé le 24 novembre 2020.
A LA UNE
GUINÉE – La junte ordonne des poursuites contre l’ex-président Condé pour « trahison »
La junte au pouvoir en Guinée a ordonné d’engager de nouvelles poursuites contre l’ex-président Alpha Condé qu’elle a renversé par un coup d’Etat en 2021 pour des faits présumés de « trahison », dit mardi 21 novembre 2023 une lettre du ministre de la Justice au procureur général de Conakry.
L’ancien chef de l’Etat de 2010 à 2021, en exil en Turquie depuis qu’il a été déchu, est déjà poursuivi pour des faits présumés de « corruption », ainsi que pour « assassinats, actes de torture, enlèvements et viols », dans ce pays où la répression des manifestations politiques est souvent brutale.
« Il vous est enjoint (…) d’engager des poursuites judiciaires pour des faits présumés de trahison, association de malfaiteurs et complicité de détention illicite d’armes et munitions contre le professeur Alpha Condé, ancien président de la République », a écrit le ministre de la Justice Alphonse Charles Wright.
« Il a été porté à la connaissance du Garde des Sceaux (…) qu’Alpha Condé, en lien avec Monsieur Fodé Moussa Mara », un célèbre blogueur supporter de M. Condé, « a mis les moyens en vue de se procurer des armes, munitions et de matériels connexes », a précisé M. Wright dans cette lettre publique datée de lundi.
Il n’a pas donné plus d’informations concernant la nature et la quantité de ces armes.
Alpha Condé était devenu en 2010 le premier président démocratiquement élu de Guinée après des décennies de régimes autoritaires ou dictatoriaux, mais sa volonté de se maintenir au pouvoir pour briguer un troisième mandat avait soulevé une forte contestation, fortement réprimée, jusqu’à sa chute.
Après le putsch de 2021, le colonel Mamady Doumbouya s’est fait investir président et s’est engagé sous la pression internationale à remettre le pouvoir à des civils élus dans un délai de deux ans à partir de janvier 2023.
Il a promis de refonder un Etat miné par les divisions et par une corruption réputée endémique. Son gouvernement a engagé un grand nombre de poursuites contre des proches de l’ex-président Condé.
Le coup d’Etat du 5 septembre 2021 est l’un des nombreux putschs et tentatives de putsch qui ont secoué l’Afrique de l’Ouest depuis la prise du pouvoir par des colonels au Mali en août 2020.
A LA UNE
GUINÉE – 35.000.000 de francs CFA sur la table pour aider à retrouver Jean Claude PIVI, toujours en cavale
Le Ministère de la Justice et des droits de l’homme a instruit les procureurs généraux de tout mettre en œuvre pour rechercher et interpeller Jean Claude PIVI, qui s’était évadé avec l’ex capitaine Moussa Dadis Camara et deux autres co-détenus dans l’affaire du 28 septembre au stade de Conakry, où au moins 157 personnes avaient été tuées.
Le ministre de la justice, Alphonse Charles Wright, dans un communiqué publié ce mercredi 08 novembre 2023 , rappelle l’opinion publique nationale et internationale que « toute autorité constituée, tout fonctionnaire ou officier public qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquerra la connaissance d’un crime ou d’un délit, toute personne qui aura été témoin d’un attentat soit contre la sureté publique, soit contre la vie ou la propriété d’un individu, devra en donner immédiatement avis au Procureur de la République dans le ressort duquel ce crime ou ce délit aura été commis ou dans lequel le prévenu pourrait être trouvé ».
Dans son communiqué, le ministre informe que pour conforter les citoyens à accomplir le devoir qui leur est ainsi prescrit par la loi, le département de la Justice offrira, à titre de récompense, « la somme de 500.000.000 de francs guinéens (35.000.000 Fcfa ) à toute personne qui aura aidé ou facilité l’arrestation de Jean Claude PIVI en donnant des indications précises aux autorités judiciaires sur sa position exacte ».
AFRIQUE DE L’OUEST
NIGER – Une potentielle intervention militaire de la CEDEAO toujours en stand-by
La junte nigérienne a accusé, samedi 10 septembre 2023 , la France de préparer une agression, expliquant que Paris « continue de déployer ses forces dans plusieurs pays de la Cédéao ». « Nous ne reconnaissons aucune légitimité aux déclarations des putschistes », a répondu Emmanuel Macron depuis le sommet du G20 en Inde. Au sein de la Cédéao, l’éventuelle intervention militaire contre les auteurs du coup d’État de fin juillet à Niamey reste une éventualité, même si visiblement, on ne se presse pas.
Le bateau devant transporter les troupes sénégalaises et d’autres pour participer à une éventuelle intervention militaire contre la junte nigérienne aurait dû accoster depuis quelques jours au port de Cotonou. Mais ce n’est pas le cas. Un interlocuteur au sein de la présidence de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) commente : « Il y a encore des réglages à faire. »
En réalité, d’après nos informations, les troupes sénégalaises sont prêtes, mais attendent la décision des politiques. Certains s’interrogent : le président Macky Sall a-t-il changé d’opinion sur la question ?
Le Ghana a également accepté de fournir des troupes. Elles sont prêtes, même si des observateurs s’interrogent : ce pays rencontrant d’énormes difficultés économiques, a-t-il vraiment les moyens de financer le départ de ses militaires au front ?
Reste le Nigeria. Le président Bola Tinubu, au début, était le plus décidé à rétablir par la force l’ordre constitutionnel au Niger s’il le fallait. Abuja est la locomotive d’une éventuelle intervention militaire. Mais depuis quelques semaines, sur le sujet, le Nigeria fait un pas en avant puis un pas en arrière.
Rappelons que fin août, et pour la première fois depuis le début de la crise au Niger, le président du Nigeria et actuel chef de la Cédéao évoquait la possibilité d’une transition « si le pouvoir militaire [en place à Niamey] se montre sincère ». Des propos retranscrits dans un communiqué le 30 août par la présidence nigériane et démentis par la Cédéao a dû démentir l’idée d’un « calendrier de transition », Et ce, alors que le Nigeria est considéré depuis le début comme l’un des moteurs d’une potentielle intervention militaire au Niger.
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