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MALI

MALI : L’opposant Soumaïla Cissé n’est plus

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Le président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) du Mali, Soumaïla Cissé, est décédé à l’âge de 71 ans des suites de la Covid-19 ce vendredi 25 décembre 2020 à Paris. Chef de l’opposition malienne, il était le grand favori de la prochaine élection présidentielle qui doit mettre un terme aux quinze mois de transition depuis le coup d’État du 18 août 2020.

Le principal opposant malien avait été enlevé par des djihadistes d’Al-Qaida au Maghreb islamiquele le 25 mars 2020 alors qu’il faisait campagne pour les élections législatives dans la région de Tombouctou dans le nord-ouest. Il a été remis en liberté 6 mois plus tard en même temps que la Française Sophie Pétronin et deux italiens en échange de 200 détenus relâchés à la demande des djihadistes.

Né le 20 décembre 1949 à Tombouctou au Mali, Soumaila Cissé a eté ministre entre 1993 et 2002, président de l’Union Economique et Monétaire Ouest-africaine (Uemoa) de 2004 à 2011. Il s’est aussi présenté à maintes reprises aux élections présidentielles en 2002, 2013 et 2018. 

Il tire sa révérence à la capitale française où il avait été évacué, atteint du coronavirus. Tout le peuple malien le pressentait comme futur président de la République aux prochaines élections présidentielles.

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  1. Momo

    26/12/2020 à 14:49 at 14:49

    Une grande perte pour l’Afrique.

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MALI – Première visite à l’étranger du chef du régime militaire nigérien, à Bamako

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Le chef du régime militaire au Niger, le général Abdourahamane Tiani, a atterri jeudi 23 novembre 2023 à Bamako et doit rencontrer son homologue à la tête de la junte malienne pour sa première visite à l’international depuis le coup d’Etat à Niamey, a constaté un correspondant de l’AFP.

Le Mali et le Burkina, dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par des coups d’Etat en 2020 et 2022, avaient rapidement affiché leur solidarité avec les généraux de Niamey après leur prise de pouvoir fin juillet.

Ils ont créé ensemble une « Alliance des Etats du Sahel » (AES) qui prévoit une assistance mutuelle en cas d’atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale des trois Etats et des liens économiques renforcés.

Soudés contre les pressions internationales qui poussent pour un retour à des régimes démocratiques, les deux régimes militaires le sont également contre les jihadistes dont les attaques ravagent leur pays.

Le général Tiani doit rester quelques heures à Bamako et rencontrer le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, pour une visite « d’amitié et de travail », selon la présidence malienne.

La durée de la transition au Niger n’est pas encore connue, mais le général Tiani avait annoncé peu après sa prise de pouvoir qu’elle n’excéderait pas trois ans. Au Mali, l’élection présidentielle qui devait se tenir début 2024 a été repoussée à une date indéfinie.

Un communiqué publié jeudi matin indique que Bamako accueillera du 23 novembre au 1er décembre deux réunions ministérielles « en vue de dégager les perspectives d’opérationnalisation de l’AES », notamment l’élaboration des textes, la mise en place des organes et les modalités de son fonctionnement.

La première réunira les ministres de l’Économie et du Commerce le 25 novembre pour les questions de développement économique. Les ministres des Affaires étrangères des trois pays se réuniront le 30 novembre pour les questions politiques et diplomatiques.

Cest réunions précèderont une rencontre à une date ultérieure des ministres de la Défense, poursuit le communiqué.

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MALI – le général El Hadj Ag Gamou nommé gouverneur de Kidal

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Au Mali, le général El Hadj Ag Gamou a été nommé mercredi 22 novembre 2023 gouverneur de la région de Kidal. Une semaine après la prise de la ville, fief des rebelles du CSP (Cadre stratégique permanent), par l’armée malienne et ses supplétifs de Wagner, la nomination de ce chef militaire Touareg fidèle à l’État malien lève un voile sur la stratégie des autorités maliennes de transition.

Le général El Hadj Ag Gamou n’aime pas apparaître en public, mais il est bien connu de tous les Maliens, surtout dans le Nord. En 2012, alors que les cadres touaregs de l’armée désertent un à un pour rejoindre la rébellion indépendantiste, celui qui n’est encore que colonel est le seul à rester fidèle à Bamako.
 
Deux ans plus tard, Gamou crée le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), un groupe armé du Nord, signataire du futur accord de paix de 2015, au sein de la Plateforme pro-État malien.
 
Méfiance des autorités de transition
Il y a deux ans, en décembre 2021, les autorités maliennes de transition le débarquent de son poste d’inspecteur général des armées. À l’époque, le CSP n’est pas une rébellion, cette coalition rassemble encore tous les groupes armés signataires de l’accord de paix et le jeu du général Gamou en son sein est jugé trouble par les dirigeants de la Transition. Mais la méfiance ne dure pas : aujourd’hui, Bamako compte sur lui pour ramener les habitants de Kidal dans le giron de l’État.
 
Le Général Gamou n’est pas originaire de Kidal, mais il connaît bien la ville et la région, où il a longtemps servi. Surtout, il est Imghad, une fraction touareg considérée comme « vassale » de celle des Ifoghas, qui assume la chefferie traditionnelle à Kidal et dont sont originaires les principaux chefs rebelles. « Il est celui qui pourra rassembler », juge une source sécuritaire malienne. « Il va rassurer les Touaregs », abonde un proche du général Gamou.
 
Un chef rebelle du CSP juge au contraire qu’il s’agit d’« une vaine tentative pour créer des problèmes communautaires entre les Touaregs. » « Cela ne nous fait rien, ils peuvent nommer qui ils veulent », réagit un autre cadre du CSP, qui ajoute : « ce piège ne marchera pas, nos communautés ne tomberont pas dans les erreurs du passé. »  

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MALI – les séparatistes touareg démentent l’existence d’un charnier à Kidal

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Les séparatistes touareg ont démenti l’existence d’un charnier que l’armée malienne a affirmé avoir découvert la semaine dernière à Kidal (nord), une ville-bastion des rebelles récemment reprise par les forces de la junte et ses alliés.

Ces « allégations », « évidemment montées de toutes pièces », sont « une pure diversion manifestement destinée à masquer les horribles massacres commis par le duo terroriste Wagner-FAMa (forces armées maliennes) », ont dit les séparatistes dans un communiqué, ce mercredi 22 novembre 2023.

« Dans la région de Kidal, aucune allégation ne serait-ce que sous forme de rumeur n’a jamais été rapportée par une quelconque source portant sur des violations des droits de l’Homme par les forces du CSP-PSD », alliance de groupes armés, ont-ils poursuivi.

Ils dénoncent « une manœuvre maladroite de passer sous silence tous les massacres perpétrés » par les forces armées maliennes et leurs alliés du groupe paramilitaire russe Wagner, dont la junte nie la présence.

L’armée malienne a affirmé avoir découvert ce charnier le 16 novembre lors d’opérations de sécurisation. « Ce charnier rappelle les atrocités commises par les terroristes sans foi ni loi », a affirmé l’armée, sans plus de précisions.

Après huit ans d’accalmie, les hostilités ont repris en août dans le nord du Mali entre les forces régulières et les séparatistes.

Le retrait de la Mission de l’ONU, poussée vers la sortie par la junte au pouvoir, y a déclenché une course pour le contrôle du territoire, les autorités centrales réclamant la restitution des camps, les rebelles s’y opposant.

La reprise mi-novembre par l’armée de Kidal, bastion de la revendication indépendantiste, est un succès symbolique pour les colonels qui ont pris le pouvoir par la force en 2020.

A l’ombre des combats sur le terrain, les deux camps s’affrontent aussi sur les réseaux sociaux, notamment X (ex-Twitter), TikTok et Facebook, au travers de comptes de soutien, dont beaucoup créés récemment, sur fond de désinformation.

« Chaque camp donne sa version de ce qui se passe sur le terrain et décrédibilise celle de l’adversaire qu’il présente comme de la propagande », a expliqué récemment à l’AFP Seidik Abba, journaliste et analyste politique nigérien spécialisé sur le Sahel.

La junte au pouvoir a rompu le partenariat militaire historique avec la France et ses alliés européens pour se tourner vers la Russie et ont intimé à la mission de l’ONU de partir.

Après le départ des troupes françaises de la base de Gossi, dans le centre du Mali, l’armée malienne avait aussi annoncé avoir découvert « un charnier » en 2022. L’armée française avait aussitôt dénoncé une manipulation, et diffusé des images de drone montrant, selon elle, des mercenaires russes en train d’enterrer des corps quelques jours plus tôt.

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