SCIENCE & TECH
[ MONDE ]« Projet Pegasus » : révélations sur la plus grave affaire de surveillance généralisée depuis Snowden

Projet Pegasus |De nombreux pays utilisent le logiciel espion israélien Pegasus pour cibler leurs propres concitoyens : militants, avocats, hommes politiques et journalistes. Révélations d’un consortium de journalistes créé par Forbidden Stories, dont fait partie la cellule investigation de Radio France. C’est sans doute l’affaire de cyberespionnage la plus importante depuis l’affaire Snowden. En 2013, on découvrait, sidéré, dans le contexte de l’après-11 septembre, que la NSA avait mis en place un système de surveillance mondialisé de données. Mais les révélations que Forbidden Stories et ses partenaires, avec le concours technique du Security Lab d’Amnesty International, sont en mesure de faire aujourd’hui semblent encore plus graves. Car elles montrent que cette surveillance n’est pas l’apanage d’un pays aux pratiques déviantes, aussi grand soit-il, mais qu’elle est généralisée et concerne tous types de nations.
Mexique, Inde, Maroc, Indonésie, Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Kazakhstan, Azerbaïdjan, Togo, Rwanda et même la Hongrie, membre de l’Union européenne, des agences gouvernementales ciblent leur propres concitoyens, ainsi que des personnalités à l’extérieur de leurs pays. Seul tort de ces dernières : être des avocats, des journalistes, des diplomates, des médecins, des sportifs, des syndicalistes, de simples militants ou des hommes politiques, y compris des ministres et 13 chefs d’État ou de gouvernements (dont trois Européens comme nous le préciserons durant les jours prochains). »Ce que l’on voit avec le projet Pegasus est très différent et encore plus inquiétant que ce que l’on voyait dans l’affaire Snowden, estime Laurent Richard, le directeur de Forbidden Stories.
Ici, nous avons affaire à une société privée qui vend un logiciel extrêmement intrusif à des États connus pour leur politique répressive en matière des droits de l’homme et contre des journalistes. Et on voit clairement que ces États détournent cet outil pour l’utiliser contre ces populations-là ». Le logiciel espion dont il est question porte le nom très évocateur de « Pegasus ». Il n’est commercialisé qu’auprès d’États ou d’agences gouvernementales, avec l’aval du gouvernement israélien, par une société baptisée NSO, qui emploie 750 salariés à Herzliya, dans la banlieue de Tel-Aviv, mais aussi à Chypre et en Bulgarie. Officiellement, il a pour but d’aider les services de renseignement à lutter contre la criminalité.
Sur son site Internet, NSO précise qu’il « crée des technologies qui aident les agences gouvernementales à prévenir et à enquêter sur le terrorisme et les crimes, pour sauver des milliers de vie dans le monde ». Pour cela, Pegasus pénètre dans les smartphones, qu’ils fonctionnent sous le système d’exploitation d’Apple, iOS (y compris dans sa dernière version) ou celui de Google, Androïd. Il a ensuite accès à tout : contacts, photos, mots de passe. Il peut lire les emails, suivre les conversations, même sur les messageries chiffrées, géolocaliser l’appareil, et activer micros et caméras pour transformer le smartphone en véritable mouchard. « Nous nous engageons à vérifier le bon usage de notre technologie (…) et nous enquêtons sur toute allégation crédible d’un mauvais usage de nos produits », affirme NSO sur son site. Et il est vrai que la société a mis en place une adresse mail dédiée aux lanceurs d’alerte qui auraient des informations sur un possible détournement de l’usage de son logiciel.
Un consortium pour enquêter La réalité semble cependant éloignée de ce discours officiel. Nos confrères de Forbidden Stories l’ont très vite compris lorsqu’ils ont eu accès à une liste de plus de 50 000 numéros de téléphones entrés par 12 clients de NSO dans le système qui active Pegasus. Ils ont alors partagé cette liste, qui court sur plusieurs années après 2016, avec un consortium international qu’ils ont constitué avec 16 médias, parmi lesquels : le Washington Post aux États-Unis, le Guardian en Grande-Bretagne, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, la cellule investigation de Radio France et le journal Le Monde en France.
Pendant plusieurs mois, près de 80 journalistes ont analysé ces numéros de téléphone et identifié nombre de leurs propriétaires, dans une cinquantaine de pays. Certains ont accepté de nous confier leurs téléphones, car être sélectionné comme cible ne signifie pas forcément être attaqué ou infecté. Le Security Lab d’Amnesty International, partenaire technique du projet et spécialiste de l’analyse de ce type d’infection, a pu établir que sur 67 téléphones expertisés, 37 présentaient des traces d’attaque ou d’infection par le logiciel Pegasus. Cibles de Pegasus : les journalistes Parmi les numéros sélectionnés comme cible, nous avons pu comptabiliser plus de 180 journalistes.
Et si l’on devait établir un classement des pays les plus actifs avec Pegasus, le Mexique serait sans doute dans le peloton de tête. Là-bas, ce sont près de 15 000 numéros de téléphone qui ont été sélectionnés comme autant de cibles potentielles pour une attaque du logiciel espion. Parmi eux, celui de Cecilio Pineda, un journaliste assassiné en mars 2017, quelques semaines après l’apparition de son numéro dans le listing. Figurent aussi une vingtaine de membres des principaux médias de la capitale Mexico (dont El Tiempo, El Mundo et la télévision nationale), ainsi que des journalistes de publications locales, un chroniqueur de Bloomberg et un producteur de CNN. En Inde, ce sont 30 journalistes, dont cinq d’investigation, dix chargés de l’information internationale et huit spécialistes politiques, qui ont été sélectionnés parmi les cibles du logiciel espion.
Y a-t-il un lien de cause à effet ? Certains d’entre eux avaient enquêté sur le contrat controversé des 36 avions Rafales vendus en 2016 par la France au gouvernement indien. Ils étaient poursuivis par de grands groupes industriels proches du Premier ministre indien, Narendra Modi, dont Reliance Industrie, le partenaire de Dassault soupçonné d’être impliqué dans une affaire de corruption dans le cadre de la vente des Rafales.
Nos investigations nous ont aussi conduits en Arabie saoudite. Le journal israélien Haaretz avait déjà révélé que le royaume avait acheté le logiciel Pegasus en 2017, juste avant que Mohammed Ben Salmane n’entame une purge parmi près de 500 de ses opposants. Mais nos investigations démontrent qu’une partie de l’entourage et de la famille du journaliste Jamal Khashoggi, assassiné au consulat saoudien d’Istanbul le 2 octobre 2018, a été sélectionnée sur la liste de ses cibles potentielles après le meurtre, dont sa fiancée, son avocat, l’un de ses enfants et même le procureur en charge de l’enquête à Istanbul. Figurent aussi sur la liste des journalistes de la chaîne qatarie Al Jazeera.
En Hongrie, pays membre de l’Union européenne, même constat. Les numéros de dix avocats ont été rentrés dans le système Pegasus, ainsi que ceux de nombreuses personnalités, dont Zoltan Varga, le patron d’un grand groupe de médias indépendant, et deux journalistes de Direkt36, un site d’investigation indépendant de Budapest. Des Français ciblés La France n’est pas cliente de NSO. Mais plusieurs journalistes de l’hexagone figurent parmi les numéros sélectionnés. C’est le cas de deux journalistes de Mediapart, dont son fondateur, Edwy Plenel.
Parmi ces numéros sélectionnés se trouvent également ceux de Dominique Simonnot, l’actuelle contrôleuse générale des lieux de privations de liberté (CGLPL), qui jusqu’en 2020 était journaliste au Canard enchaîné, ou encore de Bruno Delport, le directeur de TSF Jazz, qui postula en 2019 à la présidence de Radio France. Y figurent encore ceux de confrères du Monde, de France 2, de France 24, de RFI, de Rosa Moussaoui de l’Humanité, d’un ancien responsable du bureau de l’AFP à Rabat, ainsi que du journaliste du Figaro Eric Zemmour.
L’analyse des données auxquelles nous avons eu accès nous a permis de démontrer que ces numéros de téléphone avaient été rentrés dans le système Pegasus par le Maroc, parfois compte tenu de leurs prises de positions considérées comme hostiles au régime ou de leur proximité avec des Marocains perçus comme des opposants, mais dans d’autres cas pour des raisons inconnues. Le Security Lab d’Amnesty avait déjà trouvé des traces d’infection du logiciel Pegasus dans le téléphone portable d’Omar Radi, le journaliste du site d’information indépendant Le Desk, officiellement accusé de viol et d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État et emprisonné au Maroc depuis juillet 2020. Or le même laboratoire a pu démontrer que le téléphone d’Edwy Plenel a lui aussi été infecté, après qu’il a participé au festival culturel d’Essaouira en juin 2019, à l’invitation du Desk, où il a plaidé pour la libération des prisonniers du Rif, incarcérés après des manifestations en 2016.Outre ses fonctions de patron de média, Bruno Delport préside quant à lui le conseil d’administration de Solidarité Sida, une association qui démarrait des projets de prévention auprès de prostituées et de toxicomanes au Maroc lorsque son téléphone a été attaqué.
Au total, nous avons pu établir qu’au moins 35 numéros de journalistes ont été sélectionnés comme cibles par le Maroc. Et en deux ans, toutes professions confondues, ce sont plus de 10 000 numéros que l’utilisateur du logiciel de NSO dans ce pays a rentré dans le système, dont près de 1 000 correspondent à des citoyens français. En réponse à nos questions, l’ambassade du Maroc nous a adressé la réponse suivante : « Les autorités marocaines ne comprennent pas le contexte de la saisine par le consortium international de journalistes (Forbidden Stories) sollicitant les réponses et précisions du gouvernement marocain sur les outils de surveillance numérique de NSO group. »
Évoquant le cas d’Omar Radi, elle ajoute : « Les autorités marocaines demeurent depuis le 22 juin 2020 dans l’attente de preuves matérielles de la part d’Amnesty international qui a été incapable de prouver une quelconque relation entre le Maroc et NSO. »NSO argue de sa bonne foiEn octobre 2019, NSO avait déjà été fragilisé pour avoir rendu possible le piratage de 1 400 téléphones, en exploitant une vulnérabilité de la messagerie chiffrée WhatsApp. Une centaine de journalistes et des militants des droits de l’homme avaient alors été ciblés.
Facebook, maison mère de WhatsApp, avait déposé une plainte à laquelle s’étaient joints Google, Microsoft et d’autres sociétés informatiques. En décembre 2020, nos confrères du Guardian révélaient que des traces de Pegasus avaient été repérées dans les téléphones portables d’une douzaine de journalistes de la chaîne qatari Al Jazeera. Et en décembre 2020, le projet Cartel, déjà conduit par Forbidden Stories avec la cellule investigation de Radio France, avait documenté un dévoiement de Pegasus au Mexique. En réponse aux questions que nous lui avons adressées, NSO réaffirme qu’il a pour mission de sauver des vies. « Nous assurons cette mission avec détermination, en dépit de tentatives répétées de nous discréditer sur la base de fausses informations », explique le groupe.
Au regard de ce que nous révélons, peut-il pour autant continuer d’ignorer que de nombreux pays détournent sa technologie à d’autres fins que la prévention du crime organisé et du terrorisme ? Dans sa réponse, la société ajoute : « NSO Group continuera d’enquêter sur toute allégation de mauvais usage (de Pegasus), et nous prendrons des décisions en fonction des résultats de ces enquêtes. Cela peut aller jusqu’à fermer l’accès de notre système à nos clients … Ce que nous avons déjà fait par le passé de nombreuses fois et que nous n’hésiterons pas à refaire si nécessaire. »
Source : France Culture
SCIENCE & TECH
SENEGAL – Technologie nucléaire : un plan stratégique ambitieux pour 2025

Le Sénégal a l’ambition d’être un “hub incontournable du nucléaire civil, du numérique et du spatial” en Afrique de l’ouest, a réaffirmé, mardi, le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, évoquant les atouts dont dispose le pays à travers l’Institut de technologie nucléaire appliquée (ITNA), rattaché à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
‘’Nous sommes en train d’identifier toutes les filières orphelines qui vont être nourris par le financement pour donner des bourses doctorales”, a d’abord annoncé le ministre.
Selon Abdourahmane Diouf, cet engagement permettra de disposer dans les prochaines années “des ressources humaines de qualité, pour qu’on soit à la pointe du progrès en Afrique francophone en termes de recherche, d’innovation, du spatial et du nucléaire civil’’ .
Il prenait part à un séminaire de quarante-huit heures portant sur la promotion des applications pacifiques des technologies nucléaires et l’élaboration d’un plan stratégique pour l’année 2025 de l’Institut de technologie nucléaire appliquée.
Des experts nationaux et internationaux, des chercheurs et professionnels de divers secteurs prennent part à cette rencontre qui a pour parrain l’ambassadeur de la République de Corée à Dakar.
La principale finalité de ce séminaire réside dans sa volonté de démontrer que le nucléaire n’est pas exclusivement réservé au domaines militaire et énergétique, a-t-on appris des organisateurs. Ils ont relevé que le nucléaire peut bel et bien servir dans d’autres domaines comme l’industrie, l’agriculture, l’environnement et la santé.
”Le nucléaire peut nous valoir d’énormes satisfaction”, a expliqué le ministre de l’enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation,
En cela, il a fait part de l’engagement des plus hautes autorités de faire de l’ITNA “le socle et l’emblème du nucléaire au Sénégal compte tenu de son potentiel et celui de ses acteurs”.
Il a par ailleurs invité la République de Corée à travers son ambassadeur présent à la cérémonie, à une coopération avec le Sénégal dans le domaine du nucléaire de la même intensité que dans d’autres domaines comme l’agriculture.
”En travaillant ensemble, nous pouvons libérer tout le potentiel des applications nucléaires pacifiques pour le bénéfice de tous nos peuples”, a martelé le diplomate coréen Hyuk-Woon Kwon.
Il a toutefois affirmé que son pays reste attentif aux propositions des partenariats de priorité, comme le Sénégal, pour renforcer et approfondir la coopération bilatérale dans le développement.
L’ambassadeur a également plaidé pour une actualisation de la gouvernance de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Cette perspective devrait aider à une meilleure en compte des besoins des pays en voie de développement dans le domaine nucléaire, a-t-il expliqué.
Sources – aps – KM/SMD/OID
TÉLÉPHONIE
SÉNÉGAL – Ombre Zion au Centre Curial

Ombre Zion ! Ce nom se dit toujours avec une certaine mélodie dans la voix. Pour vous faire une idée de ce je dis, faites un tour le samedi 12 octobre 2024, au Centre Curial, à Paris, à 19 heures : il va y donner un concert.
Ombre Zion, une pépite inoxydable
Le rap galsen a le vent en poupe. Tous les jours, une pépite vient couvrir de son éclat ces prédécesseurs. Mais, il y a des pépites inoxydables, dans le rap sénégalais, continuent de bousculer les codes et de transcender les frontières musicales. Parmi eux, un nom assez atypique se démarque. C’est un artiste éclectique qui fait vivre la musique africaine hors de son pays; cet artiste, haut en couleur : il se nomme Ombré Zion. Aussi donnera-t-il un corps dans la capitale parisienne que nous attendons tous avec une grande impatience.
Ombré Zion, enfant de Pikine bercé par le reggae
Ombre Zion est né à Pikine, une banlieue animée de Dakar. Très jeune, il est bercé par la musique reggae qui le fascine. Dans cet univers musical qui ressemble fortement aux rues de Kingston, il va être imprégné la musique de Bob Marley, qu’il présente comme son idole. Cette rythmique revendicatrice va le convaincre de prendre le micro et de chanter ce qui lui passe dans les tripes.
Les premiers pas artistique, suprem Kaddu Magg
C’est au collège, en 1994, que l’artiste s’engage vraiment dans la musique. Avec des amis, il crée le groupe Suprem Kaddu Magg avec principalement Léon Bassène (Jahman) et Amboure Kanté (Tekan). Leur style est assez débridé puisqu’ils s’adonnent à un ensemble de style qu’il n’est pas commun de voir à l’époque. Du reggae à la soul, en passant par le hip hop, ils font musique de tout ce qui leur tombe dans la tête devant un micro. C’est justement pendant cette période d’un style musical que Ombre Zion travaille son style, sa voix.
Une carrière solo prometteuse
Comme la plupart des artistes qui veulent s’exprimer, faire entendre leur voix, il décide, en 2005, de d’entamer carrière solo. Mais avant de se frotter à la scène en tant qu’artiste indépendant, il va faire de nombreuses collaborations qui vont lui permettre de taper dans l’œil du public et de nombreux artistes. Il participe à de nombreux projets, tant nationaux qu’internationaux, et de partager la scène avec des artistes de renom. Cela lui vaut la reconnaissance de ses pairs. Il a collaboré avec des artistes comme Stromae, Tabo Conbo, les Morgan Heritage, Julian Marley, Mutabaruka, Tiken Jah, Takana Zion, Ismaël Isaac… À voir toutes ses collaborations où figurent un grand nombre d’artistes reggae, n’allez surtout pas croire qu’il se limite à ce style musical. Une contribution au patrimoine musical sénégalais. J’oubliais, il a aussi coécrit un titre pour le dernier album « MBALAKH » de la légende Youssou Ndour, témoignant ainsi de sa polyvalence artistique.

P-Zion et Ombre Zion
Un parcours international impressionnant
Convaincu de son talent et sûr de lui-même, il sort en 2016 un premier album de quatorze titres intitulé « 2016 Dougnou Laal Wethiet » “qui a été bien accueilli par le public reggae et hip hop”, ce sont ces mots. Dans cet album, il parle des problèmes sociaux que vivent les Sénégalais qui sont laissés pour compte par les gouvernants. En 2020, c’est l’EP “Rude Boy Inna Capital” qui assoit vraiment sa carrière en confirmant sa place sur la scène internationale, comme un artiste capable de bousculer les codes. En 2023, il revient avec un autre EP de six titres, plus coloré que le précédent, “Calendar” où morceau à son style, sa vibe. Ceci fait de Ombre Zion un artiste inclassable qu’on ne saurait confiner dans aucune case – musicalement parlant, bien entendu.
Un artiste engagé et reconnu
Ombre Zion n’est pas seulement un artiste, il est aussi un mentor et un juge respecté dans plusieurs compétitions de chant et de danse, contribuant à l’émergence de nouveaux talents au Sénégal. Sa participation en tant que jury au concours “Happy Vac” et à la compétition Hip Hop « Lns » témoigne de son engagement envers la scène musicale locale. Son talent et son authenticité lui ont permis de s’imposer comme une figure incontournable de la scène musicale africaine autant dans le reggae que dans le dancehall.
A LA UNE
UIJA – Dr Hamza TAJ reçoit le trophée Miriam Makeba

Le samedi 15 février 2025 a eu lieu à la Fondation Lucien Paye, à Paris, devant d’éminentes personnalités la 5ème édition du trophée Miriam Makeba organisé par l’Union Internationale des Journalistes Africains (UIJA). Il a été décerné au Dr Hamza TAJ. Une récompense bien méritée pour cet entrepreneur visionnaire et homme des médias franco-pakistanais, en hommage à son engagement en faveur de la visibilité de la culture et des valeurs africaines.
Une noria de personnalités
Cette 5ème édition s’est tenue devant une noria de personnalités aussi prestigieuses les unes que les autres. La Fondation Lucien Paye sur le campus de la Cité internationale universitaire de Paris a rassemblé un parterre de personnalités influentes du monde diplomatique, des affaires et des médias. Parmi les invités de marque figuraient des ambassadeurs, des ministres, des conseillers, une ancienne Première Dame d’Algérie, des chefs d’entreprise, des représentants d’organisations politiques et sociales ainsi que des acteurs majeurs des médias français et africains étaient également présents.

Remise du prix à Dr Hamza TAJ, Directeur Afrik1
Un rôle catalyseur
Né en 1978, Hamza TAJ vit en France et dirige huit entreprises et évolue dans le secteur d’activité de Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion. À côté de son engagement culturel, Hamza TAJ est titulaire d’un doctorat en administration des affaires. Également en psychologie. Il est également dans le BTP, l’immobilier, l’industrie. C’est dans le souci de mettre en lumière cette personne exceptionnelle que l’UIJA lui a attribué le trophée cette édition, après Ousmane Sonko. Le jury a expliqué son choix en ces mots : “Pour cette nomination au Trophée Miriam Makéba 2025, le jury veut encourager l’initiative du Dr Hamza TAJ et mettre en exergue le rôle catalyseur qu’il a ainsi joué pour donner une voix à la diaspora, tout en créant des ponts entre l’Afrique et le reste du monde ».
Un hommage à Ousmane Sonko
Après avoir reçu ce prix, Dr Hamza TAJ s’est exprimé en ces mots : “C’est le cœur rempli d’émotions que je viens devant vous recevoir le prix Myriam Makéba. C’est bien plus qu’un honneur personnel, c’est un appel. Un appel à continuer à porter haut la voix d’un continent riche d’histoires, de luttes et d’espoir (…) »”. Au cours de cette intervention, Dr Hamza n’a pas tari d’éloges pour le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, lauréat de la précédente édition. “Ousmane Sonko a œuvré avec courage et ténacité pour que l’Afrique parle d’une seule voix et surtout avec grande fierté et souveraineté. Recevoir cette distinction après lui est une responsabilité […]” a-t-il dit.
Dr Hamza Taj, un pionnier des médias
Le trophée Miriam Makeba, du nom de l’icône sud-africaine de la musique et militante des droits humains, récompense chaque année des personnalités ou institutions qui ont contribué de manière significative à la promotion de la culture africaine, de la justice sociale et du dialogue entre les peuples. Pour cette 5ᵉ édition, le jury a choisi de distinguer Dr Hamza TAJ, fondateur de Afrik1 TV, une chaîne numérique dédiée à l’Afrique et à sa diaspora. Cette nomination marque un tournant dans l’histoire du prix, puisque c’est la première fois qu’une personnalité non africaine reçoit cette distinction. “C’est une immense fierté pour moi, pour la France et pour le Pakistan”, a déclaré le lauréat lors de son discours de remerciement.
Dr Hamza, la voix des Africains en France
Installé à Paris, Dr Hamza TAJ a fondé Afrik1 TV avec une ambition claire : celle de donner une voix aux Africains et à leur culture dans le paysage médiatique francophone qui ne parle de l’Afrique au travers des guerres. Grâce à cette plateforme, il met en lumière les talents du continent, les réussites de la diaspora et les enjeux politiques et économiques qui façonnent l’Afrique d’aujourd’hui. Dr Hamza TAJ est également à l’origine de FP92TV, la première chaîne numérique urdu-française en France. “À travers Afrik1 TV, Dr Hamza TAJ a su créer un espace médiatique unique où la diversité africaine s’exprime librement et avec authenticité”, a souligné l’UIJA. Elle est même allée plus loin en ajoutant que cette distinction vise aussi à encourager le travail de cet homme de média en faveur du rapprochement entre les cultures.
Maître-mot : diversité et à l’engagement
Ponctuée de prestations artistiques mêlant musique et danse africaine, la cérémonie a été un véritable symbole de multiculturalisme et de dialogue entre les peuples. À la fin de l’événement, Dr Hamza TAJ a réaffirmé son engagement à continuer de porter haut les couleurs de l’Afrique dans le paysage médiatique international. “Ce prix est un encouragement à poursuivre notre mission : offrir aux Africains et à leur diaspora une plateforme où leurs voix comptent et résonnent au-delà des frontières”, a-t-il déclaré. Avec cette distinction, l’UIJA met en avant une vision ouverte et inclusive de l’Afrique. Elle valorise ceux qui, par leur action, participent au rayonnement du continent bien au-delà de ses frontières. Et dans ce rayonnement, l’Afrique tient le bon bout. En substance, Dr Hamza TAJ affirme : “L’Afrique c’est avant tout une idée, une force, une lumière qui rayonne au-delà des continents.”
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