AFRIQUE CENTRALE
RDC : Nouveau calendrier électoral : Joseph Kabila reste au pouvoir jusqu’en janvier 2019.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) l’a annoncé le dimanche 5 novembre dernier : le président Kabila va rester au pouvoir jusqu’au début de l’année 2019. Ce qui, bien entendu n’est pas du gout de l’opposition qui n’en finit pas de réclamer le départ fin 2017 du chef de l’Etat dont le second mandat constitutionnel a pris fin depuis le 19 décembre 2016.
Selon le nouveau calendrier communiqué par la Ceni, l’élection pour désigner le successeur de Joseph Kabila se tiendra finalement le 23 décembre 2018. Même si « Ce calendrier a été élaboré sous la pression de la communauté internationale, des acteurs politiques et de la société civile congolaise », selon le président de la Céni, Corneille Nangaa, qui affirmait récemment ne pas pouvoir organiser d’élections avant mars-avril 2019.
Les réactions ne se sont pas faites attendre. Comme celle de l’opposant Moïse Katumbi sur twitter : « Ce régime prédateur veut prolonger instabilité & misère du peuple. Nous n’acceptons pas ce calendrier fantaisiste. Stop. #Kabila doit partir. » ou encore de cet autre opposant, Diomi Ndongala, qui lance un « Appel à la Mobilisation Générale des Congolais après la publication du calendrier électoral ».
Autant dire que la crise est loin d’être terminée.
AFRIQUE
RD CONGO – Où est passé Jacques Kyabula ? Le gouverneur du Haut-Katanga porté disparu

Jacques Kyabula Katwe, gouverneur du Haut-Katanga, est introuvable, suscitant une vive inquiétude et une avalanche de spéculations en RDC. Alors que certains de ses proches affirment qu’il est toujours à Lubumbashi, les services de renseignement congolais n’ont, à ce jour, retrouvé aucune trace officielle de lui.
Sa disparition intervient après une convocation à Kinshasa par le vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, pour s’expliquer sur des propos controversés tenus lors d’un meeting à Lubumbashi, le 30 juin. Il y avait qualifié Joseph Kabila et Corneille Nangaa, pourtant accusés par Kinshasa de soutenir la rébellion du M23, de « Congolais », appelant à régler les différends « en famille ». Des déclarations jugées inacceptables par les autorités, qui ont vu là une tentative de minimisation du rôle de Kabila dans la crise à l’Est.
Officiellement, Kyabula a invoqué une maladie pour justifier son absence, dans un télégramme signé de sa main. Mais cette démarche, qui aurait dû être assumée par son vice-gouverneur selon les règles, a renforcé les doutes sur sa loyauté.
La tension est montée d’un cran lorsque l’un de ses frères a été intercepté en tentant de fuir le pays, alimentant l’hypothèse d’une fuite organisée du gouverneur, ancien cadre influent du PPRD de Joseph Kabila, aujourd’hui rallié à l’Union sacrée.
Le 16 juillet, Martin Kazembe a été désigné pour assurer l’intérim à la tête de la province du Haut-Katanga, dans un contexte de crise politique larvée et de méfiance grandissante entre Kinshasa et certains de ses alliés régionaux.
AFRIQUE
GABON – Transition réussie : le Commonwealth lève la suspension

Réuni en session extraordinaire le 15 juillet 2025, le Groupe d’action ministériel du Commonwealth (CMAG) a décidé de lever la suspension partielle du Gabon, en vigueur depuis septembre 2023. Cette décision intervient après une série d’avancées institutionnelles saluées, notamment l’élection présidentielle du 12 avril et l’adoption d’une nouvelle Constitution. Le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, y voit une reconnaissance internationale du chemin parcouru par la Transition gabonaise.
C’est un tournant diplomatique majeur. Moins de deux ans après sa suspension partielle à la suite des événements du 30 août 2023, le Gabon retrouve son statut de membre à part entière du Commonwealth. Le 15 juillet 2025, les États membres du Groupe d’action ministériel du Commonwealth (CMAG), réunis en session extraordinaire, ont décidé à l’unanimité de réhabiliter le pays.
La décision s’appuie sur l’analyse du mémorandum présenté par le gouvernement gabonais, mettant en exergue les progrès réalisés dans le cadre de la transition politique. Parmi ces avancées majeures figurent l’organisation de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, jugée inclusive et apaisée, l’adoption par référendum d’une nouvelle Constitution donnant naissance à la Cinquième République, ainsi que la préparation en cours des élections législatives et locales.
Pour le Chef de l’État, cette décision est plus qu’un acte diplomatique. Elle marque la reconnaissance par la communauté internationale des efforts déployés par les autorités de transition. « C’est une victoire pour le Gabon. Nous faisons à nouveau partie de la grande famille du Commonwealth », a déclaré Brice Clotaire Oligui Nguema dans une communication solennelle. « Cette victoire diplomatique, nous la devons à l’engagement sans relâche de tous ceux qui ont œuvré pour restaurer la crédibilité internationale de notre pays », a-t-il ajouté.
La réintégration du Gabon au Commonwealth, fait suite à ses retours au sein des organismes de : la CEEAC et de l’Union africaine. Cette décision du CMAG fait du Gabon un exemple de transition institutionnelle maîtrisée. Un signal que Libreville entend capitaliser pour renforcer sa diplomatie et consolider sa stabilité interne. Elle est perçue comme un signal fort envoyé aux partenaires internationaux et aux investisseurs.
Source : gabonreview
Crédit photo : Présidence de la République Gabonaise
AFRIQUE CENTRALE
GABON – Passeport : Oligui Nguema rassure Donald Trump à Washington

Présent aux États-Unis depuis le mardi 8 juillet 2025, dans le cadre d’un sommet stratégique à forte connotation économique réunissant le président Donald Trump et quatre autres chefs d’État africains, le président de la République, Chef de l’État et Chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema, a eu un entretien de haut niveau ce 9 juillet avec son homologue américain. Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales, a permis aux deux dirigeants d’aborder des sujets essentiels, notamment les perspectives économiques du Gabon et les questions liées à la sécurité intérieure des États-Unis. Profitant de cette opportunité, le président gabonais a tenu à rassurer son partenaire américain quant à la crédibilité et à la fiabilité du passeport gabonais, un point devenu sensible pour Washington.
En effet, les échanges entre les deux parties ont principalement porté sur les ambitions de développement du Gabon et sur les opportunités d’investissements américains dans le pays. Toutefois, les États-Unis, par la voix du président Donald Trump, ont exprimé leurs préoccupations quant aux conditions de délivrance des passeports dans certains pays africains, dont le Gabon, mettant en avant les risques potentiels pour la sécurité nationale américaine. Face à ces inquiétudes, Brice Clotaire Oligui Nguema a tenu à apporter des clarifications et des garanties fermes afin de préserver la confiance et la coopération entre les deux nations.
« Le Président de la République a réaffirmé l’engagement du Gabon à lutter contre l’immigration illégale et à renforcer les conditions d’attribution de la nationalité gabonaise, tout en maintenant la crédibilité du passeport gabonais », souligne un communiqué officiel publié par la présidence gabonaise. Par cette déclaration, Libreville démontre sa volonté de répondre aux attentes américaines en matière de sécurité, tout en préservant l’intégrité de son système d’identification nationale. Cette prise de position traduit aussi une conscience accrue des enjeux liés aux déplacements transfrontaliers dans un contexte international de plus en plus marqué par des défis sécuritaires.
Par ailleurs, cette question avait déjà été anticipée par les autorités gabonaises. Lors d’une conférence de presse tenue le 4 juillet 2025, le porte-parole de la Présidence de la République, Théophane Biyoghe, avait rassuré l’opinion nationale sur la détermination du Gabon à aborder ce sujet de façon concertée avec le partenaire américain. Ce dialogue continu illustre l’engagement du Gabon à asseoir une gouvernance responsable et à renforcer la coopération internationale sur les questions migratoires et sécuritaires.
Source : Gabonmediatime
Crédit photo : Présidence de la République Gabonaise
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