Home CHAUD TOO CHAUD SÉNÉGAL : Le collectif « Ño lank » va marcher de nouveau.

SÉNÉGAL : Le collectif « Ño lank » va marcher de nouveau.

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Affiche "Noo Lank"

Depuis la hausse annoncée du prix de l’électricité et les arrestations de l’activiste Guy Marius Sagna et du Dr Babacar Diop, les manifestations semblent être une règle chaque semaine. Le collectif « Ño lank » (nous disons non), né pour s’opposer à une hausse du prix de l’électricité, compte descendre dans les rues de la capitale ce vendredi 20 décembre 2019.

Le collectif « Ño lank » veut contraindre le gouvernement sénégalais à revenir sur cette décision d’augmenter le prix de l’électricité. Pour les membres de ce mouvement, ce combat doit être national car les pères de famille gagnent peu et peinent même à s’assurer le minimum chaque mois. Augmenter le prix de l’électricité équivaudrait à les maintenir pour de bon dans l’indigence. C’est pourquoi le collectif compte mener le combat jusqu’au bout avec des manifestations chaque semaine même si elles ne sont pas autorisées par le préfet.

Ce vendredi 20 décembre 2019, il compte se retrouver à la Place de L’indépendance avec les organisations syndicales et la société civile. Cependant, le préfet est catégorique, aucune manifestation ne doit être organisée à cet endroit car l’arrêté pris par Ousmane Ngom, ministre de l’intérieur sous Abdoulaye Wade, interdit les rassemblements au centre ville, surtout dans des zones proches du Palais de la République. Mais le collectif précise que la constitution est supérieure et plus crédible que n’importe quel arrêté.

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En revanche, les jeunes de l’Alliance Pour la République (APR), le parti au pouvoir, veulent organiser une « contre manifestation » le même jour et au même endroit pour dénoncer les agitations du collectif.

Serigne Mbacké Ndiaye, le président du conseil d’administration de la compagnie aérienne Air Sénégal et militant de l’APR, considère que l’Etat du Sénégal doit user de la force pour faire respecter la loi. Pour lui, la manifestation du vendredi doit être réprimée et les membres du collectif « Ño lank » traités comme des « hors la loi ».

       

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