CULTURE
Un Plaidoyer pour l’Inclusion – Magazine Sénégal Njaay – Senegal-njaay.com

Bonsoir à toutes et à tous.
Je ne peux me taire devant la sage décision inclusive d’un candidat, que je ne citerai pas pour éviter la partisanerie politique, d’intégrer les personnes en situation d’handicap dans les instances de décisions publiques…
Je transfère alors la postface du recueil « Nadège, cantate dans un opéra pour une Albinos », Salif Niokhor Diop, 2021, Plumes d’ébène. Réédition 2023 en un recueil bilingue : français/ anglais.
Prix : 6 000 francs cfa.
Ce poème est un hommage rendu à tous les Albinos du monde, stéréotypés pour leur différence, stigmatisés pour leur nature ou pire encore, sacrifiés pour leur humanité, dans certaines contrées de cette planète. Ils, singulièrement, les personnes en situation d’handicap, généralement, doivent bien aller à l’école, intégrer les instances publiques et bénéficier d’une assistance sanitaire, dans les Etats en voie de développement, et au-delà, encore mieux, dans toute la planète. Cette plume est celle d’un humain pour l’humain, pour son environnement et pour toutes les espèces avec qui il cohabite : c’est la plume de l’humanitude.
Ce concept, humanitude, n’est pas encore un courant littéraire qui attend son manifeste, mais une autre approche des lettres qui ne cherche à ne rien contredire de tout ce qui le précède et qui ne se veut non plus aucune prétention d’aucune nature, sinon que cette volonté de servir continuellement plus d’humanité à l’être humain. Toutefois, il est possible d’enrichir ce point de vue ouvert à tous les esprits ouverts.
Tous les individus ont à peu près les mêmes préoccupations : une vie saine, décente et équilibrée. Tous les gouvernants ont théoriquement la même vocation : l’amélioration constante des conditions de vie de leurs sujets. Tous les êtres aspirent, dans des situations normales, à la longévité. Cette plume qui voit l’unité dans la diversité, la réalité dans l’irréalité, l’originalité dans la banalité, c’est celle de l’humanitude : l’homme épanoui dans une biosphère en bonne santé, centre des préoccupations de la littérature.
S. N. D.
This poem (« Nadege, cantata in an opera for an Albino « ) is a tribute to all Albinos in the world, stereotyped for their difference, stigmatized for their nature or worse still, sacrificed for their humanity, in certain regions of this planet. They, in particular, the disabilities, generally, must go to school, integrate public bodies and benefit from health assistance, in developing States, and beyond, even better, throughout the planet. This pen is that of a human for humans, for their environment and for all the species which they cohabit : it is the pen of « humanitude ».
This concept, humanitude, is not yet a literary movement. awaiting its manifesto, but another approach of letters which does not seek to contradict anything that precedes it and which also does not make any pretensions of any kind. except this desire to continually serve more humanity to human beings. However, it is possible to enrich this point of view open to all open minds.
All individuals have approximately the same concerns : a healthy, decent and balanced life. All rulers theoretically have the same vocation : the constant improvement of the living conditions of their subjects. All beings aspire, in normal situations, to longevity.
This pen which sees unity in diversity, reality in unreality, originality in banality, is that of humanitude : man flourishing in a healthy biosphere, the center of the concerns of literature.
S. N. D.
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CULTURE
SÉNÉGAL – Mia Guissé à Paris : une nouvelle aventure artistique en préparation

La chanteuse sénégalaise Mia Guissé se trouve actuellement à Paris pour un projet artistique. Elle collabore avec un artiste de renom dans la capitale française. « C’est toujours magique d’être ici à Paris », a déclaré l’artiste.
Un projet artistique spécial à Paris
Mia Guissé poursuit son chemin artistique avec authenticité et ambition. Ce séjour parisien représente une nouvelle étape dans sa carrière. L’artiste s’est dite inspirée par l’effervescence créative de Paris. Elle se préparait activement pour une tournée au Sénégal, selon des informations précédentes.
Collaboration avec un artiste renommé
Le projet artistique sur lequel travaille Mia Guissé est une collaboration avec un artiste renommé. Plus de détails sur la nature de ce projet et l’identité de son collaborateur n’ont pas encore été révélés. Mia Guissé avait été qualifiée d’étoile sénégalaise lors d’une précédente tournée nationale.
ART
SÉNÉGAL – Latsouck Ndiaye connecte Blois à l’Afrique par la création

Cela fait maintenant neuf ans que Blois vit au rythme du FIGAS qui se tiendra du 12 au 20 juillet 2025. Une relation entre mémoire royale et création afro-diasporique. Cependant, au centre de cette métamorphose culturelle, il y a un nom qui revient avec constance. C’est celui de Latsouck Ndiaye. En effet, depuis 2017, ce professionnel de la culture, formé entre Dakar, Avignon et les grandes institutions internationales fait du Festival International de la Gastronomie, des Arts et de la Scène (FIGAS) un carrefour où les créateurs se ruent sur la région Centre-Val de Loire. Ce projet est porté par l’association Afrik’Consult.
De Dakar à Blois, Latsouck Ndiaye aux manettes
L’histoire commence à Dakar, dans les salles de l’Université Cheikh Anta Diop. Latsouck Ndiaye s’y forge une passion pour les arts vivants, nourrie par une formation solide à l’Institut Supérieur des Techniques du Spectacle (ISTS) d’Avignon. Il y obtient un master en communication culturelle à l’Université d’Avignon. Et ce parcours le mène dans des univers variés. D’abord, à la Maison de la Culture Douta Seck, ensuite au ministère de la Culture du Sénégal, et puis après aux projets européens et africains. Et ainsi de suite. La culture, chez Ndiaye, est une passerelle, un pont de savoir et d’émotions. C’est dans cette optique qu’il initié un festival à taille humaine, mais qui a une ambition universelle.
FIGAS : un festival humaine, avec une grande ambition
Le FIGAS, créé à Blois, en collaboration avec la municipalité de Marc Gricourt et le tissu associatif local, revendique une programmation exigeante, populaire et festive. Son leitmotiv : faire dialoguer artistes, artisans, publics et professionnels autour des expressions africaines et diasporiques. Musiques, danses, contes et gastronomie. Pour cette édition, le FIGAS offre un tourbillon de pratiques et de voix, entre showcases intimes, ateliers participatifs et grandes scènes.
Des noms, des voix, des lieux
Du Pan Piper à Paris à la place Louis XII de Blois, le festival va regrouper une grand nombre d’artistes. Cela répond à une logique de circulation des artistes et de maillage territorial. Parmi les têtes d’affiche de cette édition, il y aura la talentueuse Queen Rima, Ndary Diouf, Adama Dahico, Patche Di Rima, ou encore le Kin Orchestra. Mais le FIGAS, c’est aussi des rencontres impromptues, des ateliers sabar où l’on danse avant de comprendre, des contes murmurés aux enfants, des marchés où l’artisanat dialogue avec l’innovation.
FIGAS : une transmission
À la fin de cette édition, prévue le 20 juillet, il y aura hommage qui sera rendu à Pathia Lam, directeur artistique, disparu trop tôt. Ce sera une façon pour Latsouck Ndiaye de rappeler que l’espace culturel n’est pas qu’un lieu de célébration, mais aussi de mémoire. Et d’avenir : “Ce que nous portons avec le FIGAS, ce n’est pas seulement un festival, c’est une démarche”, insiste-t-il.
Le programme se décline ainsi :
Date Heure Lieu Événement 12 juillet 2025 20h00 Pan Piper (Paris) Concert : Patche Di Rima, Adama Dahico, Samba Peuzzi 13 juillet 2025 22h00 Péniche Baruda (Paris) Concert : Niema Maneri, Mwassi Moyindo, Authentique BD 16 juillet 2025 18h00 Médiathèque Maurice Genevoix (Blois) Instant FIGAS : Rencontre avec Nana Menthe et Andra Kouyaté 16 juillet 2025 19h30 Place Louis XII (Blois) Soirée d’ouverture : Khady Sarr, Djiboome Casa, Yeumeukaye, Azigbo 18 juillet 2025 16h00 Espace Jorge Semprun (Blois) Atelier sabar 18 juillet 2025 20h00 Espace Jorge Semprun (Blois) Dîner de gala (20€) : Mwassi Moyindo, Khady Sarr, Adama Dahico, Ndary Diouf, Astou Seck 19 juillet 2025 10h00 – 13h30 Espace Jorge Semprun (Blois) Foire artisanale & Rencontres professionnelles 19 juillet 2025 14h30 Espace Jorge Semprun (Blois) Ateliers enfants & Visites touristiques 19 juillet 2025 16h00 Espace Jorge Semprun (Blois) Showcases : Di-Mallah, Kouekadoh, Djiboome Casa 19 juillet 2025 20h00 Espace Jorge Semprun (Blois) Concerts de Ndary Diouf, Queen Rima et Samba Peuzi 20 juillet 2025 10h00 – 13h30 Espace Jorge Semprun (Blois) Foire artisanale & Rencontres professionnelles 20 juillet 2025 14h30 Espace Jorge Semprun (Blois) Ateliers enfants & Visites touristiques 20 juillet 2025 16h00 Espace Jorge Semprun (Blois) Showcases : Monife, Mirya Bika, Patche Di Rima, Yeumeukaye & Fintihock 20 juillet 2025 20h00 Espace Jorge Semprun (Blois) Soirée hommage à Pathia Lam : Nana Menthe, Authentique BD, KIN Orchestra
CULTURE
GUINÉE – Queen Rima assoit sa stature

Lauréate du prix Découverte RFI 2025, à seulement 27 ans, Queen Rima est la preuve que le Dancehall est bien vivant. Deuxième femme guinéenne à remporter ce prix et la troisième chanteuse de son pays après Sia Tolno et Soul Bang’s – nous avons écrit un article sur le dernier. Ce prix est la consécration d’un parcours forgé et porté par une farouche obstination.
Des rues de Conakry à la couronne
Originaire de Conakry, Marie Tolno s’intéresse à la musique dès son enfance. Elle commence par chanter dans la chorale de son église à l’âge de sept ans vers les années 2000. Par la suite, elle va rejoindre d’abord Top Model, un groupe mis sur pied par son frère. Ensuite, elle va monter avec des amies “Toxaï Girls”, un groupe uniquement composé de femmes qui font le show et les clashs. Elle ne fait pas que chanter, elle danse aussi. On l’a aperçue derrière les stars ivoiriennes comme Aïcha Koné ou Kandet Kanté. Mais c’est surtout le micro en main qu’elle se sent le plus à l’aisé. Aussi dira-t-elle : “Un jour, j’ai pris le micro. J’ai senti que j’étais capable de créer des choses, de dire ce que je portais en moi.”
Le dancehall, un défi personnel
Avec la multitude de genres musicaux, on se demande bien quel moustique a bien pu piquer Queen Rima pour qu’elle veuille faire du dancehall ? Assurément, en choisissant le dancehall, elle n’opte pas pour la voie musicale la plus simple. En effet, ce genre, importé de Jamaïque, est encore peu investi par les femmes en Guinée. On la trouve – ce style musical – trop sexué, trop viril, trop stéréotypé. Tant pis. Ou plutôt : tant mieux. Car c’est précisément là qu’elle veut placer sa voix. Par ce choix, elle veut montrer qu’une femme a aussi, autant que les hommes, son mot à dire, son terrain à prendre. Dans ce genre, elle exprime sa force et sa sensibilité, sans travestir son message. Son style est net : incisif mais jamais vulgaire.
Queen Rima : une féministe dans l’âme
Queen Rima chante pour la femme, surtout pour les mères. Pas n’importe lesquelles, celles qui vendent sous la pluie, qui se battent sans faire de bruit. Son morceau « Guinée won-nömanè » – La Guinée, c’est aussi les femmes – célèbre les femmes qui affrontent les difficultés du quotidien. Comme exemple, elle-même impressionne par sa persévérance. Finaliste du Prix RFI Découvertes deux fois sans l’emporter (2022 et 2023), elle a pris ces échecs comme des leçons. Aujourd’hui elle a affiné sa scène, sa posture, son geste. Aussi dit-elle : “J’ai travaillé tout : la voix, la présence, l’accoutrement. J’ai approché des pros. Et cette fois, c’était la bonne.”
Queen Rima : une reine à la conquête du monde
Depuis sa victoire, Queen Rima a beaucoup tourné. De Ouagadougou à Abidjan, de Miramas à Marseille. Le dancehall de Rima n’a presque rien à voir avec le dancehall jamaïcain. En effet, elle le recompose, à sa manière et y met toute la culture africaine : sa force. Son EP “Température”, sorti en 2022, donne la mesure de son ambition artistique. Entre dancehall et afro-fusions, elle glisse un groove soussou qui porte l’empreinte du terroir. Les instruments traditionnels (balafon, kora, djembé) se mêlent à des sonorités urbaines.
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