Connect with us

AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Le projet de loi sur le terrorisme adopté malgré les vives contestations 

Publie

le

Le projet de loi introduit par le président de la République Macky Sall a été adopté ce vendredi 25 juin 2021 par la majeure partie des députés. 70 parlementaires ont voté pour et seuls onze se sont opposés à cette modification sur le code de procédure pénale. La nouvelle loi, adoptée en dépit de la résistance populaire, qualifie de terrorisme « toute manifestation non autorisée, la dégradation des biens appartenant à l’Etat ou intéressant la chose publique » ou encore « les infractions liées aix technologies de l’information et de la communication.

Le Sénégal vient d’adopter une nouvelle loi sur le terrorisme. Ce vendredi 25 juin 2021, les députés étaient appelés à apprécier une loi qui va apporter des modifications sur le code de procédure pénale. Les parlementaires ont majoritairement été favorables à cette nouvelle loi. 70 ont été pour et 11, probablement des députés de l’opposition, ont été contre cette loi qui, pour eux, porte atteinte aux libertés élémentaires de l’individu garanties par la Constitution. Qu’est-ce-qui va changer en réalité? 

La nouvelle loi va considérer comme acte de terrorisme les manifestations non autorisées, les violences ou voies de fait commises contre des personnes, les destructions ou dégradations commises lors de rassemblements, l’association de malfaiteurs, les crimes commis par participation à un mouvement insurrectionnel, la fabrication ou la détention d’armes prohibées et les infractions liées ax technologies de l’information et de la communication.

L’opposition ainsi que les activistes ont été dans les rues pour s’opposer à cette loi qui, pour eux, violent un droit fondamental : celui de manifester, de marcher ou tout simplement d’exprimer son opposition à la politique du gouvernement.

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

AFRIQUE

SÉNÉGAL – Ousmane Sonko sonne l’alerte contre les divisions internes à Pastef

Publie

le

Le ton était ferme et sans détour. En marge de l’installation du Conseil national de Pastef, ce jeudi 10 juillet 2025 , le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu à mettre les choses au clair : il ne tolérera aucune tentative de fragmentation au sein de son parti. « Des clans se forment dans les cercles dirigeants, au mépris des valeurs de Pastef. Cela, je ne l’accepterai pas », a-t-il déclaré devant une assemblée attentive.

Depuis l’arrivée au pouvoir du parti, Sonko dit observer une dérive chez certains responsables, qui sembleraient oublier les principes de solidarité et de discipline ayant forgé l’identité de Pastef. « Ils bombent le torse, créent des clans, mais sont incapables de gagner le plus petit hameau », a-t-il dénoncé, visiblement agacé par l’attitude de certains cadres.

Plus grave encore, il accuse un groupe bien identifié d’avoir tenu des réunions à Touba, dans le but de redessiner les équilibres internes du parti, en vue de l’élection présidentielle de 2029. Des manœuvres qu’il perçoit comme une trahison de la ligne politique originelle. « Ils veulent installer une hiérarchie parallèle, saboter la collégialité qui fait notre force », a-t-il averti.

Lui-même chef du parti, Sonko a tenu à rappeler qu’il n’a jamais encouragé de clan autour de sa personne, refusant toute logique de cour ou de favoritisme. « Je suis le chef de parti et je n’ai jamais eu de clan. Ceux qui cherchent à diviser Pastef pour se positionner doivent quitter les rangs. Que ceux qui ne s’y retrouvent plus s’en aillent », a-t-il tranché.

Continuer la lecture

AFRIQUE

GUINÉE – Un an après, Foniké Menguè et Billo Bah restent introuvables

Publie

le

Un an jour pour jour après la disparition d’Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, et de Mamadou Billo BAH, deux figures du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Amnesty International et 25 organisations de défense des droits humains dénoncent unanimement un climat de terreur croissant en Guinée sous le régime militaire.

Elles appellent de concert à des enquêtes indépendantes et transparentes sur ces enlèvements et l’escalade des disparitions forcées. Le 9 juillet 2024, Oumar SYLLA et Mamadou Billo BAH, tous deux membres actifs du FNDC (issous en 2022), ont été enlevés à Conakry par des hommes armés non identifiés.

Douze mois plus tard, le mystère demeure entier quant à leur sort, plongeant leurs familles et la communauté des droits humains dans une angoisse persistante.

Amnesty International tire la sonnette d’alarme face à « l’augmentation inquiétante des disparitions forcées dans le pays », ciblant particulièrement les journalistes, les militants et les défenseurs des droits humains.

Ces cas, dont celui de Foniké MENGUE et Mamadou Billo BAH, sont perçus par les organisations comme des tentatives d’intimidation et de musellement de toute voix dissidente.

Advertisement

Malgré l’annonce d’enquêtes par le procureur général guinéen peu après les enlèvements de SYLLA et BAH, aucun rapport public n’a été communiqué à ce jour, alimentant les frustrations et les soupçons quant à la volonté réelle des autorités de faire la lumière sur ces affaires.

Les organisations signataires rappellent l’obligation de l’État de protéger ses citoyens et de garantir la justice pour les victimes de violations des droits humains.

Source : Walf

Continuer la lecture

AFRIQUE

SÉNÉGAL – Diomaye Faye attendu à Washington sur invitation de Donald Trump

Publie

le

Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour une visite de travail aux États-Unis, à l’invitation de son homologue américain Donald Trump, a annoncé la présidence du Sénégal.

« À l’invitation du président Donald Trump, Son Excellence monsieur Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce matin à destination des États-Unis », précise le communiqué officiel, ajoutant que cette visite se déroulera les mercredi 9 et jeudi 10 juillet.

Donald Trump a annoncé qu’il recevrait à la Maison Blanche, à Washington, cinq dirigeants africains du mercredi 9 au vendredi 11 juillet. Outre le président sénégalais, il s’agit des chefs d’État du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia et de la Mauritanie.

Crédit photo : Présidence de la République du Sénégal 

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +