C’est le single-surprise de cette fin d’année. Ce vendredi 7 septembre 2022, l’artiste congolais, Fally Ipupa (44) a mis en ligne son nouveau clip « Se Yo » sur sa chaîne YouTube. Les fans, pris de court, se sont rués sur le clip aussitôt posté. Les fans n’ont pas hésité à le visionner et à le commenter. En quelques heures, le clip a obtenu plus de 400.000 vues et des milliers de commentaires encourageants.
Avant son concert à Kinshasa prévu le 29 octobre 2022, au Stade des Martyrs, Fally Ipupa vient de lancer un clip qui n’est que la suite logique de son dernier clip « Science fiction » mis en ligne le 1 septembre 2022 et qui a comptabilisé 2 841 509 vues. Avec ce nouveau single, un autre record risque de tomber. À la bonne heure !
Dans une rumba teintée d’amertume, la star congolaise entraîne les mélomanes dans un dilemme où l’artiste doit choisir entre père, mère et femme . Il doit opérer un choix cornélien. Un Rodrigue d’un autre âge. Au milieu de la chanson en Lingala, il interrompt la mélodie, et met au parfum ceux qui ne comprenaient rien à ces belles notes : “Alors, mes chers amis / Vous qui ne comprenez pas le Lingala, la plus belle langue du monde / Donc, j’étais en train de dire, ma famille est venue nous rendre visite / Et à la fin de leur séjour, on a décidé de les raccompagner ma femme et moi / Et pendant le voyeage, le bateau a coulé / Et on me demande alors de ne sauver qu’une seule personne / Soit un membre de ma famille, ma femme, ou le capitaine du bateau / À votre avis, qui dois-je sauver ? ”. Je n’aimerais pas être dans son cas.
Ce mix est la suite logique de “Science-fiction”. Un autre mix qui a fait un tabac sur les plateformes de streaming. Pourtant à ses débuts, le concepteur du Tokoos avait des difficultés devant le micro. Née dans une famille catholique à Bandal à Kinshasa en RDC, Fally Ipupa, en raison de sa timidité maladive et de son bégaiement, n’avait aucune chance de percer dans le milieu de la musique. Mais dans un quartier où la vie est rythmée par le son des musiques des terrasses et des bars, il prend de l’assurance jusqu’à devenir cette star que nous connaissons aujourd’hui.
Il se fait remarquer lorsqu’il intègre le Quartier Latin avec Koffi Olomidé ; un autre monstre de la rumba. Quand il sort son premier album solo « Droit Chemin » en 2006, les mélomanes tombent sous son charme. Nombreux sont ceux qui sont en admiration devant ce timbre musical si particulier. Mais, c’est en 2014 que sa popularité explose avec son « Original ». Un record à l’époque. Plus de 35 millions de vues. Ensuite vient ce single divin « Eloko Oyo » qui va encore le propulser encore plus haut : plus de 70 millions de vues. Du jamais vu pour un artiste de la rumba congolaise. Aujourd’hui ambassadeur de l’UNICEF, en plus de faire partie des 50 Africains les plus influents, selon Jeune Afrique, il reste dans le top des charts avec le milliard de streaming sur YouTube. Ça en fait un sacré pactole.
