AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL – Affaire Ousmane Sonko : La réponse tranchant d’Abdou Mbow à Cheikh Bamba Dièye et Moustapha Guirassy“

Abdou Mbow, le premier vice-président de l’Assemblée nationale a répondu à Cheikh Bamba Dièye et Moustapha Guirassy suite à leur lettre envoyée à l’hémicycle, une lettre qui manifeste leur décisison de ne pas siéger à la Commission ad hoc. Ils la jugent entachée d’irrégularités. 80% des députés qui composent cette commission appartiennent à la mouvance présidentielle. Une majorité mécanique qui selon eux, ne sera pas équitable dans leur décision sur la levée de l’immunité parlemantaire du député de Pastef Ousmane Sonko, accusé de viols répétés et de menaces de mort par la masseur Adji Sar.
Je voudrai porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale pour que nul n’en ignore, que la démission de nos collègues au niveau de la commission ad hoc (ndlr, voir par ailleurs), n’entrave en rien la poursuite du travail déjà entamé.
Depuis quelques jours, nos collègues de l’opposition parlementaire s’activent à faire croire à l’opinion l’existence d’une violation du règlement intérieur par rapport à la procédure en cours au niveau de la commission ad hoc.
En premier lieu, ils ont voulu faire comprendre à l’opinion que les documents adressés à l’Assemblée nationale ne visaient pas nommément Ousmane Sonko mais plutôt X. A leur grande surprise, quand ils ont consulté les documents dans le bureau du Président de la commission, ils se sont rendu compte que le nommé Ousmane Sonko est bien la personne visée et mieux ils ont même eu accès au dossier qui a accompagné la requête du juge d’instruction transmise par le Ministre de la justice, Garde des sceaux.
Après leur déconvenue dans cette tentative de manipulation avortée de l’opinion, ils ont demandé aux membres de la commission ad hoc d’auditionner Adji Sarr et autres pour éclaircir davantage le travail.
Pour reprendre leurs termes dans la lettre qu’ils ont adressée au Président de la Commission ad hoc, nos collègues ont dit : « la commission doit jouer le rôle de juge d’instruction du parlement ».
Depuis quand nos collègues de l’opposition qui ont toujours crié sur tous les toits en parlant de la séparation des pouvoirs, ont subitement accepté de jumeler le pouvoir législatif et judiciaire?
La loi organique qui régit le fonctionnement de l’assemblée nationale en son article 52 stipule que : « Il est constitué, pour chaque demande de levée de l’immunité parlementaire d’un député ou pour chaque demande de suspension de poursuites déjà engagées, une Commission ad hoc de onze (11) membres nommés selon la procédure prévue à l’article 34. La Commission doit entendre le député intéressé, lequel peut choisir, comme défenseur, un de ses collègues. Lors des débats ouverts par l’Assemblée nationale, en séance plénière, sur les questions d’immunité, peuvent seuls prendre la parole, le Président, le Rapporteur de la Commission, le Gouvernement, le député ou son défenseur et un orateur contre ».
En clair il n’est nullement prévu au niveau des travaux de cette commission d’entendre outre le député, une autre personne.
Mes collègues de l’opposition sont dans la manipulation et la calomnie, leurs gesticulations ne reposent sur aucun argument juridique.
C’est pourquoi, finalement, n’ayant pas réussi depuis plus d’une semaine, à faire adhérer l’opinion dans leur jeu de manipulation, ils ont décidé de faire la politique de la chaise vide après avoir participé à la réunion de la Commission qui est en train de faire son travail conformément aux procédures légales du Parlement.
Mes chers collègues, comme vous le savez, si l’immunité a pour vocation de protéger le mandat du parlementaire et de garantir son indépendance dans l’exercice de ses fonctions, ce régime protecteur dérogatoire du droit commun n’a pas pour objet d’assurer une impunité au député ou faire entrave à l’exercice du pouvoir judiciaire.
Par ailleurs, lever l’immunité d’un collègue, ne remet nullement en cause la présomption d’innocence qui prévaut au profit du collègue incriminé.
Alors chers collègues laissons la commission ad hoc, mise en place par nos soins, travailler en toute sérénité dans le respect du principe de confidentialité qui entoure nécessairement l’exercice de sa mission.
Pour terminer, je rappelle que lors de la demande de levée de l’immunité parlementaire de l’honorable Khalifa Ababacar Sall, le président Madické Niang alors président du groupe parlementaire de l’opposition parlementaire, avait démissionné et cela n’a pas empêché à la Commission de terminer son travail.
Pour simplement dire qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
Abdou Mbow
Abdou Mbow Premier vice-président de l’Assemblée nationale”
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Ousmane Sonko sonne l’alerte contre les divisions internes à Pastef

Le ton était ferme et sans détour. En marge de l’installation du Conseil national de Pastef, ce jeudi 10 juillet 2025 , le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu à mettre les choses au clair : il ne tolérera aucune tentative de fragmentation au sein de son parti. « Des clans se forment dans les cercles dirigeants, au mépris des valeurs de Pastef. Cela, je ne l’accepterai pas », a-t-il déclaré devant une assemblée attentive.
Depuis l’arrivée au pouvoir du parti, Sonko dit observer une dérive chez certains responsables, qui sembleraient oublier les principes de solidarité et de discipline ayant forgé l’identité de Pastef. « Ils bombent le torse, créent des clans, mais sont incapables de gagner le plus petit hameau », a-t-il dénoncé, visiblement agacé par l’attitude de certains cadres.
Plus grave encore, il accuse un groupe bien identifié d’avoir tenu des réunions à Touba, dans le but de redessiner les équilibres internes du parti, en vue de l’élection présidentielle de 2029. Des manœuvres qu’il perçoit comme une trahison de la ligne politique originelle. « Ils veulent installer une hiérarchie parallèle, saboter la collégialité qui fait notre force », a-t-il averti.
Lui-même chef du parti, Sonko a tenu à rappeler qu’il n’a jamais encouragé de clan autour de sa personne, refusant toute logique de cour ou de favoritisme. « Je suis le chef de parti et je n’ai jamais eu de clan. Ceux qui cherchent à diviser Pastef pour se positionner doivent quitter les rangs. Que ceux qui ne s’y retrouvent plus s’en aillent », a-t-il tranché.
AFRIQUE
GUINÉE – Un an après, Foniké Menguè et Billo Bah restent introuvables

Un an jour pour jour après la disparition d’Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, et de Mamadou Billo BAH, deux figures du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Amnesty International et 25 organisations de défense des droits humains dénoncent unanimement un climat de terreur croissant en Guinée sous le régime militaire.
Elles appellent de concert à des enquêtes indépendantes et transparentes sur ces enlèvements et l’escalade des disparitions forcées. Le 9 juillet 2024, Oumar SYLLA et Mamadou Billo BAH, tous deux membres actifs du FNDC (issous en 2022), ont été enlevés à Conakry par des hommes armés non identifiés.
Douze mois plus tard, le mystère demeure entier quant à leur sort, plongeant leurs familles et la communauté des droits humains dans une angoisse persistante.
Amnesty International tire la sonnette d’alarme face à « l’augmentation inquiétante des disparitions forcées dans le pays », ciblant particulièrement les journalistes, les militants et les défenseurs des droits humains.
Ces cas, dont celui de Foniké MENGUE et Mamadou Billo BAH, sont perçus par les organisations comme des tentatives d’intimidation et de musellement de toute voix dissidente.
Malgré l’annonce d’enquêtes par le procureur général guinéen peu après les enlèvements de SYLLA et BAH, aucun rapport public n’a été communiqué à ce jour, alimentant les frustrations et les soupçons quant à la volonté réelle des autorités de faire la lumière sur ces affaires.
Les organisations signataires rappellent l’obligation de l’État de protéger ses citoyens et de garantir la justice pour les victimes de violations des droits humains.
Source : Walf
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Diomaye Faye attendu à Washington sur invitation de Donald Trump

Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour une visite de travail aux États-Unis, à l’invitation de son homologue américain Donald Trump, a annoncé la présidence du Sénégal.
« À l’invitation du président Donald Trump, Son Excellence monsieur Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce matin à destination des États-Unis », précise le communiqué officiel, ajoutant que cette visite se déroulera les mercredi 9 et jeudi 10 juillet.
Donald Trump a annoncé qu’il recevrait à la Maison Blanche, à Washington, cinq dirigeants africains du mercredi 9 au vendredi 11 juillet. Outre le président sénégalais, il s’agit des chefs d’État du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia et de la Mauritanie.
Crédit photo : Présidence de la République du Sénégal
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