C’est une icône de la sphère littéraire ivoirienne qui vient de s’éteindre, Regina Yaou, décédée dans la nuit du 3 au 4 novembre.
Régina Yaou, est née en 1955. Elle s’est mise très tôt à l’écriture. Normal, puisque dans sa famille, le livre était très présent. Lauréate en 1977, à 22 ans, d’un concours littéraire organisé par le Nouvelles Editions Africaines avec sa nouvelle La citadine, elle écrit la même année son premier roman, Lezou Marie ou les Ecueils de la Vie qui sera publié en 1982.
Et elle ne s’arrêtera plus. Suivront, La Révolte d’Affiba, Aihui Anka ; Le Prix de la Révolte ; Les Germes de la mort. Tome 1 ; Brah la villageoise ; L’indésirable ; Le glas de l’infortune ; Coup d’État ; Dans l’antre du loup ; Opération fournaise etc.
Elle publiera aussi sous un pseudonyme dans la collection de littérature sentimentale Adoras des Nouvelles Editions Ivoiriennes… Au total, on lui doit plus de 35 ouvrages, en 50 ans de carrière.
Elle a reçu entre autres, le prix de l’excellence 2014 du président de la République de Côte d’Ivoire. Et était l’écrivain à l’honneur au dernier Salon International du Livre d’Abidjan.
Avec sa disparition, c’est une grande plume qui vient de se briser.
