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UIJA – Dr Hamza TAJ reçoit le trophée Miriam Makeba

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Le samedi 15 février 2025 a eu lieu à la Fondation Lucien Paye, à Paris, devant d’éminentes personnalités la 5ème édition du trophée Miriam Makeba organisé par l’Union Internationale des Journalistes Africains (UIJA). Il a été décerné au Dr Hamza TAJ. Une récompense bien méritée pour cet entrepreneur visionnaire et homme des médias franco-pakistanais, en hommage à son engagement en faveur de la visibilité de la culture et des valeurs africaines.

Une noria de personnalités
Cette 5ème édition s’est tenue devant une noria de personnalités aussi prestigieuses les unes que les autres. La Fondation Lucien Paye sur le campus de la Cité internationale universitaire de Paris a rassemblé un parterre de personnalités influentes du monde diplomatique, des affaires et des médias. Parmi les invités de marque figuraient des ambassadeurs, des ministres, des conseillers, une ancienne Première Dame d’Algérie, des chefs d’entreprise, des représentants d’organisations politiques et sociales ainsi que des acteurs majeurs des médias français et africains étaient également présents.

Remise du prix à Dr Hamza TAJ, Directeur Afrik1

 

Un rôle catalyseur
Né en 1978, Hamza TAJ vit en France et dirige huit entreprises et évolue dans le secteur d’activité de Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion. À côté de son engagement culturel, Hamza TAJ est titulaire d’un doctorat en administration des affaires. Également en psychologie. Il est également dans le BTP, l’immobilier, l’industrie. C’est dans le souci de mettre en lumière cette personne exceptionnelle que l’UIJA lui a attribué le trophée cette édition, après Ousmane Sonko. Le jury a expliqué son choix en ces mots : “Pour cette nomination au Trophée Miriam Makéba 2025, le jury veut encourager l’initiative du Dr Hamza TAJ et mettre en exergue le rôle catalyseur qu’il a ainsi joué pour donner une voix à la diaspora, tout en créant des ponts entre l’Afrique et le reste du monde ».

Un hommage à Ousmane Sonko
Après avoir reçu ce prix, Dr Hamza TAJ s’est exprimé en ces mots : “C’est le cœur rempli d’émotions que je viens devant vous recevoir le prix Myriam Makéba. C’est bien plus qu’un honneur personnel, c’est un appel. Un appel à continuer à porter haut la voix d’un continent riche d’histoires, de luttes et d’espoir (…) »”. Au cours de cette intervention, Dr Hamza n’a pas tari d’éloges pour le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, lauréat de la précédente édition. “Ousmane Sonko a œuvré avec courage et ténacité pour que l’Afrique parle d’une seule voix et surtout avec grande fierté et souveraineté. Recevoir cette distinction après lui est une responsabilité […]” a-t-il dit.

Dr Hamza Taj, un pionnier des médias
Le trophée Miriam Makeba, du nom de l’icône sud-africaine de la musique et militante des droits humains, récompense chaque année des personnalités ou institutions qui ont contribué de manière significative à la promotion de la culture africaine, de la justice sociale et du dialogue entre les peuples. Pour cette 5ᵉ édition, le jury a choisi de distinguer Dr Hamza TAJ, fondateur de Afrik1 TV, une chaîne numérique dédiée à l’Afrique et à sa diaspora. Cette nomination marque un tournant dans l’histoire du prix, puisque c’est la première fois qu’une personnalité non africaine reçoit cette distinction. “C’est une immense fierté pour moi, pour la France et pour le Pakistan”, a déclaré le lauréat lors de son discours de remerciement.

Dr Hamza, la voix des Africains en France
Installé à Paris, Dr Hamza TAJ a fondé Afrik1 TV avec une ambition claire : celle de donner une voix aux Africains et à leur culture dans le paysage médiatique francophone qui ne parle de l’Afrique au travers des guerres. Grâce à cette plateforme, il met en lumière les talents du continent, les réussites de la diaspora et les enjeux politiques et économiques qui façonnent l’Afrique d’aujourd’hui. Dr Hamza TAJ est également à l’origine de FP92TV, la première chaîne numérique urdu-française en France. “À travers Afrik1 TV, Dr Hamza TAJ a su créer un espace médiatique unique où la diversité africaine s’exprime librement et avec authenticité”, a souligné l’UIJA. Elle est même allée plus loin en ajoutant que cette distinction vise aussi à encourager le travail de cet homme de média en faveur du rapprochement entre les cultures.

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Maître-mot : diversité et à l’engagement
Ponctuée de prestations artistiques mêlant musique et danse africaine, la cérémonie a été un véritable symbole de multiculturalisme et de dialogue entre les peuples. À la fin de l’événement, Dr Hamza TAJ a réaffirmé son engagement à continuer de porter haut les couleurs de l’Afrique dans le paysage médiatique international. “Ce prix est un encouragement à poursuivre notre mission : offrir aux Africains et à leur diaspora une plateforme où leurs voix comptent et résonnent au-delà des frontières”, a-t-il déclaré. Avec cette distinction, l’UIJA met en avant une vision ouverte et inclusive de l’Afrique. Elle valorise ceux qui, par leur action, participent au rayonnement du continent bien au-delà de ses frontières. Et dans ce rayonnement, l’Afrique tient le bon bout. En substance, Dr Hamza TAJ affirme : “L’Afrique c’est avant tout une idée, une force, une lumière qui rayonne au-delà des continents.”

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GABON – Brice Oligui Nguema, plébiscité, lance la Ve République

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Brice Oligui Nguema

À peine élu, Brice Oligui Nguema, anciennement président de la transition, veut engager le pays dans une profonde refondation institutionnelle. Après la création d’un nouveau parti, il compte nommer des vice-présidents et opérer des réformes électorales.

Une victoire attendue, une transition en mouvement
Brice Clotaire Oligui Nguema est arrivé, largement, en tête de l’élection présidentielle du 11 avril 2025. Selon les résultats annoncés par le ministre de l’intérieur, Hermann Immongault, aurait été élu avec 90 % des suffrages exprimés. Ce score, dirait-on, soviétique est à la mesure de la popularité acquise depuis le coup d’État du 30 août 2023, par lequel le chef de la Garde républicaine avait mis fin au règne de la famille Bongo. Après moins de deux ans à la tête de la transition gabonaise, Brice Oligui Nguema avait promis une rupture politique. Avec la suppression du poste de Premier ministre, le pouvoir exécutif est désormais centralisé à la présidence. Il ne voudra pas concentrer tous ces pouvoirs dans ses mains, à lui seul, aussi compte-il créer des postes de vice-présidents.

Deux vice-présidents
Avec l’adoption de plus de 1 000 textes normatifs dans la première année, pour rendre effectifs les principes de la nouvelle Constitution. Une réforme présentée par ses soutiens comme une rationalisation des institutions, dans un pays où le pouvoir était déjà, de fait, très concentré. Les deux vice-présidents qui seront nommés devront prochainement être désignés : l’un, protocolaire, sera le numéro deux de l’État ; l’autre sera en charge de l’action gouvernementale. Ce dernier devra avoir une grande expertise administrative et devra être un poids politique. Les noms de Joseph Owondault Berre et Raymond Ndong Sima circulent. Mais, rien n’est sûr.

Un nouveau calendrier
Le chantier politique ne s’arrête pas là. Une nouvelle loi sur les partis politiques, avec des critères plus stricts et un redécoupage électoral qui permettra d’organiser les élections législatives et locales dès août 2025. Toujours dans la perspective du rassemblement. Côté majorité présidentielle, la plateforme Rassemblement des Bâtisseurs (RdB) va se transformer en parti politique. Il entend rassembler les soutiens du président sans absorber les nombreuses composantes de la plateforme (84 partis, 4 200 associations, 22 000 adhérents individuels). Son coordonnateur, Anges-Kevin Nzigou, le présente comme une « matrice politique » destinée à structurer une future majorité. Cette initiative suscite toutefois des remous : Justine Lekogo, membre de la plateforme, a exprimé publiquement ses réserves, s’interrogeant sur la légitimité de cette transformation et le silence du président sur le sujet.

Une nouvelle République
Si la dynamique de refondation semble lancée, l’équilibre institutionnel reste à construire. La concentration des pouvoirs autour du président, même validée par les urnes et le référendum, interroge. La rupture avec l’ancien régime se mesurera à l’aune des actes : ouverture politique, indépendance des contre-pouvoirs, transparence électorale. Brice Oligui Nguema a désormais les mains libres. Reste à savoir s’il fera du Gabon une démocratie renouvelée, ou s’il perpétuera, sous une autre forme, l’héritage d’un pouvoir centralisé.

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CÔTE D’IVOIRE – ONUDI, un partenaire de taille dans l’économie ivoirienne

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Crédit photo : Koaci

Le jeudi 3 avril, au Palais présidentiel, le Vice-Président ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné, a reçu, le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), Gerd Müller. Les deux hommes, avec à leurs côtés, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, ont parlé de la stratégie de relance d’une coopération vieille de plus de quatre décennies entre la Côte d’Ivoire et l’institution onusienne.

Un partenariat axé renforcé de l’innovation et l’inclusion
Le Vice-Président, M. Koné Meyliet, a échangé avec M. Müller sur les enjeux et les perspectives d’un partenariat renouvelé et qui sera surtout centré sur la transformation structurelle de l’économie ivoirienne. “La Côte d’Ivoire est une puissance économique régionale”, a souligné Gerd Müller. Aussi, les performances remarquables et la croissance soutenue du pays au cours de ces dernières années sont, selon le Directeur général de l’ONUDI, une dynamique qui mérite d’être soutenue par une coopération plus ambitieuse. C’est dans cette perspective qu’il a annoncé la signature prochaine d’un nouveau programme de partenariat dans des secteurs stratégiques : agro-industrie, énergies renouvelables et technologies innovantes. En effet, ce partenariat vise d’une part à renforcer la compétitivité du pays et d’autre part à répondre à un impératif social c’est-à-dire l’inclusion des jeunes dans le tissu économique. Toujours selon de Directeur Général de l’ONUDI : “Le développement industriel durable peut créer un monde sans faim, avec des emplois pour les jeunes et une énergie propre pour tous », a déclaré M. Müller, affirmant la volonté de l’ONUDI d’apporter des solutions concrètes aux défis globaux.

La jeunesse ivoirienne, moteur d’une transformation économique
Le vendredi 4 avril, à la Foire Made in Côte d’Ivoire (FOMCI 2025), organisée au parc des expositions d’Abidjan, le Directeur général de l’ONUDI a rendu hommage à la jeunesse ivoirienne. Lors de ses visites dans les différents stands, M. Müller a salué “le dynamisme, la créativité et la modernité” des jeunes entrepreneurs, qu’il a qualifiés de “véritables acteurs de la transformation économique du pays”. Il été frappé par un fait qu’il n’à pas manqué de souligner : “la majorité des stands sont tenus par des jeunes entreprises. C’est le signe d’un écosystème entrepreneurial en plein essor”. Pour lui, cet élan doit être soutenu par des politiques publiques, afin de structurer, accompagner et pérenniser les initiatives des jeunes.

La FOMCI 2025 : cap sur l’avenir
Placée sous le thème “Cap sur la compétitivité et l’innovation”, la FOMCI 2025 s’est tenue du 2 au 6 avril, à l’initiative du ministère du Commerce et de l’Industrie,avec à sa tête Souleymane Diarrassouba. Cette édition a mis en lumière les nouvelles orientations économiques du pays. Et parmi ces orientations, l’innovation et l’entrepreneuriat apparaissent comme des leviers incontournables. M. Gerd Müller a rappelé avec force : “ L’ONUDI est la voix des plus pauvres au sein de la communauté internationale. Nous nous battons pour une solidarité réelle, pour des investissements massifs en faveur d’un développement durable, inclusif et équitable.” Dans un monde confronté aux défis climatiques, alimentaires et sociaux, la Côte d’Ivoire et l’ONUDI affichent une ambition commune : faire du secteur industriel un instrument de transformation profonde.

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CÔTE D’IVOIRE – Violence au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan (PPA) : des détenus déchaînés

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La rumeur d’une émeute au PPA, ex Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) courait dans la ville d’Abidjan toute la journée du 14 avril 2025. Un communiqué de la Direction de l’Administration Pénitentiaire vient de tomber : il y a eu des émeutes. Certes. À la clé, de nombreux blessés. Aussi, de nombreuses voix se sont élevées pour alerter sur l’équilibre fragile entre droits des détenus et autorité pénitentiaire.

Une énième émeute
Les récentes tensions survenues au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan ont fait beaucoup de blessés. Il y a quelques mois de cela, c’était la prison de Bouaké, deuxième ville du pays, qui était en ébullition. Ce qui a commencé par des vandalismes s’est très vite transformé en une tentative manifeste de prise de contrôle de la prison par les détenus. Cette énième émeute a ravivé un débat crucial : celui de l’autorité de l’État à l’intérieur des murs des prisons ivoiriennes.

Un communiqué officiel prompt
Dans un communiqué officiel, du 14 avril 2025, l’administration pénitentiaire de la plus grande prison ivoirienne a confirmé que plusieurs installations ont été détruites par des détenus. En effet, ces derniers s’opposent à une nouvelle mesure réglementant la gestion des espaces communs. Cette réforme, appliquée dans le cadre de la lutte contre l’introduction et la circulation des drogues en milieu carcéral, visait à restreindre l’accès à la cour centrale, devenue un véritable carrefour de trafics de stupéfiants en tout genre. Selon le communiqué, aucun décès n’est à déplorer. Par ailleurs, douze blessés ont été recensés parmi les détenus. Selon le même communiqué, l’ordre a été rétabli grâce à l’intervention conjointe des agents pénitentiaires, de la Police et de la Gendarmerie.

Montée en puissance des gangs
Mais au-delà des faits, ce nouvel épisode de violence met en lumière un problème plus large que l’administration pénitentiaire peine à gérer. Déjà en février, des émeutes similaires avaient éclaté à la Maison d’Arrêt et de Correction de Bouaké. Le fait que ces émeutes se déclarent dans les deux grandes prisons du pays souligne quelque chose de très inquiétant, c’est-à-dire la montée en puissance de l’insubordination carcérale et les groupes d’hommes qui, à côtés des gardes, gèrent véritablement – ou devrions nous dire – font la loi dans les prisons du pays. Pour certains observateurs, cette situation résulte d’un déséquilibre croissant entre les droits accordés aux détenus et les moyens de contrôle laissés aux agents pénitentiaires. « Les libertés concédées, bien qu’essentielles dans un État de droit, finissent par conférer un pouvoir disproportionné à des détenus parfois organisés, capables de défier l’autorité pénitentiaire elle-même », déclare un acteur du milieu carcéral.

Garde pénitentiaire : un métier sous pression
Le métier d’agent pénitentiaire, souvent invisibilisé, apparaît aujourd’hui comme l’un des plus exposés, mais aussi des plus ingrats. Face à des populations carcérales de plus en plus nombreuses et difficiles à encadrer, ces professionnels réclament davantage que des communiqués : ils demandent une véritable revalorisation, comme cela se passe dans plusieurs secteurs au sein de l’administration du pays. Parmi les pistes évoquées : un retour clair de l’autorité aux mains du personnel pénitentiaire, leur association systématique aux décisions impactant la sécurité, et une meilleure protection administrative et juridique. Car aujourd’hui, beaucoup se disent livrés à eux-mêmes.

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Une stratégie nationale de mise
Ces incidents, à répétition, révèlent un problème de fond : il faut pour pallier ces émeutes à l’avenir une stratégie pénitentiaire cohérente, nationale, fondée sur la fermeté, le respect de la hiérarchie et la restauration d’une autorité légitime. Il ne s’agit pas de nier les droits des détenus, mais de rappeler que ces droits doivent s’exercer dans le cadre d’un ordre républicain clair et respecté. En effet, la prison ne peut devenir un espace de non-droit. Cependant, elle doit rester un lieu de justice, de rééducation, mais aussi d’autorité.

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