Connect with us

A LA UNE

SÉNÉGAL – Tournée européenne Link Sunugal en Italie, un tournant majeur

Publie

le

Après plusieurs semaines à parcourir les grandes capitales européennes, la ‘‘Tournée Européenne Link Sunugal’’ s’est conclue en apothéose le 11 décembre 2024 à Offida, en Italie. La cérémonie de clôture a rassemblé une délégation impressionnante composée d’élus, de diplomates, d’entrepreneurs et de membres des diasporas sénégalaise et italienne. Tous ont répondu présents pour sceller des partenariats économiques et solidaires entre les deux pays.

Link Sunugal : une opportunité d’investissement
Devant une assistance enthousiaste composée du maire d’Offida et de plusieurs personnalités de haut rang, M. Ibrahima Badji, président d’IBC INVEST, a tenu à saluer le travail acharné des organisateurs et à remercier les participants pour leur détermination à renforcer les liens économiques entre le Sénégal et l’Italie. En effet, la tournée Link Sunugal a permis de mettre en lumière les enjeux économiques cruciaux pour le Sénégal, en particulier dans le contexte des retombées pétrolières et gazières. Soulignant le rôle central de la diaspora sénégalaise en tant qu’acteur clé de ce développement économique, M. Badji a insisté sur les nouvelles opportunités d’affaires qui s’ouvrent désormais aux entreprises sénégalaises grâce à cette coopération bilatérale renforcée. La tournée Link Sunugal se présente donc comme une véritable plateforme d’échange et d’investissement, où des retombées concrètes et durables pour les deux pays sont attendues.

Plus que des distinctions symboliques, un pacte d’engagement mutuel
Lors de ce Salon, Aliou Gning, maire de Sandiara, a été honoré par Luigi Massa, maire d’Offida, pour son leadership dans le développement de sa commune. De son côté, Abdou Karim Sy, maire de Koki, a reçu une distinction des mains de Mauro Broda, président de l’Institut Consulaire International (ICI), en reconnaissance de son rôle dans la promotion de la diplomatie économique et des partenariats internationaux. Il faut noter que ces distinctions, loin d’être honorifiques, témoignent de l’engagement des deux maires à promouvoir un développement inclusif et durable. Ça été l’occasion pour les deux hommes d’entamer des visites d’affaires et de partenariats avec les communes d’Offida et de San Benito.

Maire de Koki Pape Abdou Karim Sy et le Maire d’Offida

Pour un développement inclusif et durable
Lors du récent salon consacré à l’économie sociale et solidaire, plusieurs leviers stratégiques ont été mis en avant pour favoriser un développement harmonieux et inclusif. Faire le marketing en langues locales est une approche pertinente, car elle permet d’impliquer davantage les populations, en particulier les femmes et les jeunes. L’éducation et le civisme ont aussi été identifiés comme des piliers essentiels pour renforcer l’économie. En outre, la microfinance, selon les participants, peut devenir un outil efficace pour combattre la pauvreté et améliorer les conditions de vie des couches les plus vulnérables. Par ailleurs, les industries culturelles ont été présentées comme des moyens capables de dynamiser l’économie locale tout en préservant le patrimoine culturel. Un accent particulier a également été mis sur les investissements de la diaspora, qui représentent un soutien vital aux Petites et Moyennes Entreprises. À cela s’ajoute la nécessité de prendre en compte les enjeux environnementaux pour une transition vers des sources d’énergie plus vertes et créatrices d’emplois, comme l’a plaidé M. Badji.

Des partenariats concrets pour un avenir solidaire
Une bonne nouvelle est tombée à ce salon : la création d’un réseau de la diaspora sénégalaise en Italie. Ce réseau sera présidé par M. Mamadou Faye et animé par Mme Nor Ndiaye. Il aura pour but de répondre aux besoins des membres de la diaspora, notamment en facilitant l’accès aux financements, à la couverture sanitaire, au rapatriement des dépouilles ou à l’assistance juridique. Cette initiative découle de la volonté de renforcer le lien entre les Sénégalais établis en Italie et leur pays d’origine. Cette vision est partagée par le maire de Sandiara, qui a une ambition claire : hisser sa commune au rang de ville émergente d’ici 2035. Dans cette dynamique, il a lancé un appel aux investisseurs italiens pour les encourager à saisir les opportunités offertes par le Sénégal.

Le triptyque stratégique : Sénégal – Italie – Moldavie
Ce partenariat triangulaire entre le Sénégal, l’Italie et la Moldavie est porté par des intervenants comme Senesi Roberto. En raison de certaines similitudes culturelles et économiques partagées, ils entendent promouvoir un développement mutuel et durable entre ces trois pays, avec à la clé l’idée d’un jumelage entre les communes d’Offida en Italie et de Koki au Sénégal. Ce jumelage représente une opportunité précieuse pour résoudre des défis pressants liés à l’approvisionnement en eau, à la santé et à l’environnement. Ce projet, qui s’inscrit dans un cadre de coopération triangulaire entre le Sénégal, l’Italie et la Moldavie, vise à résoudre des défis cruciaux tels que l’accès à l’eau potable, la santé et la préservation de l’environnement. Par ailleurs, une mission de prospection menée le lundi 16 décembre à l’usine Monvimox, spécialisée dans le traitement des produits halieutiques, illustre l’ambition des deux maires de diversifier les investissements dans leurs communes. Ce partenariat pourrait, à terme, contribuer à moderniser le secteur halieutique sénégalais tout en générant des emplois pour les jeunes.

Link Sunugal : rendez-vous d’espoir
Lors de la clôture du salon, M. Ibrahima Badji, président de l’IBC-Invest, a exhorté les participants à l’action : transformer les idées échangées en initiatives concrètes pour éradiquer la pauvreté et construire un avenir solidaire pour les générations futures. Il a émis le souhait de voir des résultats tangibles émerger avant la prochaine édition. C’est avec un sentiment d’optimisme et de détermination que les participants sont sortis de ce salon, qui permettra au Sénégal et à l’Italie de consolider une alliance stratégique durable. Le Salon Link Sunugal 2024 n’a pas seulement célébré les succès ; il a jeté les bases d’une coopération économique et sociale solide entre le Sénégal et ses partenaires. Les résultats de ces initiatives seront attendus avec impatience lors de la prochaine édition.

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

A LA UNE

SÉNÉGAL – Le parti la Nouvelle Responsabilité participera au dialogue national

Publie

le

Amadou Ba, Photo : Page Facebook

Dans un communiqué rendu public dimanche 18 mai, la Nouvelle Responsabilité (NR), parti dirigé par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a officiellement annoncé sa participation au dialogue national convoqué par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette décision intervient dans un contexte politique tendu où plusieurs formations politiques ont déjà fait connaître leurs positions divergentes sur cette initiative présidentielle.

Une participation conditionnée par des ambitions plus larges
Si la Nouvelle Responsabilité (NR) confirme bien sa présence aux discussions à venir, elle ne manque pas de souligner que le cadre proposé lui semble trop restreint. « La thématique centrale portant sur le système politique revêt une importance certaine, mais elle demeure insuffisante pour répondre, à elle seule, aux attentes profondes et légitimes des Sénégalaises et des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué.

Le parti d’Amadou Ba, se définissant comme « une force politique incontestable », propose ainsi d’élargir significativement l’agenda des discussions pour y inclure plusieurs préoccupations économiques et sociales qu’il juge prioritaires :

La dette publique et la maîtrise du déficit budgétaire ;
L’équité fiscale ;
L’emploi et l’employabilité des jeunes ;
Les dynamiques migratoires ;
Le développement durable ;
Le pouvoir d’achat et la cherté de la vie ;
La préservation des libertés fondamentales ;

Un positionnement stratégique dans l’échiquier politique
Cette annonce intervient alors que le paysage politique sénégalais reste divisé sur l’opportunité même de ce dialogue. En acceptant d’y participer tout en cherchant à en redéfinir le périmètre, la Nouvelle Responsabilité adopte une posture à la fois constructive et critique qui pourrait lui permettre de se démarquer.

Advertisement

« Notre participation s’inscrit dans une dynamique de contribution critique et constructive, dans un contexte politique, économique et social particulièrement préoccupant qui nécessite rapidement des mesures d’apaisement« , précise le parti, faisant ainsi allusion aux tensions qui traversent la société sénégalaise.

Une vision républicaine revendiquée
La Nouvelle Responsabilité(NR) rappelle son attachement à son crédo « JAMM AK NJARIN » (paix et prospérité partagée) et insiste sur sa conception du dialogue national comme « un instrument républicain de pacification, de renforcement de la démocratie et de consolidation de l’État de droit ».

Continuer la lecture

A LA UNE

BURKINA FASO – Ouagadougou et Dakar mutualisent leur force pour une lutte conjointe contre le terrorisme

Publie

le

Ousmane Sonko et Ibrahim Traoré

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko a effectué, ce vendredi 16 mai 2025, sa première visite officielle au Burkina Faso. Lors de cette visite, il a réaffirmé au capitaine Ibrahim Traoré la volonté du Sénégal à apporter son soutien face à la menace terroriste dans le Sahel.

En visite officielle à Ouagadougou, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a été reçu en audience par le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré. Accompagné de trois membres de son gouvernement — Yassine Fall, ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Birame Diop, ministre des Forces armées, et Khady Diène Gaye, ministre des Sports — Le chef du gouvernement sénégalais a multiplié les échanges diplomatiques au sommet.

Cette première visite au Burkina Faso s’inscrit dans un contexte de forte tension sécuritaire dans la région. À l’issue de son entretien avec le président Traoré, Ousmane Sonko a tenu à exprimer “la solidarité du peuple sénégalais envers le peuple burkinabè, face à cette épreuve qui lui est imposée, qu’il n’a pas choisie”. Par ailleurs, il a apporté un “soutien absolu” aux autorités de transition et affirmé la disponibilité du Sénégal à envisager “toute possibilité de collaboration et de soutien” face à la menace terroriste. Il a aussi insisté sur la nécessité d’une riposte solidaire et structurée ; car, souligne-t-il : “Aucun de nos pays ne peut échapper à cette gangrène”.

Ousmane Sonko, dans ses déclarations, souhaite une approche collective de la sécurité en Afrique de l’Ouest. Aussi déclare-t-il : “Il est illusoire de croire que la menace sécuritaire s’arrêtera aux frontières du Burkina Faso, du Mali ou du Niger. C’est une lutte de toute l’Afrique de l’Ouest”.

Ousmane Sonko n’a pas seulement parlé à l’endroit de Ouagadougou. Il s’adressait également à Bamako et à Niamey.

Advertisement

En marge des questions diplomatiques, la visite de le Premier ministre sénégalais revêt aussi une dimension historique. En effet, ce samedi 17 mai 2025, il a pris part à l’inauguration du Mausolée Thomas Sankara, figure emblématique du panafricanisme et de ses 12 compagnons à Ouagadougou. Pour le Premier ministre sénégalais, Thomas Sanka qui fait partie de ses maîtres penseurs “ illumine depuis quelques décennies tous les combats panafricanistes et souverainistes du continent”. Il a également prévu de rencontrer la communauté sénégalaise vivant au Burkina Faso.

Continuer la lecture

A LA UNE

MALI – Le pouvoir de transition malienne dissout tous les partis politiques

Publie

le

Assimi Goïta Président intérim

Le Mali tourne une page décisive de sa vie politique. Par un décret présidentiel, adopté en Conseil des ministres extraordinaire ce 13 mai 2025, les autorités de la transition militaire ont officiellement dissous l’ensemble des partis politiques et des organisations à caractère politique du pays. Une telle décision est sans précédent dans le pays. En plus de susciter une vague d’indignation à l’échelle nationale et internationale, ce décret marque la fin du multipartisme.

Une dissolution au goût de « réforme »
L’annonce a été faite, sur la chaîne ORTM, par Mamani Nassiré, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des réformes politiques. Selon lui, cette décision s’inscrit dans un vaste processus de “refondation” de la vie politique. Le gouvernement affirme vouloir “assainir” le paysage partisan par la réduction du nombre de partis politiques aujourd’hui estimés à près de 300. Le gouvernement veut encadrer leur création et revoir leur financement qui s’élève à 0,25 % des recettes fiscales annuelles. Aucun parti politique ne peut, désormais, plus organiser de réunions, ni mener d’activités, sous peine de sanctions. Par contre, les élus et responsables appartenant à des partis politiques peuvent poursuivre leurs missions, à la seule condition de ne plus se réclamer de leur parti.

Une mesure réprimée
Depuis plusieurs semaines, de nombreux partis politiques, dont le parti “Yelema”, avaient dénoncé ce projet. Son président, Youssouf Diawara avait affirmé : “Les partis politiques ne sont pas le problème du Mali. L’urgence, c’est l’insécurité, la vie chère, la santé et l’éducation”. En effet, les partis politiques qui s’opposent à ce décret y voient une violation de la Constitution et un recul de la démocratie. Un mouvement citoyen de contestation avait émergé début mai. Une manifestation, qui réunissait plusieurs centaines de personnes, le 3 mai 2025 à Bamako, avait été vite dispersée par les forces de l’ordre. Lors de cette manifestation, plusieurs figures de l’opposition et de la société civile ont été arrêtées et certaines personnes seraient portées disparues.

Des médias sanctionnés
Ces quatre dernières années, le Mali a connu deux coups d’État militaires. Le 18 août 2020, le Président Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre Boubou Cissé ont été enlevés du pouvoir avant d’être arrêtés. Neuf mois plus tard, le président de la transition Bah N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane sont destitués le 24 mai 2021. En dix ans, le Mali a connu ainsi trois coup d’État avec la prise de contrôle militaire en 2012, et le cinquième de l’histoire du Mali après les coups d’État de 1991 et de 1968. Les autorités maliennes ont multiplié les restrictions contre les médias aussi bien étrangers que nationaux. Elles les accusent de partialité dans le traitement de l’information concernant la situation du pays et de désinformation. Sur le plan national, en décembre 2024 le signalement de Djoliba TV News a été retiré. La Haute Autorité de la Communication (HAC) du Mali. La chaîne chaîne TV5 Monde a été de nouveau suspendue “jusqu’à nouvel ordre”, ce 13 mai 2025. Elle est accusée de “manqué d’impartialité” dans sa couverture sur les mouvements de protestation de l’opposition du 3 mai 2025 dans son reportage du journal de 20h30. Elle avait été déjà suspendue durant trois mois en 2024.

Suspension des partis politiques : Après le Burkina Faso et le Niger, c’est au tour du Mali
L’abrogation de la charte des partis politiques qui fixait leurs cadres juridiques et financiers, laisse un vide institutionnel selon ses réfractaires. Désormais les formations politiques n’ont plus d’existence légale. Seule la société civile existe encore. Mais, elle reste étroitement sous surveillance par l’État. Avec cette nouvelle décision prise par le pouvoir de transition, le Mali rejoint ses voisins de l’AES. Avant lui, le Burkina Faso a suspendu les activités des partis politiques depuis septembre 2022. Au Niger, le général Abdourahamane Tiani a ordonné la dissolution des partis le 26 mars 2025 suite aux assises nationales controversées.

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +