Des violences inter-communautaires ont fait des dizaines de morts la semaine dernière au Burkina Faso, ont annoncé les autorités de ce pays.
Tout a commencé dans la nuit du 31 mars, lorsqu’un dignitaire religieux et six membres de sa famille ont été tués par des hommes armés qui n’ont pas été identifiés, à Arbinda, dans la province de Soum, selon un communiqué du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir).
Communiqué qui précise que « Dans la matinée du 1er avril, des actes de représailles ont été enregistrés dans la commune d’Arbinda. Ils ont été dirigés contre une communauté à la suite de l’assassinat du guide religieux ».
Selon le ministre de l’Administration territoriale, Simeon Sawadogo, 62 personnes avaient péri dans cette attaque, dont 32 tuées par des terroristes ». La province voisine de Boulgou, les membres de la
famille royale traditionnelle de Zoaga ont eux aussi été attaqués et neuf personnes ont péri, selon un bilan provisoire.
