La marche de l’opposition malienne a vu la participation de milliers de personnes dans les rues de Bamako et de plusieurs villes du pays. Elle a eu lieu le samedi 16 septembre 2018, soit une semaine après la mise en place du premier gouvernement du second quinquennat d’Ibrahim Boubacar Keita dont la réélection est fortement contestée par son principal opposant, Soumaila Cissé.
Les marcheurs rejettent toujours les résultats officiels de cette élection et estiment que Soumaila Cissé est le vainqueur du scrutin. Prenant la parole, Soumaila Cissé a déclaré que « les Maliens sont loin d’être d’accord pour le vol de leur vote. (…) En plus, nous réclamons le respect des libertés dans notre pays. Deux de nos militants, Paul Boro et Moussa Kimbiri, qui étaient arrêtés ont été libérés. Mais il y a un troisième du nom de Bourama Diarra qui reste en prison. Nous allons continuer à nous battre pour lui ».
Notons que certains militants, à l’instar de Mohamed Ali Bathily, candidat malheureux à la présidentielle n’écartent pas l’éventualité d’une « désobéissance civile » si les marches n’aboutissent pas à la reconnaissance de la victoire de Soumaila Cissé.
