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CULTURE

Anna Ly et Ousseynou Thiombiano en lice pour la finale du prix international sur les traces de Léopold Sedar Senghor

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Deux noms sénégalais brillent parmi les finalistes du Prix International de Poésie « Sur les traces de Léopold Sedar Senghor » dans la section dédiée à la Poésie inédite en langue française. Anna Ly NGAYE et Ousseynou Thiombiano ont été sélectionnés pour leurs œuvres remarquables, respectivement intitulées Théâtre des adieux et Se toiletter d’aubes nouvelles….

Anna Ly NGAYE a captivé l’attention des juges avec son texte émouvant Théâtre des adieux. Sa plume, nourrie par la richesse culturelle du Sénégal, explore les thèmes universels de la séparation, de la nostalgie et du passage du temps. À travers ses vers, elle tisse un récit poétique poignant, invitant le lecteur à voyager dans les méandres de l’âme humaine.

Ousseynou Thiombiano, quant à lui, a su séduire le comité de sélection avec Se toiletter d’aubes nouvelles…. Dans cette œuvre, Thiombiano explore la renaissance, l’espoir et la résilience à travers une prose poétique vibrante. Son style unique et sa sensibilité artistique transcendent les frontières linguistiques et culturelles, offrant aux lecteurs une expérience poétique profonde et enrichissante.

Les finalistes de cette section, venant de divers horizons géographiques, témoignent de la diversité et de la richesse de la poésie francophone contemporaine. Parmi eux, on retrouve des voix venant du RD Congo, de l’Algérie, de l’Égypte, du Bénin, de la France, d’Haïti, du Congo Brazzaville et même de la Pologne. Chaque finaliste apporte sa propre perspective, sa propre sensibilité et sa propre expérience à travers les mots, créant ainsi un panorama poétique riche et varié.

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Cette reconnaissance internationale met en lumière non seulement le talent individuel de Anna Ly NGAYE et Ousseynou Thiombiano, mais aussi la vitalité et la créativité de la scène poétique sénégalaise. Leur présence parmi les finalistes est un hommage à l’héritage littéraire du Sénégal, notamment à travers l’influence indélébile de l’illustre Léopold Sedar Senghor, dont le nom même évoque la poésie, la culture et l’humanisme.

Alors que le monde attend avec impatience l’annonce du lauréat, une chose est certaine : la présence de ces deux poètes sénégalais parmi les finalistes du Prix International de Poésie « Sur les traces de Léopold Sedar Senghor » est une source de fierté pour leur pays et une célébration de la poésie francophone dans toute sa splendeur.

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CULTURE

SÉNÉGAL – Mia Guissé à Paris : une nouvelle aventure artistique en préparation

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La chanteuse sénégalaise Mia Guissé se trouve actuellement à Paris pour un projet artistique. Elle collabore avec un artiste de renom dans la capitale française. « C’est toujours magique d’être ici à Paris », a déclaré l’artiste.

Un projet artistique spécial à Paris

Mia Guissé poursuit son chemin artistique avec authenticité et ambition. Ce séjour parisien représente une nouvelle étape dans sa carrière. L’artiste s’est dite inspirée par l’effervescence créative de Paris. Elle se préparait activement pour une tournée au Sénégal, selon des informations précédentes.

Collaboration avec un artiste renommé

Le projet artistique sur lequel travaille Mia Guissé est une collaboration avec un artiste renommé. Plus de détails sur la nature de ce projet et l’identité de son collaborateur n’ont pas encore été révélés. Mia Guissé avait été qualifiée d’étoile sénégalaise lors d’une précédente tournée nationale.

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ART

SÉNÉGAL – Latsouck Ndiaye connecte Blois à l’Afrique par la création

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Cela fait maintenant neuf ans que Blois vit au rythme du FIGAS qui se tiendra du 12 au 20 juillet 2025. Une relation entre mémoire royale et création afro-diasporique. Cependant, au centre de cette métamorphose culturelle, il y a un nom qui revient avec constance. C’est celui de Latsouck Ndiaye. En effet, depuis 2017, ce professionnel de la culture, formé entre Dakar, Avignon et les grandes institutions internationales fait du Festival International de la Gastronomie, des Arts et de la Scène (FIGAS) un carrefour où les créateurs se ruent sur la région Centre-Val de Loire. Ce projet est porté par l’association Afrik’Consult.

De Dakar à Blois, Latsouck Ndiaye aux manettes

L’histoire commence à Dakar, dans les salles de l’Université Cheikh Anta Diop. Latsouck Ndiaye s’y forge une passion pour les arts vivants, nourrie par une formation solide à l’Institut Supérieur des Techniques du Spectacle (ISTS) d’Avignon. Il y obtient un master en communication culturelle à l’Université d’Avignon. Et ce parcours le mène dans des univers variés. D’abord, à la Maison de la Culture Douta Seck, ensuite au ministère de la Culture du Sénégal, et puis après aux projets européens et africains. Et ainsi de suite. La culture, chez Ndiaye, est une passerelle, un pont de savoir et d’émotions. C’est dans cette optique qu’il initié un festival à taille humaine, mais qui a une ambition universelle.

FIGAS : un festival humaine, avec une grande ambition
Le FIGAS, créé à Blois, en collaboration avec la municipalité de Marc Gricourt et le tissu associatif local, revendique une programmation exigeante, populaire et festive. Son leitmotiv : faire dialoguer artistes, artisans, publics et professionnels autour des expressions africaines et diasporiques. Musiques, danses, contes et gastronomie. Pour cette édition, le FIGAS offre un tourbillon de pratiques et de voix, entre showcases intimes, ateliers participatifs et grandes scènes.

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Des noms, des voix, des lieux
Du Pan Piper à Paris à la place Louis XII de Blois, le festival va regrouper une grand nombre d’artistes. Cela répond à une logique de circulation des artistes et de maillage territorial. Parmi les têtes d’affiche de cette édition, il y aura la talentueuse Queen Rima, Ndary Diouf, Adama Dahico, Patche Di Rima, ou encore le Kin Orchestra. Mais le FIGAS, c’est aussi des rencontres impromptues, des ateliers sabar où l’on danse avant de comprendre, des contes murmurés aux enfants, des marchés où l’artisanat dialogue avec l’innovation.

FIGAS : une transmission
À la fin de cette édition, prévue le 20 juillet, il y aura hommage qui sera rendu à Pathia Lam, directeur artistique, disparu trop tôt. Ce sera une façon pour Latsouck Ndiaye de rappeler que l’espace culturel n’est pas qu’un lieu de célébration, mais aussi de mémoire. Et d’avenir : “Ce que nous portons avec le FIGAS, ce n’est pas seulement un festival, c’est une démarche”, insiste-t-il. 

Le programme se décline ainsi : 

DateHeureLieuÉvénement
12 juillet 202520h00Pan Piper (Paris)Concert : Patche Di Rima, Adama Dahico, Samba Peuzzi
13 juillet 202522h00Péniche Baruda (Paris)Concert : Niema Maneri, Mwassi Moyindo, Authentique BD
16 juillet 202518h00Médiathèque Maurice Genevoix (Blois)Instant FIGAS : Rencontre avec Nana Menthe et Andra Kouyaté
16 juillet 202519h30Place Louis XII (Blois)Soirée d’ouverture : Khady Sarr, Djiboome Casa, Yeumeukaye, Azigbo
18 juillet 202516h00Espace Jorge Semprun (Blois)Atelier sabar
18 juillet 202520h00Espace Jorge Semprun (Blois)Dîner de gala (20€) : Mwassi Moyindo, Khady Sarr, Adama Dahico, Ndary Diouf, Astou Seck
19 juillet 202510h00 – 13h30Espace Jorge Semprun (Blois)Foire artisanale & Rencontres professionnelles
19 juillet 202514h30Espace Jorge Semprun (Blois)Ateliers enfants & Visites touristiques
19 juillet 202516h00Espace Jorge Semprun (Blois)Showcases : Di-Mallah, Kouekadoh, Djiboome Casa
19 juillet 202520h00Espace Jorge Semprun (Blois)Concerts de Ndary Diouf, Queen Rima et Samba Peuzi
20 juillet 202510h00 – 13h30Espace Jorge Semprun (Blois)Foire artisanale & Rencontres professionnelles
20 juillet 202514h30Espace Jorge Semprun (Blois)Ateliers enfants & Visites touristiques
20 juillet 202516h00Espace Jorge Semprun (Blois)Showcases : Monife, Mirya Bika, Patche Di Rima, Yeumeukaye & Fintihock
20 juillet 202520h00Espace Jorge Semprun (Blois)Soirée hommage à Pathia Lam : Nana Menthe, Authentique BD, KIN Orchestra
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CULTURE

GUINÉE – Queen Rima assoit sa stature

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Lauréate du prix Découverte RFI 2025, à seulement 27 ans, Queen Rima est la preuve que le Dancehall est bien vivant. Deuxième femme guinéenne à remporter ce prix et la troisième chanteuse de son pays après Sia Tolno et Soul Bang’s – nous avons écrit un article sur le dernier. Ce prix est la consécration d’un parcours forgé et porté par une farouche obstination.

Des rues de Conakry à la couronne
Originaire de Conakry, Marie Tolno s’intéresse à la musique dès son enfance. Elle commence par chanter dans la chorale de son église à l’âge de sept ans vers les années 2000. Par la suite, elle va rejoindre d’abord Top Model, un groupe mis sur pied par son frère. Ensuite, elle va monter avec des amies “Toxaï Girls”, un groupe uniquement composé de femmes qui font le show et les clashs. Elle ne fait pas que chanter, elle danse aussi. On l’a aperçue derrière les stars ivoiriennes comme Aïcha Koné ou Kandet Kanté. Mais c’est surtout le micro en main qu’elle se sent le plus à l’aisé. Aussi dira-t-elle : “Un jour, j’ai pris le micro. J’ai senti que j’étais capable de créer des choses, de dire ce que je portais en moi.”

Le dancehall, un défi personnel
Avec la multitude de genres musicaux, on se demande bien quel moustique a bien pu piquer Queen Rima pour qu’elle veuille faire du dancehall ? Assurément, en choisissant le dancehall, elle n’opte pas pour la voie musicale la plus simple. En effet, ce genre, importé de Jamaïque, est encore peu investi par les femmes en Guinée. On la trouve – ce style musical – trop sexué, trop viril, trop stéréotypé. Tant pis. Ou plutôt : tant mieux. Car c’est précisément là qu’elle veut placer sa voix. Par ce choix, elle veut montrer qu’une femme a aussi, autant que les hommes, son mot à dire, son terrain à prendre. Dans ce genre, elle exprime sa force et sa sensibilité, sans travestir son message. Son style est net : incisif mais jamais vulgaire.

Queen Rima : une féministe dans l’âme
Queen Rima chante pour la femme, surtout pour les mères. Pas n’importe lesquelles, celles qui vendent sous la pluie, qui se battent sans faire de bruit. Son morceau « Guinée won-nömanè » – La Guinée, c’est aussi les femmes – célèbre les femmes qui affrontent les difficultés du quotidien. Comme exemple, elle-même impressionne par sa persévérance. Finaliste du Prix RFI Découvertes deux fois sans l’emporter (2022 et 2023), elle a pris ces échecs comme des leçons. Aujourd’hui elle a affiné sa scène, sa posture, son geste. Aussi dit-elle : “J’ai travaillé tout : la voix, la présence, l’accoutrement. J’ai approché des pros. Et cette fois, c’était la bonne.”

Queen Rima : une reine à la conquête du monde
Depuis sa victoire, Queen Rima a beaucoup tourné. De Ouagadougou à Abidjan, de Miramas à Marseille. Le dancehall de Rima n’a presque rien à voir avec le dancehall jamaïcain. En effet, elle le recompose, à sa manière et y met toute la culture africaine : sa force. Son EP “Température”, sorti en 2022, donne la mesure de son ambition artistique. Entre dancehall et afro-fusions, elle glisse un groove soussou qui porte l’empreinte du terroir. Les instruments traditionnels (balafon, kora, djembé) se mêlent à des sonorités urbaines.

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