Connect with us

CULTURE

Ken Bugul présidera le Troisième Salon Livres d’Ailleurs – Sénégal Njaay – Senegal-njaay.com

Publie

le

Le monde littéraire s’apprête à célébrer la diversité et la richesse des voix africaines lors de la troisième édition du Salon Livres d’Ailleurs, qui se tiendra du 12 au 14 avril 2024 au Palais du Gouvernement à Ville de Nancy. Cette année, l’Afrique sera à l’honneur, et parmi les personnalités marquantes qui guideront cette célébration se trouve l’autrice sénégalaise Ken Bugul.

Ken Bugul, figure majeure de la littérature africaine contemporaine, présidera cet événement littéraire d’envergure. Son œuvre, empreinte de poésie et d’authenticité, a su captiver les lecteurs à travers le monde et incarne la voix singulière d’une Afrique plurielle.

Le Salon Livres d’Ailleurs #lda2024 réunit une quarantaine d’auteurs et d’autrices venant des quatre coins du continent africain. De l’Afrique du Nord à l’Afrique du Sud, en passant par l’Algérie, le Mozambique, la Côte d’Ivoire et le Gabon, cette édition promet un voyage littéraire riche en découvertes et en émotions.

Sous la présidence éclairée de Ken Bugul et avec la direction de nos trois conseillères dévouées, Elizabeth Daldoul, Kenza Sefrioui et Mathilde Chèvre, le Salon Livres d’Ailleurs offre une plateforme unique où les voix africaines peuvent résonner et être célébrées dans toute leur diversité.

Advertisement

Cet événement s’inscrit dans une volonté de promouvoir le dialogue interculturel, de célébrer les récits pluriels et de mettre en lumière la richesse des littératures du monde. À travers les rencontres, les débats, les lectures et les dédicaces, le Salon Livres d’Ailleurs offre aux visiteurs une immersion dans l’univers foisonnant de la littérature africaine contemporaine.

Le rendez-vous est donné du 12 au 14 avril 2024 au Palais du Gouvernement à Ville de Nancy. Nous vous invitons à venir nombreux pour célébrer la créativité, l’imaginaire et la puissance des mots qui font vibrer l’âme humaine, portés par la plume inspirée des auteurs et autrices d’Afrique et d’ailleurs.

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

CULTURE

SÉNÉGAL – De Dakar à Paris : Mamy Victory et Defa imposent leur style

Publie

le

Le duo musical « Def ma, ma def », composé de Mamy Victory et Defa, s’apprête à illuminer la scène musicale européenne cet été. Les deux chanteuses sénégalaises, partageant une profonde complicité, enchaînent les succès et se lancent dans une tournée européenne ambitieuse.

Leur programme estival affiche plus de 20 dates entre le 21 juin et le 15 août 2025. De Paris à Genève, en passant par Copenhague et Berlin, elles se produiront dans les festivals les plus prestigieux d’Europe. Leur musique, fusionnant afro-pop, mbalax et sonorités urbaines, captive un public de plus en plus nombreux et diversifié.

Fortes de cette popularité croissante, Mamy Victory et Defa étendent leur rayonnement au-delà de l’Europe, avec des dates prévues au Canada. L’alchimie entre les deux artistes, tant sur scène que dans leur création musicale, est palpable. Leur message d’émancipation féminine et leur énergie communicative transcendent les frontières culturelles.

Alors que les musiques africaines connaissent un retour remarqué sur la scène internationale, Mamy Victory et Defa s’imposent comme les ambassadrices de la nouvelle vague sénégalaise. Leur tournée promet d’être un événement majeur de la saison estivale. Selon Kawtef, « leur tournée s’annonce comme l’un des temps forts de la saison. »

Continuer la lecture

CINÉMA

BURKINA FASO – Culture et tourisme : La 4e édition de Tunnel honore les bâtisseurs de l’ombre

Publie

le

Koudougou, le 31 mai 2025 (AIB) – La 4ème édition de Tunnel, cérémonie de distinction des acteurs culturels et touristiques de la région du Centre-Ouest, s’est tenue à Koudougou, samedi, a constaté l’AIB sur place.

Cet événement annuel, initié par Adama Badiel, vise à créer, selon lui, une plateforme de visibilité et d’accompagnement pour les artistes et professionnels du tourisme pour leur permettre de s’imposer sur les scènes nationales et internationales.

Le promoteur Adama Badiel a souligné l’importance de cette édition, placée sous le signe de la collaboration, de la reconnaissance et de la construction collective. Il a rappelé l’objectif fondamental du Tunnel : « mettre en lumière les talents culturels et touristiques du Centre-Ouest, ces femmes et ces hommes qui, souvent sans projecteur ni appui, nourrissent notre région de leur passion, de leur créativité, et de leur détermination ».

Cette année, l’événement a rendu un hommage particulier à ses partenaires, dont le soutien est jugé indispensable. Parmi les officiels présents figuraient Jean Noël Bonkoungou, représentant le ministre de la culture, patron de la cérémonie, El Hadj Inoussa Bagué, président du Patronat du Centre-Ouest, Franck Alain Kaboré, PDG du Cinéma Neerwaya, et Ali Bonkoungou, PDG de Salsabil Bâtiment, témoignant de l’engagement du secteur privé et public.

Malgré une légère réduction à cinq catégories en compétition cette année, due à un nombre limité de sorties d’albums et d’œuvres répondant aux critères, Adama Badiel a assuré que la catégorie « Tunnel d’Or » évoluera dès l’année prochaine pour élargir les opportunités tout en maintenant l’exigence de qualité.

Advertisement

Le promoteur a également lancé un appel aux bonnes volontés car, « nous avons besoin de vous pour bâtir un véritable écosystème où l’art, le patrimoine, le tourisme et la jeunesse peuvent s’exprimer, prospérer et inspirer ». Ce cri du cœur souligne le défi majeur du manque de ressources pour accompagner pleinement les lauréats et optimiser leur visibilité.

Plusieurs figures emblématiques du cinéma burkinabè, telles qu’Eugène Bayala (Oyou), Sawadogo Alidou (chef du Village de Kikideni), et Rasmané Ouédraogo (Razo), ont déjà été honorées lors des éditions précédentes.

Cette année, les lauréats côté artistique incluent Mr Baraka, Tasha, Yololo Junior, et KSB 80.

Dans le domaine culturel et touristique, des personnalités comme El Hadj Inoussa Bagué, Franck Alain Kaboré, Rasmané Ouédraogo, Boubacar Berewoudougou (Hôtel Pousga), Catherine Zoma (ISMK), et Salfo Dermé ont été distinguées, en plus d’hommages rendus à d’anciennes gloires de la musique burkinabè comme Pasteur Moussa Josué.

Adama Badiel a conclu en affirmant que « le Tunnel n’est pas un événement ponctuel. C’est un mouvement, une ambition, une passerelle entre ce que nous sommes et ce que nous pouvons devenir ». Un message fort pour l’avenir de la culture et du tourisme dans le Centre-Ouest.

Advertisement

Le représentant du patron, Jean Noël Bonkoungou, a rassuré le promoteur de Tunnel, du soutien du ministère.
Source : Agence d’information du Burkina

Crédit photo : Agence d’information du Burkina

Continuer la lecture

CULTURE

SÉNÉGAL – Avec “COSAAN”, Daara J Family signe un single de haute volée

Publie

le

Ndongo D & Faada Freddy

Revoir sur les plateformes le légendaire groupe de hip-hop sénégalais Daara J Family fait plaisir. Le 30 mai 2025, le groupe signe son retour avec “COSAAN”, un single engagé qui résonne, avec ses mélodies matinées au mbalax et ses flows suaves, comme un rappel essentiel : ne jamais oublier d’où l’on vient. Le single comptabilise, sur YouTube, plus de 80 000 vues et plus de 900 commentaires.

“Fan nga cosaanoo ?” – Où sont tes racines ?
Cette interrogation en wolof, presque une supplique, sert de fil conducteur au nouveau titre de Daara J Family. COSAAN signifie littéralement “origine” ou “héritage”. Avec ce single, le duo emblématique formé par Faada Freddy et Ndongo D livre une œuvre à la fois poétique, politique et profondément enracinée dans l’histoire, surtout celle du Sénégal. C’est aussi un appel à la jeunesse africaine à ne pas oublier ses origines. Et surtout à valoriser son héritage culturel en marchant avec fierté sur les traces des anciens.

Cosaan, entre mbalax et rap
Formés en 1994, alors qu’ils étaient encore au lycée, les membres de Daara J Family ne se sont jamais départis de leur identité musicale. En effet, ils ont toujours mêlé verbe tranchant, spiritualité et conscience panafricaine. Dans “COSAAN”, ils renouent avec cette tradition qui leur est chère. Dans cette chanson, il y a des sonorités traditionnelles (mbalax) et des textures hip-hop contemporaines, en écho à leur conviction de toujours : le rap est né en Afrique, a voyagé, puis est revenu au bercail. Le refrain, traduit en français, est sans équivoque : “Le monde et ce qu’il contient / Si tu y vas et que tu l’obtiens / N’oublie pas, n’oublie pas / C’est là que se trouve ton origine !” Une exhortation directe à la jeunesse africaine à ne pas céder à l’amnésie culturelle et à maintenir en éveil la mémoire des ancêtres et à l’identité africaine.

Quand l’histoire habite la parole
Faada Freddy, avec sa voix soul reconnaissable entre mille, fredonne : “Nous savons d’où nous venons / Ce qui nous inquiète, c’est où nous allons…” Cette inquiétude lucide ne peut être tempérée que par une foi inébranlable dans les valeurs des anciens. Ndongo D, lui, ajoute dans un flow rapide : “Si tu oublies hier, demain tu seras perdu (…) Tu es né ici, tu viens d’ici, tu vis ici.” C’est un cri d’ancrage, une réponse au déracinement, une mise en garde contre l’oubli.

Daara J Family : Donner du sens au flow
De leur premier album éponyme en 1998 à Boomerang en 2003 — salué comme l’un des meilleurs albums hip-hop du siècle par The Observer — jusqu’à Yaamatele en 2020, Daara J Family a toujours su conjuguer l’art du flow avec celui du sens. Leur engagement dépasse les mots. Ils ont partagé la scène avec des icônes comme Public Enemy ou Mos Def, et sillonné les festivals de l’Afrique à l’Europe, du WOMAD au Live 8.

COSAAN : un single voué à la transmission
Plus qu’un retour, COSAAN est une transmission. C’est un manifeste. Celui d’un savoir, d’un devoir de mémoire, d’une fierté. À l’heure où les repères vacillent, où les cultures se diluent. Dans une époque marquée par les migrations, la mondialisation et les influences multiples, Daara J Family rappelle que l’identité est un socle, pas un fardeau. Que l’héritage n’est pas une nostalgie, mais une boussole. Et ils proposent une boussole musicale et identitaire avec ce single : Cosaan !

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +