ENVIRONNEMENT
RD CONGO – 77 morts, plus de 100 disparus après inondations et naufrages

La République démocratique du Congo est frappée par une série de drames causés par des conditions météorologiques extrêmes, ayant déjà fait au moins 77 morts et plus de 100 disparus, a annoncé le gouvernement congolais dimanche soir, 15 juin 2025.
Dans la province de l’Équateur, au nord-ouest du pays, trois bateaux ont fait naufrage sur le lac Tumba mercredi dernier, alors que des vents violents et des pluies intenses s’abattaient sur la région. Le ministère de l’Intérieur a confirmé la récupération de 48 corps, tandis que 107 passagers restent portés disparus. Environ 50 survivants ont pu être secourus. Une délégation gouvernementale a été dépêchée sur place pour appuyer la coordination de la réponse humanitaire.
Parallèlement, à Kinshasa, la capitale, 29 personnes ont perdu la vie à la suite des fortes pluies du week-end, qui ont provoqué des inondations massives et des glissements de terrain. Plusieurs quartiers ont été isolés et de nombreuses habitations ont été submergées.
Des habitants témoignent de l’ampleur du désastre.
« Il était environ 3 heures du matin lorsque nous avons entendu un grand bruit. Lorsque nous sommes sortis, le mur des voisins s’était effondré. L’homme et sa femme sont morts », raconte Clovis Kalenga, un riverain de Kinshasa.
Source : africanews
ENVIRONNEMENT
MAROC – Quatre jours sous une bulle de chaleur extrême

Le phénomène du dôme de chaleur a enfermé le Maroc dans une bulle de chaleur accablante entre le 27 et le 30 juin. Alors que le climat mondial s’emballe, le Royaume a vécu l’un des épisodes les plus chauds de son histoire récente, avec des températures bien au-delà des normales saisonnières. Ce phénomène naturel, désormais exacerbé par le réchauffement climatique, rebat les cartes de la saison estivale. Entre le 27 et le 30 juin, un puissant dôme de chaleur s’est installé sur une grande partie du Maroc, s’étendant également au sud de l’Europe. Ce phénomène météorologique, bien connu des climatologues, résulte de la présence persistante d’un anticyclone en altitude, qui agit comme un couvercle et piège l’air chaud près du sol. Sans possibilité d’évacuation, la chaleur s’accumule jour après jour, faisant grimper les températures à des niveaux extrêmes.
Si le dôme de chaleur est un processus naturel, son intensité et sa fréquence augmentent sous l’effet du changement climatique, comme le rappellent de nombreux experts. En raison de la hausse globale des températures, ce type d’événement devient plus intense, plus long et plus fréquent. Les effets de ce dôme de chaleur se sont traduits par une flambée inédite des températures. Plusieurs villes marocaines ont vu leurs précédents records du mois de juin tomber. Le dimanche 29 juin, Sidi Slimane a enregistré une température de 47,7 °C, battant le précédent record de 47,4 °C établi en 2023. À El Jadida, le thermomètre a atteint 39,3 °C, un sommet depuis 2012. Casablanca a franchi, quant à elle, le seuil symbolique des 40 °C, avec un nouveau record mensuel de 40,5 °C.
Ces chiffres illustrent l’ampleur de l’épisode et la sévérité des conditions atmosphériques, accentuées par l’absence de baisse significative des températures nocturnes.
Un climat déréglé : le rôle du Chergui et des masses sahariennes
Outre l’anticyclone, l’extension de la dépression saharienne vers le centre et le sud du Maroc a contribué à aggraver la situation. Ce glissement de masses d’air chaudes et sèches a entraîné l’intrusion du Chergui, un vent aride bien connu des Marocains, qui accentue les sensations de chaleur et la déshydratation.
Cette combinaison entre dynamique atmosphérique globale (le dôme) et facteurs régionaux (Chergui) a transformé plusieurs régions du pays en véritables fournaises pendant plusieurs jours.
Une canicule révélatrice des extrêmes à venir
Ce nouvel épisode caniculaire s’inscrit dans un contexte mondial marqué par l’accélération du réchauffement climatique. Selon les données climatiques, la fréquence des vagues de chaleur a plus que doublé au cours des dernières décennies, et leur intensité ne cesse de croître. Le mois de juin 2025 pourrait ainsi devenir un jalon symbolique de cette tendance lourde. Les climatologues alertent : ces extrêmes ne sont plus des anomalies, mais bien des éléments d’une nouvelle norme climatique.
Source : lematin.ma
ENVIRONNEMENT
NIGERIA – Plus de 200 morts dans des inondations meurtrières à Mokwa

Plus de 200 personnes ont été retrouvées mortes après les inondations soudaines qui ont touché le Centre-Ouest du Nigeria jeudi 29 mai 2025, a annoncé le coordinateur humanitaire de l’État de Niger dans un nouveau bilan, mardi 3 juin. Des centaines de victimes sont encore portées disparues.
Le bilan s’alourdit. Prises au piège par des inondations soudaines dans le centre ouest du Nigéra, de nombreuses personnes étaient encore portées disparues mardi 3 juin. Le coordinateur humanitaire de l’État de Niger a indiqué que le bilan dépassait désormais les 200 morts, tandis que des centaines de personnes sont toujours portées disparues.
« Nous avons plus de 200 corps », a déclaré Ahmad Suleiman à la chaîne Channels Television. « Personne ne peut dire à l’heure actuelle combien il y a de morts dans l’État du Niger car nous sommes toujours à la recherche d’autres corps », a-t-il ajouté.
Les recherches se poursuivent
« On continue de chercher mais sincèrement, on ne peut être sûr de rien », a-t-il ajouté. Beaucoup de victimes ont été dénombrées à Mokwa, agglomération la plus touchée et dont un quartier a été rayé de la carte en quelques heures jeudi par des eaux de crue du fleuve Niger. Depuis, volontaires et équipes de secours ratissent la zone sous une chaleur accablante, retrouvant parfois des corps jusqu’à 10 kilomètres de là.
L’annonce du coordinateur intervient après que le bilan officiel est resté bloqué à 150 morts, bien que des habitants déplorent pour certains la perte de plus d’une dizaine de membres de leur famille.
Quinze des 36 États du Nigeria avait été placés en état d’alerte au risque de crues quelques jours avant la catastrophe. Le changement climatique amplifie les phénomènes météorologiques extrêmes au Nigeria mais pour les habitants de Mokwa, la tragédie est aussi liée à des défaillances humaines. À Mokwa, des eaux boueuses ont emporté des centaines de maisons de la ville, faute notamment d’entretien des buses aménagées pour évacuer les eaux de crue, et qui étaient obstruées par des débris le jour de la crue.
Le nombre de morts pourrait dépasser le bilan de 321 morts lors des inondations survenues dans 34 des 36 États du Nigeria en 2024. Le gouvernement nigérian assure avoir fourni de l’aide, mais sur place, les habitants s’estiment livrés à eux-mêmes et plusieurs familles ont déclaré n’avoir rien reçu.
Source : la-croix.com / Crédit photo : TV5
ENVIRONNEMENT
LIBYE – Tempête Daniel : La communauté internationale s’organise pour envoyer de l’aide

Les services de secours tentent de recenser le nombre de victimes causées par le passage de la tempête Daniel, dimanche 10 septembre 2023 sur la côte est du pays. Les pluies torrentielles et l’effondrement de deux barrages ont entraîné la destruction partielle de la ville de Derna, peuplée de 100 000 habitants. La communauté internationale s’organise pour apporter une aide d’urgence.
Des quartiers engloutis sous les eaux, des barrages qui ont rompu, des coulées de boue qui emportent des immeubles. La situation est dramatique en Libye, après les inondations provoquées par la tempête Daniel, dimanche dernier, dans l’est du pays.
Les services de secours libyens relevant du gouvernement de Tripoli, reconnu par la communauté internationale, ont publié un dernier bilan humain en milieu de journée. Selon leur porte-parole, Oussama Ali, la tempête a fait au moins 2 300 morts et 7 000 blessés rien que dans la ville de Derna, clairement la plus durement touchée.
Le gouvernement de l’est, rival de celui de Tripoli, avance un bilan encore plus lourd : il affirme que plus de 5 200 personnes ont péri à Derna. Le ministre de la Santé dit même s’attendre à un nombre de victimes deux fois plus important. Le bilan définitif demeure donc très incertain. La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge reste prudente sur les chiffres, mais reconnait un nombre de morts « énorme » pouvant se compter en milliers. Elle estime à 10 000 le nombre de disparus. On compte aussi 65 autres morts dans d’autres villes de l’est de la Libye.
Un responsable de la FICR parle de besoins humanitaires qui dépassent largement les capacités de la Fédération, et même celles du gouvernement.
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