AGRICULTURE
BENIN : Le prix des amandes de karité est fixé à 100 franc CFA le kilo.

Le conseil des ministres du 6 septembre a statué sur la valeur des amandes de karité. Le prix au kilogramme est fixé à 100 franc CFA.
Cette décision vise à encourager les acteurs du secteur, faciliter la collecte, améliorer la fabrication et apporter un soutien financier à la production et la commercialisation. Elle tend également à parfaire le traitement et le stockage des amandes afin d’améliorer la qualité.
Pour cette année 2017, le Bénin est le troisième pays exportateur de karité en afrique de l’Ouest. Le Burkina Faso occupait déjà cette place en 2015. Pour la production, ce dernier est au deuxième rang, et à la tête du podium, c’est le Nigéria qui gagne la médaille d’or.
Le karité est très plébiscité, il est utilisé dans la fabrication de cosmétique, de produits de beauté ou parfois culinaire.
A Noter que du 13 au 15 mars 2017 dernier s’est tenue la 10ème conférence internationale du Karité à Cotonou, la capitale économique, une initiative annuelle de l’Alliance Mondiale du Karité.
Près de 400 acteurs de l’industrie du secteur étaient venus de 25 pays sur les 32 que compte l’Alliance mondiale pour participé.
A LA UNE
CÔTE D’IVOIRE – Le pays célèbre ses farines locales

Ce 25 octobre 2024, à Abidjan, sous les hautes enseignes de Place Palmeraie, Place Marcory, Auchan Latrille et Hyper U Sococé, les effluves de pain fraîchement sorti du four et les arômes de soumbara s’entremêlent dans la fraîcheur des Grandes et Moyennes Surfaces (GMS). Entre chaudes senteurs et sauves de parfums, le Dr BAH-KONE Ranie-Didice, Secrétaire Exécutive du Conseil National de Lutte contre la Vie Chère (CNLVC), prenait son temps. Il n’y a rien de plus sacré que ces retrouvailles avec ces produits puisés de nos terres.
Une baguette de pain, toute une histoire
Pour cette cinquième édition du Festival des Farines Locales, il y avait foule, mais aussi une riche sélection de pains et de viennoiseries confectionnés à partir de farines locales : fonio, manioc, mil, soja, sorgho. Chaque passant a eu droit à sa bouchée, un sourire aux lèvres. Chaque morceau de pain raconte une histoire, du champ, dans les villages reculés, jusqu’à la confection par les mains expertes des boulangers, en passant par l’achat. Chaque arôme émanant de ces pains croustillants prend sa source au cœur des terroirs ivoiriens.
Octobre, Festival des Farines Locales
Ce festival s’inscrit dans le cadre de la cinquième édition du Mois du Consommer Local, initié par l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Chaque année, octobre devient un mois dédié à la mise en avant du patrimoine vivrier, où les habitudes de consommation se teintent d’une conscience renouvelée. En plus de leurs qualités gustatives, ces produits démontrent l’importance d’intégrer davantage de matières premières locales dans les habitudes alimentaires des Ivoiriens. En réduisant la dépendance aux produits importés, souvent onéreux, cette initiative pourrait contribuer à dynamiser et renforcer l’économie nationale.
Mois du Consommer Local, un atout pour la sous-région
Ce festival n’est pas unique à la Côte d’Ivoire : c’est une initiative de l’UEMOA. Ainsi, toutes les populations des États membres sont invitées à cultiver un art de vivre local, réduisant leur dépendance aux produits importés et bâtissant une économie régionale forte et résiliente. Pour Dr Ranie-Didice Bah-Koné, l’événement est une invitation à réinventer nos recettes, à renouer avec l’essence même de la terre qui nous nourrit : « Ce festival est un hommage aux recettes du pays. »
Pour une économie résiliente
Cette initiative de l’UEMOA vise à l’autonomie alimentaire de l’Afrique, afin de réduire sa dépendance à l’aide extérieure. Ce festival incarne les espoirs d’une sous-région prête à reprendre le contrôle de sa destinée avec ses propres ressources, à retrouver l’autosuffisance et à célébrer la richesse d’un continent aux ressources presque illimitées. Le Mois du Consommer Local et le Festival des Farines Locales ont démontré que la Côte d’Ivoire possède les ressources nécessaires pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Il suffit simplement de faire confiance aux talents et au savoir-faire de ses artisans.

FARINE
AGRICULTURE
ALIMENTATION MONDIALE – Les pays pauvres vont réduire leurs importations alimentaires

Même si la production mondiale de maïs, de lait ou de viande devrait augmenter en 2023, les importations alimentaires des pays les plus pauvres devraient diminuer à cause du prix encore élevé de certaines denrées, a alerté jeudi 15 juin 2023 la FAO.
Tandis que les pays aux revenus élevés continueront d’importer davantage, le montant de la facture des 47 pays les moins avancés, principalement situés en Afrique, devrait baisser de 1,5% cette année, a prévenu l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) dans son rapport bi-annuel sur les « Perspectives de l’alimentation ».
Ce recul devrait être encore plus marqué et atteindre près de 5% dans les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires, comme la Tunisie, l’Égypte ou le Pakistan.
La baisse des volumes d’importation de produits alimentaires dans ces deux groupes est « une évolution préoccupante », et suggère une diminution de leur capacité d’achat, selon la FAO.
Même si les prix des huiles ou des céréales sont redescendus depuis le pic atteint en mars 2022, après l’invasion de l’Ukraine, ils restent aujourd’hui à des niveaux élevés. Et ceux des fruits, des légumes ou des produits laitiers continuent de progresser, « ce qui freine la demande » en particulier dans les pays vulnérables.
« Ces préoccupations sont amplifiées par le fait que la baisse des prix internationaux d’un certain nombre de produits alimentaires de base ne s’est pas traduite, ou du moins pas complètement, par une baisse des prix au niveau du commerce de détail national », souligne la FAO.
A l’échelle mondiale, les dépenses d’importations alimentaires devraient battre un nouveau record en 2023, même si elles devraient « croître à un rythme beaucoup plus lent que l’an dernier ».
Après un bond de 18% en 2021 puis de 11% en 2022, la facture devrait augmenter de 1,5% pour atteindre 1.980 milliards de dollars.
En parallèle, la production de riz, de céréales secondaires (maïs, sorgho), d’oléagineux, de sucre, de lait ou de viande, à l’exception du boeuf et du porc, devrait être plus abondante en 2023/24.
La production de céréales secondaires devrait augmenter de 3% et atteindre 1.513 millions de tonnes, « un nouveau record » porté par une récolte attendue au plus haut au Brésil.
Celle du blé, à l’inverse, devrait reculer de 3% après le record de la saison précédente (777 millions de tonnes), du fait d’une moindre récolte en Russie et en Australie.
« Malgré ces perspectives généralement positives, les systèmes de production agroalimentaire mondiaux restent vulnérables aux chocs » climatiques, géopolitiques ou économiques, a prévenu la FAO.
AGRICULTURE
MADAGASCAR – Les importations de riz blanchi ont augmenté de 18 % à 744 846 tonnes en 2022

Madagascar est le troisième producteur de paddy en Afrique derrière le Nigeria et l’Égypte. Le pays cible l’autosuffisance en riz blanchi, mais les défis sont encore nombreux pour l’appareil productif.
À Madagascar, les importations de riz ont totalisé 744 846 tonnes entre janvier et décembre 2022. C’est ce qu’indique l’Observatoire du riz (ODR) dans son dernier bulletin d’information mensuel. Le volume annoncé affiche une progression de 18 % par rapport au stock de 629 414 tonnes enregistré un an plus tôt.
Selon l’organisme public, cette croissance d’une année sur l’autre des achats de la céréale sur le marché international a été soutenue par la mise en œuvre par le gouvernement d’une politique qui « visait à inciter les opérateurs à poursuivre les importations pour pouvoir limiter le renchérissement du prix du riz local ».
À titre indicatif, le prix moyen de vente au détail du kilogramme de riz blanchi produit localement a connu une hausse de 2 % en un mois pour s’établir à 2 657 ariarys (0,61 $) en décembre 2022 alors que sur la même période, le riz importé s’échangeait à un tarif de 2 523 ariarys (0,58 $).
À l’origine de la hausse des prix intérieurs, l’insuffisance de l’offre locale de paddy résultant de la baisse de production de 6 % à 4 millions de tonnes durant la campagne rizicole de 2021/2022 en raison de la sécheresse sévère qui a entraîné le retard du début de la saison culturale.
Pour rappel, Madagascar produit environ 80 % de ses besoins de consommation de riz blanchi.
Stéphanas Assocle (Stagiaire)
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