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MOYEN ET PROCHE ORIENT

PROCHE ORIENT : Netanyahu en visite officielle chez Trump le 7 juillet

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rendra à Washington la semaine prochaine pour y rencontrer l’ancien président américain Donald Trump, ainsi que d’autres hauts responsables politiques. L’annonce a été faite ce mardi 1 juillet 2025 à l’issue d’un conseil des ministres, bien que les détails précis du programme n’aient pas été dévoilés. Selon Netanyahu, les échanges porteront notamment sur un possible accord commercial bilatéral, alors que les deux pays cherchent à renforcer leur coopération économique.

Ce déplacement intervient dans un contexte diplomatique tendu, marqué par la poursuite du conflit armé entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Washington, qui tente de jouer les médiateurs, multiplie les efforts pour obtenir un cessez-le-feu. Donald Trump, de son côté, a exprimé son souhait de voir une désescalade rapide de la violence, faisant du conflit israélo-palestinien un enjeu central des discussions à venir.

La date du voyage a été fixée au 7 juillet, selon des sources diplomatiques américaines. Cette rencontre revêt une importance stratégique alors que Trump cherche à affirmer son leadership sur les questions de politique étrangère dans la perspective de l’élection présidentielle de novembre.

Autre dossier brûlant qui devrait figurer au cœur des discussions : l’Iran. Douze jours après une guerre-éclair ayant opposé Israël à Téhéran, les tensions restent vives. Tsahal (l’armée israélienne) a mené plusieurs frappes ciblées contre des infrastructures nucléaires iraniennes, affirmant avoir sérieusement endommagé les capacités balistiques et nucléaires de la République islamique. Netanyahu pourrait donc chercher à obtenir un soutien américain renforcé face à cette menace régionale persistante.

Enfin, cette visite pourrait également être l’occasion pour Netanyahu et Trump d’afficher une proximité politique renouvelée, dans un contexte où les équilibres géopolitiques au Moyen-Orient sont plus incertains que jamais.

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INTERNATIONAL

GAZA – 15 morts dans des tirs israéliens lors d’une distribution d’aide

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La Défense civile de Gaza a annoncé mardi 3 juin 2025, la mort d’au moins 15 personnes dans des tirs israéliens dans le sud du territoire palestinien. L’armée israélienne indique avoir ouvert le feu en direction de « suspects ».

Ce nouveau drame est similaire à celui survenu dimanche au même endroit, au cours duquel 31 personnes ont été tuées et 176 blessées par des tirs israéliens selon les secours, au moment où ils étaient en route pour aller chercher de l’aide, d’après les témoignages.

En guerre depuis près de 20 mois dans la bande de Gaza contre le Hamas après l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 sur son sol, Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin au conflit.

La situation humanitaire est désastreuse dans le territoire palestinien, où Israël a imposé un blocus complet pendant plus de deux mois, partiellement assoupli fin mai.

Mardi à l’aube, « au moins 15 personnes ont été tuées et des dizaines blessées quand les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu à l’aide de chars et de drones sur des milliers de civils qui s’étaient rassemblés près du rond-point Al-Alam, dans la région d’Al-Mawassi, au nord-ouest de Rafah », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

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Le rond-point est situé à environ un kilomètre d’un centre d’aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, qui a débuté ses opérations il y a un peu plus d’une semaine et avec laquelle l’ONU refuse de travailler en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

« Tirer sur la foule »

L’armée israélienne a indiqué avoir été confrontée à des « suspects » lors d’un mouvement de foule le long des routes menant au site de distribution d’aide.

À environ un demi-kilomètre de là, « des soldats ont effectué des tirs d’avertissement et, alors que les suspects ne reculaient pas, ils ont de nouveau tiré en direction de quelques suspects qui s’approchaient d’eux », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Rania al-Astal, une déplacée de 30 ans, a déclaré à l’AFP qu’elle était partie avec son mari pour essayer de récupérer de la nourriture au centre GHF, laissant leurs enfants avec sa mère dans leur tente.

« Les tirs ont commencé par intermittence vers 05H00 du matin. Chaque fois que les gens s’approchaient du rond-point d’Al-Alam, ils étaient la cible de tirs », a-t-elle raconté. « Mais les gens ne s’en souciaient pas et se précipitaient tous en même temps. C’est à ce moment-là que l’armée a commencé à tirer lourdement. »

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Mohammed al-Chaer, 44 ans, également présent sur les lieux, a déclaré que la foule venait de se mettre en route vers le centre d’aide quand « soudain, l’armée israélienne a tiré en l’air, puis a commencé à tirer directement sur les gens ».

« Un hélicoptère et des drones ont commencé à tirer sur la foule pour l’empêcher de s’approcher des chars. Il y a eu des blessés et des morts », a-t-il raconté à l’AFP.

« Je n’ai pas atteint le centre et nous n’avons pas reçu de nourriture. »

Soldats tués

Dans son communiqué, l’armée a affirmé « n’avoir pas empêché l’arrivée de civils gazaouis sur les sites de distribution d’aide humanitaire ».

La Fondation GHF a indiqué dans un communiqué que les opérations sur son site s’étaient déroulées en toute sécurité mardi.

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Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à une enquête indépendante après le drame de dimanche près du même rond-point d’Al-Alam, non loin d’un centre d’aide humanitaire géré par GHF.

L’armée a nié avoir, ce jour-là, « tiré sur des civils pendant qu’ils se trouvaient à proximité ou à l’intérieur » du centre de GHF. Mais une source militaire israélienne a reconnu « des tirs de sommation (…) en direction de plusieurs suspects ».

L’armée israélienne a par ailleurs annoncé mardi la mort de trois soldats tués dans le nord de Gaza, portant à 424 le nombre de militaires israéliens tués depuis le début de l’offensive terrestre à Gaza le 27 octobre 2023.

L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. 

Plus de 54.470 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

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Source : Tv5

Crédit photo : Le national

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INTERNATIONAL

DUBAI-Ouverture de la COP28 : Une vieille doléance des pays en développement satisfaite ?

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la 28 éme Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, la 8ème depuis  l’accord, s’est ouverte ce jeudi 12 décembre (sur le vaste campus d’Expo City, décoré d’arbres et de feuillages, situé à la périphérie de Dubaï), sous les recommandations vibrantes de l’Emirati Sultan al-Jaber, Président de la COP28 à trouver  »le moyen d’inclure la responsabilité des énergies fossiles face aux conséquences du changement climatique dans l’accord final ». Il a insisté dans son discours d’ ouverture sur le rôle des énergies fossiles, très émettrices de gaz à effet de serre. Patron de la compagnie pétrolière nationale Adnoc, Il a évoqué tout particulièrement les entreprises telles que la sienne : « Je suis reconnaissant qu’elles aient accéléré le pas. Mais je dois le dire : ce n’est pas assez. Et je sais qu’elles peuvent faire bien plus. »

l’Egyptien Sameh Choukri, Président de la Cop 27 s’ est également exprimé lors de la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée ce jeudi en fin de matinée, avant de passer le flambeau à Sultan al-Jaber. « Ne perdons jamais de vue notre étoile polaire, les 1,5°C », a déclaré ce dernier, applaudi par l’audience. Autres personnalités qui ont pris la parole, Simon Stiell, secrétaire exécutif de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et Jim Skea, président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).

Une transition cruciale pour réussir à limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle et l’objectif de l’accord de Paris étaient au menu des discours. L’épineuse des finances n’était pas non plus en reste, alors que des groupes d’experts estiment que le monde doit investir plus de 3 000 milliards de dollars par an (2 737 milliards d’euros environ) d’ici à 2030 pour atteindre les objectifs climatiques fixés. Jusqu’ici, les pays développés en sont loin, qu’il s’agisse des investissements pour la transition énergétique ou l’adaptation face aux conséquences du changement climatique.

Parallèlement, et concomitamment se tenait un point de presse d’ une organisation de pros justice climatique, plus connue sous l’appellation de PACJA, Alliance Panafricaine pour la justice climatique. La PACJA dans son point de presse, juge en fait incohérent et injuste que L’Afrique qui contribue très faiblement aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, continue de subir impunément les effets néfastes du changement climatique”. Fort de celà, elle en appelle à une action immédiate et substantielle pour remédier au manque flagrant de mesures d’adaptation suffisantes pour le continent. les délégués de L’Alliance ont été fermes dans leurs propos, préconisant la reconnaissance et au-delà, la rectification immédiate et sans condition de l’injustice historique à laquelle sont confrontées les nations africaines.

Tout se jouera en tout cas dans les 15 prochains jours avec plus de 70.000 participants autour des tables des négociations, un nombre auquel il faut ajouter les multiples acteurs (entreprises, observateurs, militants, etc.) qui prennent part en parallèle à une sorte de grand salon du climat.La 28e Conférence des parties sur le climat de l’ONU devrait ainsi battre le record de fréquentation d’une COP mais aussi, par conséquent, celui de l’empreinte carbone de l’évènement, c’est-à-dire la quantité de gaz à effet de serre émise par son organisation.

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Le sommet des dirigeants qui se déroule les 1er et 2 décembre reste déterminant pour la suite. Seront notamment attendus pour un discours, Emmanuel Macron, Charles Michel, président du Conseil européen et Ursula von der Leyen, présidente de la commission européenne, le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre britannique Rishi Sunak, le Président turc Recep Tayyip Erdogan, le Président ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley. Initialement attendu, le pape François a finalement annulé son voyage pour des raisons de santé.

Toujours est-il que «Les nouvelles d’aujourd’hui sur les pertes et les préjudices donnent un bon départ à cette conférence des Nations Unies sur le climat. Tous les gouvernements et négociateurs doivent profiter de cet élan pour obtenir des résultats ambitieux ici à Dubaï », a déclaré le chef d’ONU Climat, Simon Stiell, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle l’annonce a été faite.

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué la décision de rendre opérationnel le nouveau Fonds pour les pertes et préjudices. Selon lui, il s’agit d’un « outil essentiel pour assurer la justice climatique ». «J’appelle les dirigeants à apporter des contributions généreuses et à faire démarrer le Fonds et la Conférence sur le climat sur des bases solides », a-t-il dit.

Pour rappel, ce fonds est une demande de longue date des pays en développement, qui se trouvent en première ligne du changement climatique et sont confrontés au coût des ravages causés par des phénomènes météorologiques extrêmes toujours plus nombreux, tels que la sécheresse, les inondations, l’érosion cotiére entre autres.

Après plusieurs années d’intenses négociations lors des réunions annuelles des Nations Unies sur le climat, les pays développés ont exprim leur soutien à la nécessité de créer ce fonds l’année dernière lors de la COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte.

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Le sultan al-Jaber, président de la conférence sur le climat COP28, aurait déclaré que son pays, les Émirats arabes unis, s’engagerait à hauteur de 100 millions de dollars dans ce fonds.

L’Allemagne aurait également promis une contribution de 100 millions de dollars au fonds. Les États-Unis et le Japon ont aussi annoncé leur contribution au fonds.

Cette 28e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui a débuté ce jeudi 1er va se dérouler jusqu’au mardi 12 décembre 2023.

Source : Senepress

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INTERNATIONAL

GUERRE ISRAËL-HAMAS –  Risque « réel » d’attentats islamistes en Allemagne

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Le renseignement intérieur allemand a mis en garde mercredi 28 novembre 2023 contre le risque « réel » et « au plus haut niveau depuis longtemps » d’attentats islamistes dans le pays en raison de la guerre entre Israël et le Hamas.

« Nous voyons des appels dans la mouvance djihadiste à des attaques et à ce qu’Al-Qaïda et l’Etat Islamique (EI) s’associent au conflit du Moyen-Orient », a déclaré le directeur de l’Office fédéral de la protection de la Constitution, Thomas Haldenwang, dans un communiqué.

Cette mise en garde publique – rare venant de cet organisme en Allemagne – démontre l’inquiétude des autorités, qui craignent des « projets (d’attaques) potentiels contre la sécurité des Juifs, des institutions israéliennes, mais aussi des grands événements » publics dans le pays.

« Le danger est réel et n’a pas été aussi élevé depuis longtemps », a déclaré M. Haldenwang.

Les autorités allemandes s’inquiètent de l’importation du conflit dans leur pays depuis le début de la guerre, déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza.

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Selon Israël, 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lors de cette attaque au cours de laquelle environ 240 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza.

En représailles, Israël, qui a juré d’ »anéantir » le Hamas, a bombardé sans relâche la bande de Gaza jusqu’à l’entrée en vigueur d’une trêve vendredi. Près de 15.000 personnes ont été tuées par ces frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.

Le 2 novembre, l’Allemagne a notamment interdit les activités sur son sol liées au Hamas, en particulier celles de l’association Samidoun.

Ce réseau affirme soutenir les prisonniers palestiniens et avait notamment distribué des pâtisseries à Berlin pour célébrer « la victoire de la résistance » après l’attaque du 7 octobre.

Les renseignements pointent également du doigt d’autres dangers, comme « les extrémistes palestiniens, extrémistes de droite turcs, et extrémistes de gauche allemands et turcs », qui « diffusent de la haine, de l’agitation, de la propagande ou des fake news sur les réseaux sociaux » sur le conflit.

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Dans le même temps, « les extrémistes de droite allemands profitent de la situation actuelle pour faire de l’agitation contre les musulmans et les migrants », a dit le Renseignement.   

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