POLITIQUE
RD CONGO : Ouverture du procès de Vital Kamerhe

Le directeur de cabinet du président Félix Tshisékédi, Vital Kamerhe se retrouve sur le banc des accusés. Il est accusé de détournement de fonds publics. Jour de procès pour cet homme politique qui a été le principal allié du président de la république.
Il important avant tout de noter que c’est un procès sans précédent, une première dans l’histoire politique de la République démocratique du Congo. Ce lundi 11 mai 2020, Vital Kamerhe s’est présenté à la barre pour son jugement.
Il était en détention préventive à Kinshasa, la capitale depuis le 8 avril 2020. Agé de 61 ans, celui que l’on surnommé « le président bis » est poursuivi avec deux autres personnes pour le détournement présumé de plus de 50 millions de dollars qui étaient destinés au programme des 100 jours du Chef de l’Etat.
Depuis son arrivée au pouvoir, la lutte contre la corruption fait partie des priorités du président Félix Tshisekedi. Cette mise en cause et les poursuites de Vital Kamerhe entre dans le carde d’une vaste enquête anticorruption, une lutte qui entre dans le renouveau de la justice congolaise dans la lutte et l’impunité des élites depuis l’indépendant du pays le 30 juin 1960.
Ce procès est retransmis en direct à la RTNC, la télévision publique. La première audience a débuté à la prison Makala. Le pays s’est constitué partie civile dans cette affaire.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – À Bissau, Le Pr Diomaye Faye plaide pour un partenariat solidaire avec la CPLP

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a participé ce vendredi 18 juillet 2025, à Bissau, à la XVᵉ Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP), à l’invitation de son homologue bissau-guinéen, le président Umaro Sissoco Embaló. Le chef de l’État sénégalais y était convié en qualité d’invité d’honneur, marquant ainsi une ouverture politique et diplomatique vers cet espace lusophone.
Dans son intervention, le président Diomaye Faye a réaffirmé l’ambition du Sénégal de tisser des liens renforcés avec les pays membres de la CPLP, notamment dans les domaines de la culture, de l’éducation, du commerce et de l’agriculture. Il a mis en avant l’intérêt d’un partenariat fondé sur des bénéfices réciproques et des valeurs partagées.
Insistant sur les enjeux cruciaux de la souveraineté alimentaire, le président sénégalais a lancé un appel à une mobilisation collective pour une transformation structurelle du secteur agricole. Il a plaidé pour l’innovation, la mise en valeur des terres, le développement des infrastructures de marché et un soutien renforcé aux petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes. Une vision alignée sur les axes majeurs du plan Sénégal 2050, dans lequel l’agriculture est érigée en pilier stratégique du développement national et continental.
Crédit photo : Présidence de la République du Sénégal
AFRIQUE
RD CONGO – Où est passé Jacques Kyabula ? Le gouverneur du Haut-Katanga porté disparu

Jacques Kyabula Katwe, gouverneur du Haut-Katanga, est introuvable, suscitant une vive inquiétude et une avalanche de spéculations en RDC. Alors que certains de ses proches affirment qu’il est toujours à Lubumbashi, les services de renseignement congolais n’ont, à ce jour, retrouvé aucune trace officielle de lui.
Sa disparition intervient après une convocation à Kinshasa par le vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, pour s’expliquer sur des propos controversés tenus lors d’un meeting à Lubumbashi, le 30 juin. Il y avait qualifié Joseph Kabila et Corneille Nangaa, pourtant accusés par Kinshasa de soutenir la rébellion du M23, de « Congolais », appelant à régler les différends « en famille ». Des déclarations jugées inacceptables par les autorités, qui ont vu là une tentative de minimisation du rôle de Kabila dans la crise à l’Est.
Officiellement, Kyabula a invoqué une maladie pour justifier son absence, dans un télégramme signé de sa main. Mais cette démarche, qui aurait dû être assumée par son vice-gouverneur selon les règles, a renforcé les doutes sur sa loyauté.
La tension est montée d’un cran lorsque l’un de ses frères a été intercepté en tentant de fuir le pays, alimentant l’hypothèse d’une fuite organisée du gouverneur, ancien cadre influent du PPRD de Joseph Kabila, aujourd’hui rallié à l’Union sacrée.
Le 16 juillet, Martin Kazembe a été désigné pour assurer l’intérim à la tête de la province du Haut-Katanga, dans un contexte de crise politique larvée et de méfiance grandissante entre Kinshasa et certains de ses alliés régionaux.
AFRIQUE
GABON – Transition réussie : le Commonwealth lève la suspension

Réuni en session extraordinaire le 15 juillet 2025, le Groupe d’action ministériel du Commonwealth (CMAG) a décidé de lever la suspension partielle du Gabon, en vigueur depuis septembre 2023. Cette décision intervient après une série d’avancées institutionnelles saluées, notamment l’élection présidentielle du 12 avril et l’adoption d’une nouvelle Constitution. Le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, y voit une reconnaissance internationale du chemin parcouru par la Transition gabonaise.
C’est un tournant diplomatique majeur. Moins de deux ans après sa suspension partielle à la suite des événements du 30 août 2023, le Gabon retrouve son statut de membre à part entière du Commonwealth. Le 15 juillet 2025, les États membres du Groupe d’action ministériel du Commonwealth (CMAG), réunis en session extraordinaire, ont décidé à l’unanimité de réhabiliter le pays.
La décision s’appuie sur l’analyse du mémorandum présenté par le gouvernement gabonais, mettant en exergue les progrès réalisés dans le cadre de la transition politique. Parmi ces avancées majeures figurent l’organisation de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, jugée inclusive et apaisée, l’adoption par référendum d’une nouvelle Constitution donnant naissance à la Cinquième République, ainsi que la préparation en cours des élections législatives et locales.
Pour le Chef de l’État, cette décision est plus qu’un acte diplomatique. Elle marque la reconnaissance par la communauté internationale des efforts déployés par les autorités de transition. « C’est une victoire pour le Gabon. Nous faisons à nouveau partie de la grande famille du Commonwealth », a déclaré Brice Clotaire Oligui Nguema dans une communication solennelle. « Cette victoire diplomatique, nous la devons à l’engagement sans relâche de tous ceux qui ont œuvré pour restaurer la crédibilité internationale de notre pays », a-t-il ajouté.
La réintégration du Gabon au Commonwealth, fait suite à ses retours au sein des organismes de : la CEEAC et de l’Union africaine. Cette décision du CMAG fait du Gabon un exemple de transition institutionnelle maîtrisée. Un signal que Libreville entend capitaliser pour renforcer sa diplomatie et consolider sa stabilité interne. Elle est perçue comme un signal fort envoyé aux partenaires internationaux et aux investisseurs.
Source : gabonreview
Crédit photo : Présidence de la République Gabonaise
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