Connect with us

ÉDUCATION

SÉNÉGAL : Souleymane Bachir Diagne Honoré par le département de philosophie.  

Publie

le

En Face du département de philosophie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar s’est tenue vendredi 02 juin 2017 la cérémonie officielle des “48h du département”. La manifestation de cette année a été une particularité car elle a été marquée par la présence du grand philosophe de renommée Souleymane Bachir Diagne.

Souleymane Bachir Diagne est né en 1965 à Saint Louis, l’ancienne capitale du Sénégal. Il est l’auteur de l’ouvrage ”Comment philosopher en islam” qui a reçu de nombreuses appréciations de la part des lecteurs. Il est professeur en langue française à Columbia University aux États-Unis. Il est également spécialiste de l’histoire des Sciences et de philosophie et de la philosophie de l’islâm.

L’annonce de sa participation à la cérémonie, a suscité un grand intérêt auprès du public qui est venu nombreux. Un préau en tuile blanche a été aménagé pour l’occasion. Si certains étudiants ont été présents pour l’écouter, d’autres voulaient une bonne fois, mettre un visage sur le nom tant entendu et enfin découvrir qui était Souleymane Bachir Diagne ?

Vêtu d’un sabador blanc et armé d’une simplicité naturelle, le philosophe dont sa présence intimide l’assistance, a animé le panel sous le thème : “Repenser l’Appartenance Religieuse”.

©Fatou W. Sambe

Ba, le président du Club de philosophie et organisateur de l’événement, a été le premier à prendre la parole pour introduire l’hôte de marque. Il est revenu tout d’abord sur la particularité de cette journée : “Les 48h de cette année, ont  un sens particulier car il ne s’agit pas seulement de célébrer le département durant les deux journées d’échanges mais il s’agit de rappeler notre amour à l’égard de cette discipline.”  Il a ensuite remercier le professeur Souleymane Bachir Diagne avant de glisser vers un ton plutôt philosophique : “Au-delà des sentiments d’affection et d’estime cordiale qui vous lient avec la philosophie, votre attachement aux valeurs que vous avez toujours incarné avec élégance et dignité dans ce département sont immenses.”.

«Je sens tout le poids des mots qui ont été prononcé. Il a été question d’affection, d’estime, d’amour et ceux sont des mots qui conviennent dans des rencontres comme celle-la.».

Le chef du département Malick Diagne quand à lui, se dit être dans une situation cocasse s’est exprimé ainsi :  «Devant mes étudiants, mais également devant mon professeur, je ne sais pas quelle statue j’ai aujourd’hui ? Et ça c’est vraiment la magie que le savoir peut établir.». Il a ensuite prononcé quelques mots à l’endroit de l’invité vedette : «Nous sommes tous réunis devant notre Honorable professeur et Dieu sait que nous sommes tous comme vous, intimidés, quand nous l’avons devant nous parce que nous mesurons l’étendu du savoir qui nous sépare de lui et ce qu’il nous a inculqué et nous essayons tant bien que mal de vous le transmettre.». Ainsi selon Malick Diagne : “Cette journée est une autre forme d’apprentissage de la philosophie hors des amphis étouffante.”.

Advertisement

©Fatou W. Sambe

Après ces prises de parole, ce fut autour de Souleymane Bachir qui selon ses propres mots, se retrouve à son tour intimidé par tout ce que a été dit : «Je sens tout le poids des mots qui ont été prononcé. Il a été question d’affection, d’estime, d’amour et ceux sont des mots qui conviennent dans des rencontres comme celle-la.».

De la même manière que Platon l’aurait souhaité, Souleymane Bachir Diagne a  commencé son discours par définir le mot « Philosophie » et voilà ce qu’il a dit : «Lorsqu’on parle de la philosophie, lorsque que l’on donne une définition de cette discipline qui est la nôtre comme étant « l’amour de la sagesse», on insiste souvent sur la «sagesse» évidemment parce que c’est le but, mais il faudrait avant de parler de la sagesse, s’arrêter d’abord  sur la définition de la «filia», cette Amour qui est à la fois amour du but, amour de la destination et la sagesse mais également amour qui fait une communauté.».

Souleymane Bachir Diagne s’est senti honoré d’être choisi comme parrain du club de philosophie de l’université Cheikh Anta Diop pour les “48h du département”.

 

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

ÉDUCATION

CAMEROUN – 7 millions d’enfants privés d’acte de naissance, un enjeu national

Publie

le

Au Cameroun, environ 7 millions d’enfants, dont plus de 1,5 millions scolarisés, ne disposent pas d’acte de naissance. L’absence de ce document essentiel pour l’accès à l’éducation, à la santé et à d’autres services publics, touche particulièrement les zones rurales et les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le sujet a été évoqué lors de la tenue, du 02 au 04 juin 2025, des 3e Journées économiques internationales des communes (JEICOM) au Palais des Congrès de Yaoundé.

Une situation déplorable au moment où le Cameroun célèbre la 5e édition de la journée de l’enfance sous le thème « Budgétisation et planification sensible à l’enfant : un levier stratégique pour la promotion et la protection des droits de l’enfant ».

Face au problème constant d’établissement d’acte de naissance au Cameroun, le gouvernement à travers le Bureau National de l’Etat Civil (BUNEC), collabore avec des partenaires tels que l’Unicef ou encore la Banque mondiale dans le but de donner une réponse efficace au phénomène.

Dans cette dynamique, le Bunec fournit aux mairies des outils pour assurer un « enregistrement conforme et fiable de naissances ». Il les appuie également dans la modernisation du système d’état civil y compris la numérisation des registres. L’UNICEF a permis à certaines mairies de renforcer leurs capacités en ressources humaines et de développer des stratégies innovantes.

Plusieurs initiatives ont été lancées notamment le forum national sur l’enregistrement universel des naissances, organisé en avril 2024, qui a réuni les maires, responsables d’état civil et des partenaires pour discuter des solutions au problème.

Advertisement

Autres opérations menées sur le terrain, l’enrôlement en décembre 2024, par le ministère de la Promotion et la Femme et de la Famille de 14 222 enfants sans acte de naissance à la suite d’un accord signé avec 07 communes. Aussi le Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC) entend régulariser la situation de plus d’un million d’enfants scolarisés sans acte de naissance.

L’absence d’acte de naissance au Cameroun constitue un obstacle majeur à l’accès à l’éducation et à d’autres services essentiels. Malgré les initiatives du gouvernement pour remédier au problème, des efforts restent encore à faire pour garantir l’enregistrement universel des naissances d’ici 2023, conformément aux objectifs du développement durable.

Source : journalducameroun.com

Continuer la lecture

A LA UNE

AVERROÈS – Le premier lycée musulman sous contrat en France, est menacé

Publie

le

Fondé il y a 20 ans après l’interdiction du voile dans les lieux scolaires, Averroès, premier lycée musulman sous contrat en France, est menacé, un avis favorable à la résiliation de son contrat avec l’Etat ayant été rendu lundi .

novembre Une commission consultative présidée par le préfet du Nord a voté lundi en faveur de la résiliation du contrat d’association liant à l’Etat ce lycée musulman situé à Lille, la grande ville du nord de la France, ont indiqué à l’AFP deux sources proches du dossier, ce lundi 27 novembre 2023.

Selon les termes de ce contrat, signé en 2008, les enseignants de l’établissement sont rémunérés par l’Education nationale et le personnel parascolaire par la Région. Le dernier mot revient maintenant au préfet, qui doit prendre sa décision sur l’avenir de ce contrat « dans les prochains jours », a indiqué l’une des deux sources.

Depuis 2019, les autorités locales refusent de verser la subvention prévue dans le cadre de ce contrat avec l’Etat, reprochant notamment à Averroès un don qatari de 950.000 euros en 2014.

En filigrane est aussi pointé du doigt le lien historique d’Averroès avec les Musulmans de France (ex-UOIF), organisation issue du mouvement égyptien des Frères musulmans.

Advertisement

L’idée de créer un lycée musulman remonte à 1994, lorsque 19 jeunes filles sont exclues d’un lycée public lillois pour avoir refusé d’ôter leur voile pour aller en cours, malgré une circulaire interdisant les « signes religieux ostentatoires ».

Le lycée Averroès ouvre en septembre 2003 avec une quinzaine d’élèves dans des locaux de la mosquée du quartier populaire de Lille-Sud, avec le soutien de l’UOIF.

Avec plus de 800 élèves dont 400 sous contrat, Averroès reste de loin le plus gros des six établissements musulmans sous contrat de France. Seul le lycée est reconnu, pas le collège.  

Continuer la lecture

A LA UNE

GUINÉE – La mort d’un jeune homme ravive les tensions sociales

Publie

le

Article réalisé par Dan SIngault de Blagouin depuis Abidjan

Thierno Mamadou Diallo avait 19 ans. Candidat à l’examen du brevet, il n’obtiendra malheureusement jamais ce parchemin. le jeune homme a été abattu d’une balle dans la tête en marge des manifestations contre l’augmentation des prix du carburant à Hamdallaye, en Guinée, le mercredi 1er Juin 2022. 

Ces heurts qui ont éclaté entre des manifestants et les forces de sécurité guinéennes dans certains quartiers de Conakry ont ravivé les mécontentements d’une partie de la population et de la classe politique contre le pouvoir du colonel Mamady Doumbouya.  Le ministre guinéen de la sécurité, Bachir Diallo, est rapidement monté au créneau depuis la ville de Kankan où il séjourne pour  » condamner énergiquement ces gestes qui conduisent à des morts d’hommes  ».  » Le gouvernement ne s’inscrit pas dans cette logique  », a-t-il martelé. 

Il en faudra bien plus pour atténuer la fracture entre le CNRD du colonel Mamady Doumbouya qui a pris le pouvoir le 05 Septembre 2021 et une partie des Guinéens. Selon le FNDC, une coalition de l’opposition qui a combattu le pouvoir d’Alpha Condé, il y a bien un fossé entre les promesses des putschistes du CNRD  » qui s’étaient engagés à ne pas commettre les mêmes tueries que ses prédécesseurs  » et les actes qu’ils posent aujourd’hui. 

La mort du jeune Thierno Mamadou Diallo intervient d’ailleurs à la veille d’un communiqué du CNRD interdisant toute manifestation. Cette décision considérée comme une restriction des libertés publiques, avait essuyé de vives protestations de certaines organisations politiques et associations de droits de l’homme. 

Advertisement

Rappelons que le pouvoir de Conakry a déjà engagé des poursuites judiciaires contre une vingtaine de dignitaires de l’ancien régime dont le président Alpha Condé et son premier ministre Ibrahima Fofana Kassory. L’ancien parti au pouvoir, le RPG ARC-EN-CIEL s’est d’ailleurs dit victime d’une chasse aux sorcières. 

On est donc bien loin de la liesse populaire suscitée par l’avènement du colonel Mamady Doumbouya à la tête de l’état guinéen. Certaines de ses décisions sont jugées en déphasage avec la réconciliation nationale à laquelle aspire tout le pays. Hormis cela, ce pouvoir doit faire face à l’Union Africaine et la communauté internationale qui juge la durée de la transition fixée par la junte militaire inacceptable. 

Le CNRD gagnerait à voir se dissiper ces tensions pour la paix dans ce pays déjà fragilisé par de nombreuses crises sociales. 

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +