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SOCIÉTÉ

SENEGAL : #Touchepasàmoncorps un hashtag pour lutter contre les Mutilations Génitales Féminines.

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En 2016, elles étaient 200 millions de femmes et de filles dans le monde à avoir subi une forme de mutilation génitale, selon les Nations unies. Un phénomène qui perdure malgré les sensibilisations sur ses effets néfastes. Depuis le 29 janvier 2018, un nouveau hashtag est apparu sur les réseaux sociaux sénégalais : #Touchepasàmoncorps. Objectif : lutter contre ce fléau.

Clitoridectomie (ablation partielle ou totale du clitoris), excision (ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres), infibulation (rétrécissement de l’orifice vaginal par ablation et accolement des petites lèvres et/ou des grandes lèvres, avec ou sans ablation du clitoris), toutes ces violences sexuelles sont subies par bon nombre de femmes et considérées comme une norme sociale à laquelle les familles se plient pour éviter d’être rejetées par leur communauté.

Au Sénégal 25% des femmes sont excisées. L’association Les Sénégalaises a lancé le 29 janvier 2018 un mouvement baptisé «Touche pas à mon corps».

Au Sénégal 25% des femmes sont excisées. L’association Les Sénégalaises a lancé le 29 janvier 2018 un mouvement baptisé «Touche pas à mon corps». Objectif ; soutenir les femmes victimes de violences sexuelles. « A partir du lundi 29 janvier, nous demanderons à toutes les femmes de poster une photo sur les réseaux sociaux accompagné du #touchepasamoncorps de la façon suivante (X dessiné sur la paume) », peut-on lire dans un communiqué de ladite association. Et on peut dire que les femmes sénégalaises ont adhéré à ce mouvement qui veut faire passer un message « de soutien universel aux filles et femmes victimes de ces pratiques, mieux informer la population sur les conséquences de la pratique de l’excision et, sur le long terme, éliminer la pratique de l’excision. »

Il faut noter que l’excision est un phénomène mondial et trois millions de jeunes filles sont victimes de mutilations génitales chaque année.  L’élimination des mutilations génitales féminines a fait l’objet de nombreux appels de la part d’organisations intergouvernementales, notamment l’Union Africaine, l’Union Européenne et l’Organisation de la Coopération Islamique. Elle a également fait l’objet de trois résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies.

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NÉCROLOGIE

SÉNÉGAL – Le corps du jeune footballeur Cheikh Touré attendu à Diass

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La dépouille de Cheikh Touré, jeune gardien de but sénégalais âgé de 17 ans, arrivera ce samedi à 17 heures à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, a confirmé sa famille. Originaire de Yeumbeul et pensionnaire de l’académie Esprit Foot, le jeune footballeur a trouvé la mort au Ghana, où il s’était rendu pour ce qu’il pensait être des tests de recrutement dans un club local. Son rêve de carrière professionnelle s’est tragiquement transformé en drame.

Selon les premiers éléments de l’enquête, Cheikh Touré aurait été victime d’un réseau d’escroquerie exploitant la crédulité de jeunes sportifs. Convaincu par un ami de se rendre à Kumasi, il avait demandé à sa mère de lui envoyer de l’argent pour financer les prétendus tests. Après plusieurs transferts, le contact a été brutalement rompu. Quelques jours plus tard, sa famille recevait un message annonçant un supposé accident. Les images qui ont suivi ont révélé, au contraire, des traces de violences et de sévices graves, confirmant la piste d’un crime sordide.

Dans un communiqué, le ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a confirmé le décès du jeune joueur. Le document précise que Cheikh Touré aurait succombé à des violences liées à une tentative d’escroquerie. Deux agents de l’ambassade du Sénégal à Accra ont été dépêchés à Kumasi pour accompagner les démarches judiciaires et organiser le rapatriement du corps.

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NÉCROLOGIE

SÉNÉGAL – Décès de Suzanne Diop, première femme magistrate, à l’âge de 101 ans

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Le journal Le Soleil annonce avec émotion le décès de Mme Suzanne Diop, ce jeudi, à l’âge de 101 ans. Première femme magistrate du Sénégal, elle laisse derrière elle un héritage durable dans le domaine de la justice et des droits des plus vulnérables.

Suzanne Diop a marqué l’histoire le 14 mars 1964 en prêtant serment au Palais de justice de Dakar, à l’âge de 38 ans. Diplômée de la Faculté de droit de la Sorbonne, elle avait d’abord travaillé au sein de la maison d’édition Présence Africaine avant de se tourner vers le droit, qu’elle allait exercer avec rigueur et humanité.

Nommée magistrate au tribunal pour enfants en 1962, Suzanne Diop s’est particulièrement illustrée par son engagement en faveur des droits des enfants et des femmes. Son parcours exemplaire l’a également menée à devenir la première femme conseillère à la Cour suprême, brisant les barrières dans un domaine jusqu’alors largement masculin.

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SOCIÉTÉ

MALI – Crise du carburant à Bamako : la capitale paralysée, le gouvernement suspend les cours

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Depuis plusieurs jours, Bamako tourne au ralenti, plongée dans une pénurie sévère de carburant qui paralyse presque toutes les activités économiques et sociales. Les stations-service sont prises d’assaut, les files d’attente s’étirent sur plusieurs centaines de mètres, et de nombreux automobilistes patientent des heures sans certitude d’obtenir quelques litres d’essence ou de gasoil.

Dans la capitale, le quotidien des habitants est devenu un véritable parcours du combattant. Les transports publics sont quasi inexistants, les motos-taxis ont disparu des rues, et les marchés tournent au ralenti. Beaucoup d’entreprises ont suspendu leurs activités, faute de moyens de transport ou d’approvisionnement.

« Je n’ai pas pu ouvrir ma boutique depuis trois jours, je ne peux pas aller chercher mes marchandises », confie Mariam, commerçante au marché de Medina-Coura.
« Le peu de carburant disponible se vend au marché noir à plus du double du prix habituel », déplore Moussa, chauffeur de taxi immobilisé depuis vendredi.

Suspension nationale des cours

Face à cette situation critique, le gouvernement malien a pris des mesures exceptionnelles. Les ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur ont annoncé la suspension des cours sur toute l’étendue du territoire national du lundi 27 octobre au dimanche 9 novembre 2025, avec une reprise prévue le 10 novembre.

Selon le communiqué officiel, cette mesure vise à « préserver la sécurité et la continuité pédagogique » dans un contexte où les perturbations du transport empêchent élèves, enseignants et étudiants de rejoindre leurs établissements. Des réaménagements de calendrier sont déjà envisagés pour garantir le bon déroulement de l’année scolaire et universitaire.

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Une crise provoquée par un blocus routier

À l’origine de la pénurie : un blocus imposé par des groupes armés sur plusieurs axes stratégiques menant à Bamako, notamment ceux reliant la capitale aux ports de ravitaillement. Le gouvernement a promis de sécuriser les convois de carburant et de rétablir l’approvisionnement dans les plus brefs délais.

Dans un communiqué, le ministère des Transports a annoncé la mise en œuvre de « mesures logistiques et sécuritaires » pour lever le blocus et permettre la circulation des camions-citernes.

Bamako à l’arrêt

En attendant un retour à la normale, le quotidien des Bamakois reste marqué par la frustration, la paralysie et la colère. Les services publics fonctionnent au ralenti, les prix des denrées grimpent, et l’incertitude grandit face à une crise dont personne ne sait encore combien de temps elle durera.

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