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AFRIQUE DE L’OUEST

SITUATION POLITIQUE DU SÉNÉGAL – Au Parlement européen, le Sénateur Tchèque sermonne Aissata Tall Sall sur le 3e mandat

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Le ministre des Affaires étrangères sénégalais, Aissata Tall Sall, était ce mardi 27 juin 2023 au Parlement européen où elle a évoqué la situation politique du Sénégal marquée par de vives tensions ces derniers temps. Elle a accusé l’opposant Ousmane Sonko d’avoir fait appel à des groupes armés, après sa condamnation du 1er juin à deux ans de prison ferme (pour corruption de la jeunesse) pour mettre Dakar chaos.

Aissata Tall Sall a proposé aux parlementaires européens de leur soumettre le « Livre blanc » du gouvernement produit à cet effet.

Apres son discours, le Sénateur Tchèque, Pavel Fischer, a pris la parole pour rappeler à l’ordre les autorités sénégalaises sur le recul démocratique constaté, les arrestations à tout-va d’opposants et de militants, de journalistes et surtout sur la probable troisième candidature de Macky Sall.

« Vous nous demandez de rester aux côtés du Sénégal. Nous le ferons. Mais nous savons que vous êtes juriste de formation. Vous avez parlé de l’Etat de droit. Je me permets de vous interpeller en tant que Sénateur, élu aux suffrages directs et ancien candidat à l’élection présidentielle Tchèque. Je suis l’actualité sénégalaise avec inquiétude. Le Président Macky Sall entretient un flou à l’avenir politique décisif pour lui mais surtout pour le Sénégal », affirme l’élu Tchèque.

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Avant d’enchaîner: « Il ne peut pas briguer un troisième mandat, de par la Constitution. Et pourtant, son silence qu’il cultive inquiète la représentation politique et éveille l’inquiétude de l’extérieur. (…) Pourtant, votre pays a été depuis toujours réputé par la stabilité de son système démocratique. Hélas aujourd’hui, le nombre de prisonniers politiques est plus élevé que jamais. Des journalistes sont arrêtés, la liberté de presse est attaquée ».

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AFRIQUE

MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation

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Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.

Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».

« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».

Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »

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À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.

Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.

« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».

Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».

L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite

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« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.

Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».

Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.

En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.

Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.

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