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L’OMS : soutient une médecine traditionnelle reposant sur des éléments scientifiques probants.
Communiqué – L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) accueille favorablement les innovations à travers dans le monde, y compris le recyclage des médicaments, des produits issus de la pharmacopée traditionnelle et la mise au point de nouvelles thérapies dans le cadre de la recherche de traitements potentiels de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
L’OMS reconnaît que la médecine traditionnelle, complémentaire et alternative recèle de nombreux bienfaits. L’Afrique a d’ailleurs une longue histoire de médecine traditionnelle et de tradipraticiens de santé qui jouent un rôle important dans les soins aux populations. Des plantes médicinales telles que l’artemisia annua sont considérées comme des traitements possibles de la COVID-19, mais des essais devraient être réalisés pour évaluer leur efficacité et déterminer leurs effets indésirables. Les Africains méritent d’utiliser des médicaments testés selon les normes qui s’appliquent aux médicaments fabriqués pour les populations du reste du monde. Même lorsque des traitements sont issus de la pratique traditionnelle et de la nature, il est primordial d’établir leur efficacité et leur innocuité grâce à des essais cliniques rigoureux.
L’OMS œuvre de concert avec les instituts de recherche pour sélectionner les produits issus de la pharmacopée traditionnelle sur lesquels des investigations peuvent être menées afin de déterminer leur efficacité clinique et leur innocuité dans le traitement de la COVID-19.
Les gouvernements africains, par l’intermédiaire de leurs Ministres de la santé, ont adopté au cours de la cinquantième session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique tenue en 2000, une résolution sur la médecine traditionnelle dans laquelle les États Membres étaient invités à générer des données factuelles sur la sécurité, l’efficacité et la qualité de la médecine traditionnelle. Les pays étaient aussi invités à effectuer des recherches pertinentes et à demander aux autorités nationales de réglementation pharmaceutique à approuver les médicaments conformément aux normes internationales, qui préconisent notamment que le produit suive un protocole de recherche strict et soit soumis à des tests, ainsi qu’à des essais cliniques. Ces études concernent en temps normal des centaines de personnes, sont effectuées sous la supervision des autorités nationales de réglementation pharmaceutique et sont réalisées pendant quelques mois dans le cadre d’un processus accéléré.
L’OMS œuvre de concert avec les instituts de recherche pour sélectionner les produits issus de la pharmacopée traditionnelle sur lesquels des investigations peuvent être menées afin de déterminer leur efficacité clinique et leur innocuité dans le traitement de la COVID-19. En outre, l’Organisation mondiale de la Santé continuera de prêter son assistance aux pays au moment où ils analysent le rôle que les tradipraticiens de santé jouent dans la prévention, l’endiguement, la détection précoce du virus et l’orientation-recours des cas vers les établissements de santé.
Au cours des deux dernières décennies, l’OMS a collaboré avec les pays pour assurer un développement sûr et efficace de la médecine traditionnelle en Afrique, en fournissant des ressources financières et un appui technique à cet effet. L’OMS a soutenu des essais cliniques, ce qui a amené 14 pays à délivrer des autorisations de mise sur le marché de 89 produits issus de la pharmacopée traditionnelle répondant aux normes d’homologation internationales et nationales établies. Quarante-trois de ces produits ont été inscrits sur les listes nationales de médicaments essentiels. Ces produits font désormais partie de l’arsenal qui permet de traiter les patients atteints d’un large éventail de maladies comprenant le paludisme, les infections opportunistes liées au VIH, le diabète, la drépanocytose et l’hypertension. De même, avec l’appui de l’OMS, la quasi-totalité des pays de la Région africaine se sont dotés de politiques nationales dans le domaine de la médecine traditionnelle.
Au moment où des efforts sont faits pour trouver un traitement à la COVID-19, la prudence doit rester de mise pour ne pas verser dans la désinformation, particulièrement sur les médias sociaux, au sujet de l’efficacité de certains remèdes. De nombreuses plantes et substances sont proposées alors qu’elles ne répondent pas aux normes minimales de qualité, d’innocuité et d’efficacité et qu’aucun élément factuel n’atteste du respect de ces normes. L’utilisation de produits destinés au traitement de la COVID-19, mais qui n’ont pas fait l’objet d’investigations strictes, peut mettre les populations en danger et les empêcher d’appliquer des mesures telles que le lavage des mains et la distanciation physique qui pourtant sont des éléments cardinaux de la prévention de la COVID-19. Cela peut aussi accentuer le recours à l’automédication et accroître le risque pour la sécurité des patients.
L’OMS se réjouit de chaque occasion de collaborer avec les pays et les chercheurs pour développer de nouveaux traitements, et encourage une telle collaboration pour la mise au point de thérapies efficaces et sans risque pouvant être utilisées en Afrique et ailleurs dans le monde.
A LA UNE
AFRIQUE DU SUD – Le principal parti de l’opposition a lancé sa campagne
Ce samedi 17 Février à Pretoria en Afrique du Sud, le principal parti de l’opposition, l’Alliance Démocratique (DA), a lancé sa campagne électorale. Sept points sont annoncés par le chef du parti, John Steenhuisen, pour sauver le pays.
Ce samedi 17 Février, les partisans de John Steenhuisen étaient nombreux sur la pelouse des Unions buildings située près du siège du gouvernement. L’opposant John Steenhuisen en a profité pour présenter son programme en sept points pour « sauver l’Afrique du Sud ».
Devant une foule immense, John Steenhuisen a parlé des maux qui étouffent l’économie sud-africaine et qui ont provoqué une crise sociale. Il a également déclaré que son parti Alliance démocratique s’engage à réduire les taux de criminalité. Son ambition est de créer deux millions d’emplois, de mettre fin aux coupures intempestives de l’électricité qui paralysent le pays et de mettre en place un climat de cohésion sociale. Le plan détaillé de l’alliance Démocratiquei vise à apporter des solutions concrètes aux grands défis auxquels est confrontée l’Afrique du Sud.
John Steenhuisen a aussi mis l’accent sur la lutte contre la corruption. Il a appelé aux populations de voter pour le parti Alliance démocratique pour éradiquer la corruption qui a ruiné le parti au pouvoir depuis 30 ans.
Un message fort dans un lieu mythique qu’est les Unions buildings, siège du gouvernement de l’ANC (Congrès National Africain), parti au pouvoir depuis trois décennies.
C’est dans une ambiance festive avec le groupe “Les Confretis » que s’est terminée le meeting. Les leaders et alliés du parti démocratique ont rejoint John Steenhuisen sur la scène pour une photo de famille.
La date officielle des élections n’est pas encore annoncée mais l’alliance Démocratique est déterminée à faire entendre sa voix en ces périodes pré-électorales.
A LA UNE
SÉNÉGAL – Thione Niang “Je n’ai pas de programme, j’ai une vision”
L’entrepreneur social Thione Niang est candidat à l’élection de février 2024. Dans cette interview exclusive, il nous dévoile sa vision, ses projets notamment, “Give One project”, “JeufZone” qui englobe un volet agricole, de formation mais aussi d’autonomisation des femmes.
Ce fut l’occasion pour l’entrepreneur social, de revenir sur ses débuts, sur le processus de retour dans son pays d’origine, le Sénégal. Il a abordé la question politique : son engagement dans le ring politique tout en donnant son avis sur le paysage politique sénégalais.
La politique africaine est un autre volet abordé dans cette interview. L’urgence de l’industrialisation du continent, l’urgence d’aider la jeunesse africaine afin qu’elle ait les mêmes opportunités de développement que les autres jeunes du monde, lui tient à cœur.
Sur la question de l’école africaine, Thione Niang propose une refonte de celle-çi en commençant par un changement de paradigme et surtout du contenu des enseignements. Selon lui, il faut revenir sur nos fondamentaux à savoir nos propres modèles de représentations identitaires notamment Cheikh Anta Diop ou encore Nkrumah.
Thione Niang, nous a également parlé de vision, sa vision et non un programme, pour donner à chaque sénégalais ce qu’il mérite aussi bien sur le plan de l’éducation, la santé, mais aussi sur le développement des infrastructures, qui selon lui, passe forcément et d’abord par l’autosuffisance alimentaire d’où son retour vers la terre pour un progrès agricole affirmé.
Il a fini par lancer un message fort à l’ensemble des sénégalais.
La suite de l’interview sur ce lien :
A LA UNE
SÉNÉGAL – Élection présidentielle 2024 : Enregistrement de 79 candidatures déclarées
À la fin de la période de dépôt des candidatures le mardi 26 décembre, la Caisse de dépôts et de consignations (CDC) a enregistré un total de 79 dépôts.
La clôture du dépôt des dossiers de candidature pour la prochaine élection présidentielle a eu lieu à minuit ce mardi. Cependant, le nombre de candidats déclarés, initialement à 266, a subi une forte baisse, rapporte Lesoleil.
À la clôture, parmi les 266 candidats qui avaient retiré les fiches de parrainage, seuls 79 se sont effectivement présentés pour déposer leurs dossiers devant la CDC. Ainsi, la plupart des candidats ayant initialement exprimé leur intention de se présenter ont finalement fait marche arrière.
Source : Senegaldirect
- Liste des candidats à l’election présidentielle 2024
- Amadou Ba
- Papa Eugène Barbier
- Boubacar Camara
- Ibrahima Cissokho
- Ada Coundoul
- Bougane Gueye Dany
- Hamidou Dème
- Mamadou Lamine Diallo
- Mame Boye Diao
- Aminata Assome Diatta
- Cheikh Dieng
- Cheikh Bamba DIEYE
- Cheikh Tidiane Dièye
- Mamadou Dièye
- Boun Abdallah Dionne
- Babacar Diop
- Mouhamed Ben Diop
- Moussa Diop
- Mamadou Diop Decroix
- Abdourahmane Diouf
- Elhadj Diouf
- Jean Batiste Diouf
- Dethié Fall
- Pape Djibril Fall
- Adama Faye
- Bassirou Diomaye Faye
- Cheikh Tidiane Gadio
- Malick Gakou
- Malick Gueye
- Assane Kâ
- Amadou Aly Kane
- Mouhamadou Madana Kane
- Mouhamadou Fadilou Koné
- Ndiack Lakh
- Amadou Ly « Akilé »
- Aliou Mamadou Dia
- Birima Mangara
- Bara Doly Mbacké
- Abdoul Mbaye
- Aida Mbodj
- Serigne Mboup
- Momar Ndao
- Aly Ngouille Ndiaye
- Babacar Ndiaye
- Daouda Ndiaye
- Samba Ndiaye
- Souleymane Ndéné Ndiaye
- Anta Babacar Ngom
- Mary Teuw Niane
- Al Hassane Niang
- Thione Niang
- Abdou Khadre Sall
- Ibrahima Sall
- Khalifa Ababacar Sall
- Thierno Alassane Sall
- Alioune Sarr
- Amadou Seck
- Idrissa Seck
- Amsatou Sow Sidibé
- Ousmane Sonko
- Haguibou Soumaré
- Habib Sy
- Abdoulaye Sylla
- Alpha Thiam
- Hamidou Thiaw
- Abdoulaye Tine
- Aminata Touré
- Karim Wade
- Rose Wardini
- Mamadou Yatassaye
Trente millions par candidat est la caution, soit 2 milliards 100 millions FCFA le montant total des cautions pour les 70 candidats à la présidentielle 2024 au Sénégal.
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ENVIRONNEMENT – Le « raz-de-marée toxique » de la pollution plastique met en péril les droits de l’homme
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GUINÉE ÉQUATORIALE : Teodorin Obiang perd encore un procès contre la France
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PEOPLE – Le mariage de Lilian Thuram et Karren Guiock courroucent les habitants de Fontainebleau
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GAMBIE : Fatoumatta Bah-Barrow Première Dame de la Gambie.