AFRIQUE CENTRALE
SÉNÉGAL – Aujourd’hui le force G5Sahel vient de perdre un allié de taille par Amadou Clever Ba

Aujourd’hui le force G5Sahel vient de perdre un allié de taille . Nous nous inclinons sur sa mémoire de part son esprit de combattant infatigable contre les terroristes et leurs alliés .
La disparition subite du Président Idriss Déby est un séisme politique au Niveau de la sous région et un bouleversément géostratégique pour le sahel et la lutte anti-djihadiste sur le croissant partant du Mali jusqu’aux confins du Soudan du Sud en passant par la région du Lac Tchad et la RCA.
Nous ne pouvons pas faire abstraction de son combat infatigable contre les forces du mal et des groupes armés de l’État islamique au grand Sahara (EIGS) et Boko Haram comme étant les principaux acteurs des violences .
Le feu Maréchal du Tchad, le Président Idriss Déby Itno, a été une force non seulement dans son pays, mais à travers le Sahel pendant des années. L’histoire jugera son héritage hormis sa gouvernance que nous nous abstenons de juger . Chacun son appréciation.
Il fut un éminent stratège pour la force de G5Sahel et la principale force armée toujours au front .
Je présente mes condoléances à sa famille , au peuple Tchadien et prie pour la paix & la sécurité dans le Sahel avec un nouveau redéploiement des militaires.
AFRIQUE
CAMEROUN – Tensions, espoirs et fractures à l’approche de la présidentielle

Le Cameroun entre dans une zone de turbulences à quelques mois de l’élection présidentielle. À 92 ans, après plus de quatre décennies au pouvoir, Paul Biya reste officiellement silencieux sur sa candidature. Pourtant, ses proches l’assurent : il sera bien le candidat du RDPC, son parti, dont les statuts suffiraient à le désigner d’office. C’est du moins ce qu’a martelé Jacques Fame Ndongo, porte-parole du RDPC, ce mardi 8 juillet 2025 sur RFI.
Mais le calme apparent cache de profondes fissures. Deux figures politiques majeures, longtemps fidèles au président, ont claqué la porte du gouvernement pour se lancer dans la course. D’abord Issa Tchiroma, ministre de l’Emploi, puis Bello Bouba Maïgari, ancien Premier ministre. Deux hommes du Nord, deux anciens adversaires de Biya en 1992, revenus dans son giron après leurs défaites… mais aujourd’hui portés par une volonté populaire de rupture.
Dans le Nord, leur région d’origine, la pauvreté est criante. « Les gens n’ont ni eau, ni électricité, ni infrastructures », déplore le professeur Séverin Tchokonte, de l’université de Garoua. Pour beaucoup, soutenir encore le pouvoir en place serait trahir ces populations oubliées. Et Issa Tchiroma ne mâche pas ses mots : « On n’a pas pu vous sortir de la misère hier, mais si on s’unit, on peut le faire aujourd’hui ».
Face à ces signaux de désaffection, certains dans le camp présidentiel tentent de relativiser. « Il n’y a rien de nouveau », affirme Fame Ndongo. Mais derrière les discours officiels, les rumeurs sur la santé de Paul Biya et l’absence de prise de parole publique nourrissent les incertitudes. D’autres, comme le ministre de la Communication, parlent même d’un « 50/50 » sur sa candidature.
Dans ce climat tendu, la crainte d’un émiettement de l’opposition refait surface. Tchiroma et Maïgari sont-ils de vrais rivaux ou de simples pions pour affaiblir Maurice Kamto et son Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ? Les intéressés s’en défendent, mais la méfiance est là.
Ce qui est sûr, c’est que le vent du changement souffle plus fort que jamais. Sur les réseaux sociaux, dans les marchés, à la radio, la jeunesse et la diaspora rêvent d’un nouveau chapitre pour leur pays. Le Grand Nord, autrefois bastion du pouvoir, pourrait bien devenir le point de bascule d’une page qui se tourne.
AFRIQUE
GABON : Des candidats sous la menace de sanctions électorales après la présidentielle

Au Gabon, la présidentielle s’est jouée dans les urnes, mais l’après-scrutin révèle un autre enjeu, plus discret mais tout aussi important : celui de la transparence financière. Depuis le 25 juin 2025, la date butoir fixée par la loi, les huit candidats en lice avaient l’obligation de déposer leurs comptes de campagne à la Cour des comptes. Pourtant, tous ne l’ont pas fait.
Conformément à la loi électorale gabonaise, les candidats disposent de 60 jours après la proclamation officielle des résultats pour soumettre leurs dépenses. Le plafond fixé à 10 milliards de francs CFA visait à garantir l’équité entre les candidats et à prévenir tout financement illicite. Mais sur les huit prétendants, plusieurs manquent à l’appel.
Parmi ceux qui se sont conformés à l’obligation figure le président élu Brice Clotaire Oligui Nguema, qui aurait, selon ses proches, été le premier à remettre son dossier. Le Dr Stéphane Germain Iloko Boussiengui, arrivé sixième avec 0,36 % des voix, s’est également exécuté :
« Je l’ai fait parce que c’est la loi. Peu importe l’origine des fonds, la loi ne l’exige pas. On nous demande juste d’être transparents. »
Alain Simplice Boungouéré et Joseph Lapensée affirment également avoir respecté cette exigence.
Mais d’autres, à l’image d’Alain Claude Bilie By Nze, arrivé en deuxième position, estiment ne pas être concernés. Pour lui, la Cour des comptes n’a pas compétence sur des fonds privés :
« Ma campagne a été financée sur fonds propres. Je ne vois pas en quoi la Cour serait compétente pour contrôler mes ressources. »
AFRIQUE
CAMEROUN – Présidentielle 2025 : un conseiller municipal défie Paul Biya au sein du RDPC

Le conseiller municipal du Rassemblement démocratique du peuple camerounais vient d’exprimer, ce 3 juillet 2025, son intention d’être candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025 pour le compte du parti au pouvoir.
Un candidat autre que le président national du Rdpc à l’élection présidentielle, c’est l’une des grandes surprises au Cameroun. Léon Theiller Onana, le conseiller municipal qui conteste depuis quelque temps la légitimité du président Paul Biya comme président du parti, annonce sa candidature à l’élection. « Notre responsabilité face à l’histoire est mise à l’épreuve. Et en tant que fils de ce pays et élu du peuple, j’ai décidé, en âme et conscience, de me porter candidat à la magistrature suprême », déclare l’opposant du président Paul Biya interne au parti Rdpc.
Léon Theiller Onana justifie sa démarche par l’impossibilité d’une candidature statutaire du président Paul Biya qu’il considère comme ancien président du parti. Et ce, du fait que son mandat à la tête du parti du flambeau ardent a expiré en 2016 vu le défaut de la tenue du congrès du parti depuis lors. Ayant porté l’affaire devant les juridictions, le dénouement reste attendu. Le Rdpc continue néanmoins d’avancer sans tenir compte de ses dénonciations et aspirations. « Nos aînés, et ceux qui furent jadis considérés comme des leaders moraux, ont déserté le champ de la contestation, succombant eux aussi, à l’achat des consciences aux prébendes et à leur fort pouvoir addictif », dénonce-t-il.
Dans ce contexte, le candidat déclaré trouve opportun, à quelques jours de la convocation du corps électoral, de déclarer sa candidature et de présenter sa vision. Dans son rêve, l’actuel conseiller municipal veut être la voix de ceux que la République a laissés de côté, de ceux qui sont nés sans privilège, de ceux qui sont broyés par l’injustice. Il veut aussi porter l’espérance de la réconciliation et du vivre ensemble au Cameroun. Son objectif, révèle-t-il, est de libérer les énergies du peuple pour en faire le moteur d’une refondation nationale. Le candidat rêve aussi d’une gouvernance exemplaire et d’un Cameroun où les crises qui minent l’unité nationale ne seront plus qu’un souvenir.
Le conseiller municipal de la commune de Monatélé s’engage ainsi à souffler de l’intérieur du Rdpc la flamme de la démocratie et de l’alternance au sommet de l’Etat. Sa démarche vise à présenter aux instances de validation des candidatures, en l’occurrence le Conseil électoral d’Elecam et le Conseil constitutionnel, deux candidats du même parti. Mais, l’homme politique est face à une série d’obstacles. C’est d’abord l’autorité du parti qui investit sa candidature. Il n’est ni président national du Rdpc, ni membre du directoire du parti. Il n’est pas non plus soutenu par le Bureau politique, encore moins par le Comité central.
Dans ce contexte, les questions qui se posent sont de savoir quelles chances à cette candidature en apparence solitaire de réussir ? Quel poids pèse Léon Theiller Onana pour mettre en difficulté son parti devant les juridictions, en particulier le juge du contentieux électoral dans le cadre de l’élection présidentielle. Dans quelques jours, le corps électoral sera convoqué. 10 jours après, le peuple aura des réponses à certaines questions.
Source : journalducameroun
Crédit photo : Page facebook Leon Theiller Onana
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