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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – « Je serai toujours à vos côtés » lance le président Macky Sall à la jeunesse

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Le chef de l’Etat Macky Sall a réitéré ses engagements en faveur des jeunes ce jeudi 22 janvier 2021 en marge du Conseil Présidentiel pour l’Insertion de l’Emploi des Jeunes au Centre internationale de conférence Abdou Diouf de Diamniadio. « Je serai toujours à vos côtés à la recherche de solutions à vos problèmes », ce sont les propos du président de la République, qui traduisent une ferme volonté de régler le problème du chômage endémique des jeunes. Conscient que la question de l’emploi ne peut se régler en un coup, le président espère dès la fin de ce mois d’avril commencer à concrétiser ses engagements en procédant au recrutement de 65.000 jeunes.

Comme promis lors de son adresse à la nation le 4 avril 2021, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a pris part au Conseil Présidentiel pour l’Insertion de l’Emploi des Jeunes ce jeudi 22 avril à Diamniadio, situé dans le département de Rufisque non loin de Dakar, la capitale sénégalaise. Le président comprend l’inquiétude des jeunes quant à leur avenir au Sénégal. Il compte désormais leur offrir un cadre propice par lequel ils pourront gagner dignement leur vie avec l’accompagnement et le soutien du gouvernement sénégalais. « Ce conseil présidentiel est le vôtre. Nous avons vécu ce que vous vivez actuellement, je connais vos doutes, vos attentes, vos aspirations et vos ambitions d’être utiles à vos familles. Mais sachez que la lutte contre le chômage des jeunes est une bataille de longue haleine qui ne se gagne pas en un jour. », a-t-il expliqué à sa prise de parole.

Macky Sall tend la main au secteur privé dans cette tâche ardue qui nécessite l’union des forces vives de la nation. L’Etat à lui seul ne peut pas régler définitivement et en un jour la problématique de l’emploi des jeunes dont la plupart évoluent dans le secteur informel. « Je peux assurer que nous sommes disposés à travailler main dans la main avec le secteur privé pour accompagner les jeunes », ajoute le président sénégalais.

Le chef de l’Etat est donc déterminé à ses priorités dont l’objectif est de soutenir les jeunes qui étaient d’ailleurs massivement sortis dans les rues du 4 au 8 mars 2021 pour réclamer de meilleures conditions de vie. Avec les mesures restrictives prises pour freiner la propagation du coronavirus, beaucoup d’activités étaient à l’arrêt dans les secteurs tels que l’artisanat, le tourisme, le commerce ou encore le sport. Selon Macky Sall, ces trois prochaines années seront entièrement dédiées à la jeunesse qui représente 65% de la population. « L’État ne vous abandonnera pas. Je serai toujours à vos côtés à la recherche de solutions et nous vous assurons de notre engagement volontariste en attendant que les efforts envisagés puissent porter leurs fruits. », rassure-t-il.

D’ailleurs, dès le mois de mai, le recrutement de 65.000 jeunes va démarrer sur l’étendue du territoire national pour un budget estimé à 80 milliards de FCFA. Ces emplois concernent les secteurs de l’éducation, de la reforestation, du reboisement, de l’hygiène publique, de la sécurité, de l’entretien routier et du pavage des villes. Les enseignants auront un quota de 5000 agents répartis dans le préscolaire, l’élémentaire et le moyen secondaire.

Le président sénégalais a clos ses propos en invitant la population à la citoyenneté et au respect des valeurs républicaines, gages de toute paix durable. « Ces valeurs, je souhaite que chacun de nous en fasse son viatique de manière à développer le trait de caractère qui conduit les transformations positives de notre pays’’, conclut-il.

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AFRIQUE

MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte

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Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Diomaye–Sonko : le rêve, la foi et le poids du pouvoir(Par Thione Seck)

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Le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko continue de susciter fascination et questionnement. Né dans la lutte, forgé dans la fidélité et nourri par l’espérance, ce duo incarne pour de nombreux Sénégalais la promesse d’un renouveau politique et moral. Mais à l’heure où le pouvoir dévoile ses exigences et ses contraintes, une interrogation persiste : le rêve peut-il survivre à l’épreuve du réel ? Dans une contribution publiée sur sa page Facebook, Thione Seck revient sur cette alliance singulière, symbole d’un espoir collectif et d’une fraternité politique rare au sommet de l’État.

Je me souviens quand le PM SONKO disais dans la campagne présidentielle de Mars 2024 : Bassirou diomaye SONKO et Ousmane Faye . Oooh que ça m’avait plu.

Pour moi, le duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, c’est d’abord une histoire de confiance, de fraternité et d’espoir partagé. Deux hommes liés par la même douleur, la même couleur (PASTEF), la même foi et le même rêve pour notre pays. Leur complicité a donné au peuple sénégalais le sentiment qu’un nouveau départ était possible, qu’enfin le pouvoir pouvait rimer avec honnêteté et courage. Mais entre le feu de l’idéalisme et le poids des responsabilités, la ligne est fine.

Diomaye, aujourd’hui président, doit composer avec la réalité du monde : les pressions économiques, les équilibres diplomatiques, les attentes immenses.

Sonko, lui, reste cette voix libre, celle du combat et de la fidélité aux principes de départ.

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Si leurs chemins venaient à diverger, ce ne serait pas forcément par trahison, mais peut-être par usure du pouvoir, par la difficulté de faire cohabiter le rêve et la réalité.

Une telle rupture ne serait pas seulement politique, elle toucherait profondément le cœur du pays.

Beaucoup de jeunes se sentiraient blessés, déçus, peut-être même trahis, eux qui avaient cru à une alliance sincère et désintéressée. Certains se tourneraient vers la colère, d’autres vers le silence.

Partout dans le pays, la ferveur pourrait se transformer en amertume et on chercherait à comprendre comment tout cela a pu s’effriter.

Le Sénégal est un pays de foi et de dignité : il pardonne, mais il n’oublie pas.

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Si ce tandem venait à se briser, ce serait plus qu’un échec politique ce serait une blessure morale, celle d’un peuple qui avait cru, pour une fois, que la loyauté et la sincérité pouvaient triompher du pouvoir.

Rendez le Sénégal beau waay !

Dieu vous a confié un pays tellement magnifique que même si vous le vouliez, vous n’avez pas le choix de construire ensemble et dans la sincérité.

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