AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL – Le capitaine Touré est libre

Le capitaine Oumar Touré de la Section de Recherches de Colobane est libre. En charge du fameux dossier Adji Sarr/Ousmane Sonko, il avait été sanctionné par la hiérarchie pour divulgation du secret de l’enquête et abandon de poste. Il a purgé sa sanction de deux mois à la Légion de Gendarmerie d’Intervention (LGI) sise à Mbao, dans la capitale sénégalaise. Son dossier est désormais sur la table du chef de l’Etat qui va décider de son rétablissement dans ses fonctions ou de sa radiation pure et simple de la gendarmerie nationale.
Le capitaine Touré, l’adjoint au commandant de la SR, a retrouvé la liberté après deux mois de sanction disciplinaire passés à la LGI de Mbao. L’homme, âgé juste de 32 ans, était poursuivi pour abandon de poste et divulgation du secret de l’enquête. Son sort est entre les mains du président de la République Macky Sall après l’installation d’une commission de discipline. Le chef de l’Etat décidera de son maintien dans la gendarmerie ou de sa radiation pour insubordination. Le capitaine Touré a travaillé pendant 8 ans au service de la gendarmerie nationale avec deux ans passés à la SR.
Enquêteur dans l’affaire de la plainte déposée par la masseuse de Sweet Beauté, Adji Sarr, qui accusait l’opposant Ousmane Sonko de viols répétés et de menaces de mort, le capitaine Touré avait présenté sa démissionné le 8 mars 2021, jour où Ousmane Sonko a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire. Pour cause, l’Officier de Police Judiciaire (OPJ) disait craindre pour sa sécurité et celle de sa famille. Dans sa déclaration publiée sur le groupe whatsapp de ses camarades de promotion puis reprise dans tous les réseaux sociaux, il affirmait faire l’objet d’une surveillance accrue par des hommes dont il ignorait l’identité. Même ses appels, avait-il précisé, étaient mis sur écoute. « Depuis la fuite du procès-verbal concernant cette enquête je suis suivi par des individus dont j’ignore la vraie motivation jusqu’à ce qu’on m’apprenne qu’il s’agissait des éléments de la Direction Nationale du Renseignement Sénégalais. Pour une affaire privée, j’ai été plutôt très surpris par cette mesure », avait déclaré le capitaine pour justifier son retrait du dossier.
A rappeler qu’il est reproché au capitaine Touré d’être à la solde de l’opposant, Ousmane Sonko. Accusation qu’il a totalement niée arguant qu’il n’a rencontré le leader de Pastef que le jour de la remise de sa première convocation. Sa démission de la SR avait surpris même ses collègues qui le présentaient comme un homme sérieux, travailleur et très discret.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Ousmane Sonko sonne l’alerte contre les divisions internes à Pastef

Le ton était ferme et sans détour. En marge de l’installation du Conseil national de Pastef, ce jeudi 10 juillet 2025 , le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu à mettre les choses au clair : il ne tolérera aucune tentative de fragmentation au sein de son parti. « Des clans se forment dans les cercles dirigeants, au mépris des valeurs de Pastef. Cela, je ne l’accepterai pas », a-t-il déclaré devant une assemblée attentive.
Depuis l’arrivée au pouvoir du parti, Sonko dit observer une dérive chez certains responsables, qui sembleraient oublier les principes de solidarité et de discipline ayant forgé l’identité de Pastef. « Ils bombent le torse, créent des clans, mais sont incapables de gagner le plus petit hameau », a-t-il dénoncé, visiblement agacé par l’attitude de certains cadres.
Plus grave encore, il accuse un groupe bien identifié d’avoir tenu des réunions à Touba, dans le but de redessiner les équilibres internes du parti, en vue de l’élection présidentielle de 2029. Des manœuvres qu’il perçoit comme une trahison de la ligne politique originelle. « Ils veulent installer une hiérarchie parallèle, saboter la collégialité qui fait notre force », a-t-il averti.
Lui-même chef du parti, Sonko a tenu à rappeler qu’il n’a jamais encouragé de clan autour de sa personne, refusant toute logique de cour ou de favoritisme. « Je suis le chef de parti et je n’ai jamais eu de clan. Ceux qui cherchent à diviser Pastef pour se positionner doivent quitter les rangs. Que ceux qui ne s’y retrouvent plus s’en aillent », a-t-il tranché.
AFRIQUE
GUINÉE – Un an après, Foniké Menguè et Billo Bah restent introuvables

Un an jour pour jour après la disparition d’Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, et de Mamadou Billo BAH, deux figures du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Amnesty International et 25 organisations de défense des droits humains dénoncent unanimement un climat de terreur croissant en Guinée sous le régime militaire.
Elles appellent de concert à des enquêtes indépendantes et transparentes sur ces enlèvements et l’escalade des disparitions forcées. Le 9 juillet 2024, Oumar SYLLA et Mamadou Billo BAH, tous deux membres actifs du FNDC (issous en 2022), ont été enlevés à Conakry par des hommes armés non identifiés.
Douze mois plus tard, le mystère demeure entier quant à leur sort, plongeant leurs familles et la communauté des droits humains dans une angoisse persistante.
Amnesty International tire la sonnette d’alarme face à « l’augmentation inquiétante des disparitions forcées dans le pays », ciblant particulièrement les journalistes, les militants et les défenseurs des droits humains.
Ces cas, dont celui de Foniké MENGUE et Mamadou Billo BAH, sont perçus par les organisations comme des tentatives d’intimidation et de musellement de toute voix dissidente.
Malgré l’annonce d’enquêtes par le procureur général guinéen peu après les enlèvements de SYLLA et BAH, aucun rapport public n’a été communiqué à ce jour, alimentant les frustrations et les soupçons quant à la volonté réelle des autorités de faire la lumière sur ces affaires.
Les organisations signataires rappellent l’obligation de l’État de protéger ses citoyens et de garantir la justice pour les victimes de violations des droits humains.
Source : Walf
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Diomaye Faye attendu à Washington sur invitation de Donald Trump

Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour une visite de travail aux États-Unis, à l’invitation de son homologue américain Donald Trump, a annoncé la présidence du Sénégal.
« À l’invitation du président Donald Trump, Son Excellence monsieur Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce matin à destination des États-Unis », précise le communiqué officiel, ajoutant que cette visite se déroulera les mercredi 9 et jeudi 10 juillet.
Donald Trump a annoncé qu’il recevrait à la Maison Blanche, à Washington, cinq dirigeants africains du mercredi 9 au vendredi 11 juillet. Outre le président sénégalais, il s’agit des chefs d’État du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia et de la Mauritanie.
Crédit photo : Présidence de la République du Sénégal
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