AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL – “Les salaires du président et des Ministres seront connus” dixit Ousmane Sonko

Le leader de Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko, est convaincu que le malheur des sénégalais vient de la mal gouvernance. S’il parvient à accéder à la magistrature suprême, il promet d’apporter de profonds changements dans la gestion des affaires publiques à travers des réformes. Le salaire du chef de l’Etat, des ministres et des directeurs généraux sera connu de tous les citoyens sénégalais. Ousmane Sonko s’engage aussi à lutter contre la corruption et les détournements répétitifs des deniers publics par une minorité. Des propos qu’il a tenu lors de sa visite au siège des Forces démocratiques du Sénégal (Fds) ce samedi 13 mars 2021. Voici sa déclaration.
«Le jour où je serai président, tout sénégalais saura ce qu’un ministre, un le Président, un Directeur général ou encore un directeur perçoit. Leurs émoluments devaient même être rationnalisés au besoin, mais tous les sénégalais devaient le savoir ce qu’ils perçoivent.
Puis, nous ferons en sorte que la corruption, les détournements, l’escroquerie, soient combattus. Les ressources publiques, qui devaient servir à construire des hôpitaux, à créer des emplois, ne doivent se retrouver dans la poche de quelques personnes qui les cachent dans des banques offshores (…)
La politique ce n’est pas d’embobiner son peuple. Et ce sont des enseignements que nous devons tirer de ce qui vient de se passer. Désormais le Sénégal ne sera plus le Sénégal qu’il était (…)
La révolution que nous voulons pour l’Afrique peut commencer ici au Sénégal. Si nous réussissons un bon modèle au Sénégal, il fera tâche d’huile en Afrique. C’est pourquoi il y a beaucoup d’ennemis, dans le pays ou à l’extérieur dont l’intérêt c’est que cette révolution ne se produise pas.»
AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL – Face au conflit Iran-Israël, Dakar reste mobilisé pour ses ressortissants

Alors que le conflit entre l’Iran et Israël entre dans sa première semaine ce mercredi 18 juin 2025, les tensions ne faiblissent pas. Des échanges de tirs persistants ont déjà fait plusieurs victimes dans les deux camps, provoquant une inquiétude croissante parmi les communautés étrangères résidant dans la zone.
Face à cette situation, le Sénégal a pris des mesures pour assurer la sécurité de ses ressortissants présents dans les deux pays. Ce mardi, Amadou Chérif Diouf, secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur, a annoncé la mise en place d’un dispositif de veille et d’assistance, avec la possibilité d’un plan d’évacuation si la situation venait à se détériorer davantage.
« Toutes les dispositions sont en cours pour faciliter le retour de nos compatriotes qui souhaitent quitter ces pays », a-t-il déclaré lors d’un point de presse. Toutefois, les détails opérationnels restent confidentiels, en raison de considérations diplomatiques sensibles.
À ce jour, aucun Sénégalais n’a été signalé comme victime ou blessé, selon les autorités. Le gouvernement sénégalais suit de près l’évolution de la situation via ses missions diplomatiques sur place, notamment à Téhéran et Tel-Aviv.
« Nous avons la chance de disposer d’ambassades actives et engagées sur le terrain », a souligné Amadou Chérif Diouf, insistant sur le lien constant avec les chancelleries concernées et l’engagement total de l’État dans la protection de ses citoyens.
AFRIQUE
MALI – Un mandat de cinq ans sans élection pour le général Assimi Goïta

Le conseil des ministres du Mali a adopté mercredi 11 juin 2025 un projet de loi accordant sans élection un mandat de cinq ans renouvelable au général Assimi Goïta, chef de la junte au pouvoir.
Cette mesure doit renforcer son contrôle sur la présidence du pays, alors que M. Goïta s’était engagé à remettre le pouvoir aux civils au plus tard en mars 2024.
Le projet de loi prévoit d’accorder « au chef de l’Etat un mandat de cinq ans renouvelable à partir de 2025« , a annoncé dans un communiqué le conseil des ministres, qui se réunit chaque semaine et est dirigé par le président.
Le texte doit ensuite être examiné par le Conseil national de transition, l’organe législatif établi par la junte après sa prise de pouvoir lors de coups d’Etat en 2020 et 2021.
Plus tôt cette année, une concertation nationale organisée par la junte a recommandé d’attribuer à M. Goïta un mandat renouvelable de cinq ans à la présidence, sans vote, de quoi le maintenir au pouvoir au moins jusqu’en 2030.
La concertation, boycottée par la plupart des formations politiques du pays, avait préconisé de « suspendre toutes les questions électorales » jusqu’à la « pacification » du pays.
La même assemblée a aussi recommandé la dissolution des partis politiques, une mesure qui a été mise en œuvre par le gouvernement militaire.
Le Mali est en proie depuis 2012 aux agissements de groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI), ainsi qu’aux violences de groupes communautaires et crapuleux.
Depuis une dizaine de jours, des positions militaires du pays ont été visées par des attaques. L’une d’entre elles a fait au moins 30 morts dans un des principaux camps de l’armée, celui de Boulkessi, dans le centre du Mali, selon des sources sécuritaires et un élu local.
Source : dakaractu
Crédit photo : Présidence de la République du Mali
AFRIQUE
CÔTE D’IVOIRE – La marche du PDCI-RDA reportée au 14 juin pour soutenir Tidjane Thiam

Initialement prévue le mercredi 11 juin 2025, la grande marche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), principale formation d’opposition en Côte d’Ivoire, aura finalement lieu le samedi 14 juin 2025. Ce report a été annoncé par le Secrétaire exécutif du parti, qui précise que la décision est intervenue à l’issue d’échanges entre la direction du PDCI et les autorités du département d’Abidjan. Les détails de ces discussions n’ont toutefois pas été rendus publics.
Cette manifestation, très attendue par les militants et sympathisants du parti, vise à soutenir la candidature de son président, Tidjane Thiam, à l’élection présidentielle de 2025, et à protester contre sa radiation de la liste électorale. Une décision que le parti qualifie d’injuste et d’inacceptable, arguant du droit de tous les citoyens ivoiriens, y compris ceux ayant une double nationalité, à participer à la vie politique du pays.
Le parcours de la marche reste inchangé : les manifestants partiront de l’espace SOCOCE des 2 Plateaux, dans la commune de Cocody, pour se diriger vers le siège central de la Commission Électorale Indépendante (CEI). Le parti appelle à une forte mobilisation pacifique afin de porter un message clair : exiger des élections inclusives, transparentes et apaisées.
La radiation de Tidjane Thiam ainsi que d’autres figures de l’opposition repose principalement sur la question de la double nationalité, une disposition légale qui continue de faire débat à l’approche du scrutin. Le PDCI, qui voit en Thiam un candidat de rassemblement capable d’unifier les Ivoiriens, entend faire de cette marche un moment fort de sa campagne et de son combat démocratique.
Crédit photo : Page Tidiane Thiam
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