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TRANSPORT

COTE D’IVOIRE : Urgent : Un hélicoptère s’écrase dans un quartier populaire d’Abidjan.

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4 blessés, dont les 2 membres de l’équipage. C’est le bilan du crash d’un hélicoptère dans un quartier populaire de la commune de Port-Bouet, au sud d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

L’engin s’est écrasé sur un magasin. Un témoin décrit les circonstances de l’accident dans cette vidéo du site abidjan.net.

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ECONOMIE

SÉNÉGAL – Deux Égyptiens détournent des bateaux et les cachent au Port de Dakar

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Les mis en cause assurent qu’ils cherchaient refuge dans la capitale sénégalaise pour fuir la Guinée-Bissau et leur patron qui les aurait menacés de mort. Ce dernier jure que ses employés ont illégalement fait changer de cap ses navires avec leur cargaison de poissons. Plongée dans une rocambolesque affaire qui a nécessité à la DIC un peu plus de deux mois d’enquête.

Le 19 mai 2023, le procureur de la République fait parvenir à la DIC un soit-transmis concernant la plainte du nommé Hossam Koumayha. Sont visés, Salem Tahan et Ali Kanoun. Le plaignant est un armateur établi en Guinée-Bissau. Il est le propriétaire de la société de pêche dénommée Ocean Fishing Bissau SARL. Son entreprise dispose dans ce pays de bateaux de pêche et d’unités de congélation de produits halieutiques.

Tahan et Kanoun sont égyptiens. Ils étaient employés par Koumayha en qualité de capitaines des bateaux «Hassan & Fekry» et «Aleman», respectivement. Ils ont été déférés au parquet mardi 25 juillet. D’après nos informations, ils sont poursuivis pour détournement de navire, fausse route, entrave aux règlements sur la police et la sécurité de la navigation et contrebande.

Les deux mis en cause auraient illégalement, selon l’enquête, conduit les deux navires de leur patron des eaux bissau-guinéennes vers celles sénégalaises. Ils les auraient cachés au Port de Dakar avant de décharger et d’essayé, en vain, de mettre sur le marché leurs chargements de poissons.

Contrat de location
Mars 2021. Pour renforcer la flotte de son entreprise, Hossam Koumayha prend les deux bateaux en location auprès des deux Égyptiens qu’il a traduits en justice. Chaque navire lui a coûté 12 000 dollars (environ 7,1 millions F CFA) pour un an d’exploitation. Le contrat de location établi, il fait changer l’immatriculation égyptienne des bateaux en les mutant en Guinée-Bissau.

Suivant leur accord, Salem Tahan et Ali Kanoun restent aux commandes des navires. Les activités démarrent en janvier 2022, date à laquelle le contrat de location a pris effet. Les deux capitaines effectuaient des marées de huit jours au maximum, au terme desquelles ils retournaient à quai et mettaient le produit de la pêche à la disposition de l’usine.

La collaboration dure un an sans accroc. Mais le 8 avril dernier, vers 10 heures, Hossam Koumayha relève une anomalie dans le système de contrôle de ses navires : «Hassan & Fakry» et «Aleman» tanguent loin des eaux bissau-guinéennes. Et atteindront les frontières maritimes sénégalaises à 14 heures.

Silence radio
L’armateur tente en vain de joindre ses collaborateurs. Le système de communication et de localisation des deux bateaux est coupé. De même que les VMS, qui permettent de contrôler les navires au niveau de la zone CEDEAO.

Koumayha réussit à joindre l’inspecteur de l’un des bateaux. Mais ce dernier lui apprend que ceux-ci ont été détournés et se situaient à quelques nautiques du Port de Dakar. L’homme d’affaires informe les autorités compétentes bissau-guinéennes avant de sauter dans un avion pour Dakar.

Il n’était pas au bout de ses peines en posant les pieds dans la capitale sénégalaise. Avant de se rendre au Port de Dakar et de découvrir que ses navires sont cachés au quai 105, il se heurte au refus du ministère sénégalais de la Pêche lorsqu’il sollicite le blocage de la cargaison de poissons.

La tutelle lui fait savoir que compte tenu du caractère périssable du chargement, il a autorisé son débarquement et son stockage dans une usine spécialisée de la place, en attendant l’issue de la procédure.

Stockage
L’usine en question est dénommée Diop & Frères. Elle appartient à un certain Aliou Thiam, PDG de l’Établissement Baye Niass, spécialisé dans la pêche, l’armement, la consignation, la manutention et la transformation de produits halieutiques. Consignataire des deux navires, Thiam a racheté «Diop & Frères» à Mamadou Diop. Au moment du litige au sujet des navires battant pavillon bissau-guinéen, les deux hommes étaient en train de finaliser la vente, mais l’acquéreur avait déjà pris le contrôle de la société.

Le PDG de l’Établissement Baye Niass déclare avoir été engagé en février 2022 comme consignataire des deux bateaux par un certain Nicolas Nectoux. Il affirme que ce dernier, ressortissant français, s’est présenté à lui comme le représentant légal des deux navires au Sénégal. Il lui avait, dit-il, confié comme rôle de s’occuper de toutes les formalités administratives pour chaque entrée des bateaux au Port de Dakar.

C’est ainsi que, rapporte-t-il, Nicolas Nectoux lui a annoncé, le 8 avril dernier, l’arrivée à Dakar du «Hassan & Fekry» et du «Aleman». Il alerte la Capitainerie pour obtenir les autorisations d’entrée, prend contact avec la police pour les formalités de clearance et informe la douane pour les visites d’inspection à quai.

Tout est manifestement bien posé sur les roulettes. Mais à l’arrivée des navires, l’information tombe : les autorités maritimes lui font savoir que les bateaux font l’objet d’un contentieux et que, par conséquent, les formalités en cours sont suspendues. Aliou Thiam câble le ministère de la Pêche et obtient l’autorisation de décharger la cargaison de poisson. Il la conserve dans ses unités de congélation en attendant l’issue du différend.

Désaccords
uid de la quantité de poisson débarquée ? Il informe que ses agents lui avaient communiqué 15 tonnes, mais après l’inventaire qu’il a lui-même supervisé, il a retenu 22,505 tonnes pour les deux bateaux. En plus, il a recensé 1610 cassettes qu’il a gardées dans ses entrepôts.

Aliou Thiam assure que les opérations de déchargement et de stockage ont été menées par son agent shipping, Amadou Guèye, en présence de Nicolas Nectoux et sous la supervision d’un agent de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches (DPSP) et d’un représentant du ministère de la Pêche.

Si Amadou Guèye, Mamadou Diop et Mamour Thiam Ndiaye, employé à Diop & Frères, qui ont été entendus dans le cadre de l’enquête, ont confirmé les déclarations de Aliou Thiam, Nicolas Nectoux les a en partie contestées.

Ce dernier déclare d’emblée que, contrairement à l’affirmation de Thiam, il ne s’est jamais présenté comme le représentant des deux navires. Plutôt, corrige-t-il face aux enquêteurs, il est le représentant des deux capitaines égyptiens. Et pour convaincre ses interlocuteurs, il a déposé la procuration établie en ce sens par les mis en cause à leur arrivée à Dakar.

Nicolas Nectoux a déclaré avoir été informé de l’arrivée des deux navires la veille, le 7 avril donc. Il précise avoir été alerté par téléphone par Ali Kanoun. Ce dernier lui aurait fait savoir qu’ils allaient, lui et Hassan Tahan, s’enfuir de la Guinée-Bissau à bord de leurs navires pour venir se réfugier à Dakar. Déplorant que leur patron leur devrait plusieurs mois de salaire et ne cesserait de les menacer de mort chaque fois qu’ils émettent le souhait de résilier le contrat qui les lie. Il était alors question, pour Nectoux, d’aider les fugitifs à entrer au Port de Dakar. Ce qu’il fit.

Ce dernier a admis avoir ensuite assisté au déchargement de la cargaison des deux navires ainsi qu’à leur convoyage par camions au niveau de l’usine Diop & Frères. Il s’est en revanche empressé d’ajouter qu’il ignore la composition du chargement et sa quantité, même si les deux capitaines lui auraient confié avoir déchargé chacun 10 tonnes environ.

Vente bloquée, contradictions
Le Français et les deux Égyptiens ont-ils vendu une partie du stock de poissons débarqué des deux navires ? Nicolas Nectoux jure que non, conforté ar les deux mis en cause.

Certes, Hassan Tahan et Ali Kanoun ont révélé avoir mandaté Nectoux pour écouler le produit. Et dans cette perspective, le Français leur a remis en guise d’avance sur le total de la probable vente ultérieure, 3,2 millions et 3,5 millions de francs CFA, respectivement. Mais lorsque le produit a été bloqué par le ministère de la Pêche et stocké dans les entrepôts de Diop & Frères, la vente était devenue impossible.

Constatant les contradictions dans les déclarations des uns et des autres, la DIC a organisé une confrontation entre Hossam Koumayha, Aliou Thiam et Nicolas Nectoux. Cette initiative n’a pas permis aux enquêteurs d’avancer plus loin. Chacun ayant, selon ces derniers, campé sur sa position. Notamment, à propos de la durée de validité du contrat liant le plaignant aux deux mis en cause.

Celui-ci prenait effet le 4 juillet 2021 pour expirer 4 juillet 2022. Mais, signale Hassan Tahan, compte tenu du retard dans la livraison des deux navires, un accord verbal a été trouvé avec le plaignant pour une prolongation jusqu’en janvier 2023.

Ce contrat était-il renouvelable «par tacite reconduction» comme le prétend Hossam Koumayha ? Non, jure les deux mis en cause. Après la date du 4 juillet 2022, ces derniers ont-ils intenté une action en justice contre leur ex-patron ? Inimaginable en Guinée-Bissau, selon Tahan et Kanoun. Qui affirment qu’une telle procédure n’aboutirait à rien puisque Koumayha serait super protégé dans ce pays.

En clair, la seule solution qui s’offrait à eux, pour échapper des griffes de leur patron, d’après leur version, c’était de s’enfuir. Et le Sénégal semblait, à leurs yeux, le refuge idéal.

Ces déclarations n’ont pas convaincu les enquêteurs. Les deux Égyptiens ont été ainsi déférés au parquet pour détournement de navire, fausse route, entrave aux règlements sur la police et la sécurité de la navigation et contrebande.

Énormes pertes
Le plaignant déplore des pertes énormes. Il assure que les huit jours de marées de ses navires lui ont rapporté 51 tonnes, 28 tonnes pour «Hassan & Fekry» et 23 tonnes pour «Aleman», soit au total 30 millions de francs CFA, en plus de 2100 cassettes d’une valeur de plus de 51 millions de francs CFA.

Et ce n’est pas tout. Koumayha déclare que son entreprise doit payer des pénalités de 110 millions de francs CFA, pour «Hassan et Fekry», et 55 millions de francs CFA pour «Alema». La faute ? Le fait que les balises des deux navires aient été coupées par ses employés et que ceux-ci aient franchi les frontières maritimes de la Guinée-Bissau sans l’autorisation des autorités compétentes de ce pays.

En outre, l’armateur accuse les deux Égyptiens d’avoir détourné 13 000 litres de gasoil stockés dans les deux navires. D’une valeur totale de 8 millions 385 mille francs CFA, ce carburant devait servir pour d’autres marées. À cela s’ajoute l’arrêt d’exploitation de deux mois des deux bateaux dont le préjudice serait, selon le plaignant, de 120 millions de francs CFA.

Si vous faites chauffer la calculette, il ressort que Hossam Koumayha aurait perdu en tout 374 millions 385 mille francs CFA. Et la facture risque d’être plus salée parce que les navires ne reprendront pas leurs activités tant que le contentieux n’est pas vidé.

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A LA UNE

AIR SÉNÉGAL – Grosse frayeur sur le volontariat HC407 à destination de New York

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Encore une mauvaise publicité pour la compagnie aérienne nationale qui. selon le journal Libération, accumule les pertes et les retards malgré un changement du top management. Hier, jeudi 04 Août 2023, les passagers du vol HC407 à destination de New-York ont eu la peur de la vie vers les coups de 16 heures.

D’après Libération, alors que l’avion roulait à vive allure sur la piste pour décoller, le pilote a brusquement freiné provoquant une panique indescriptible au sein de l’avion. Certains passagers enchaînaient les versets coraniques alors que d’autres étaient figés par la peur. Quelques minutes après, les passagers ont été informées par les membres de l’équipage, qu’il s’agissait d’un «problème technique mineur.»Selon eux, ce seraient des insectes qui étaient dans les tubes, ce qui fausseraient les calculs de vitesse.

N’empêche, plusieurs passagers, superstitieux, ont demandé à descendre de l’appareil. L’un d’eux se fera particulièrement distingué en criant dans tous les sens qu’il tenait à sa vie et qu’il « offrait » le billet à Air Sénégal. Dans un brouhaha total, plusieurs passagers une vingtaine ont assuré qu’ils descendraient par A ou B de l’avion. Finalement ils ont été débarqués de l’avion après l’arrivée d’un bus sur le tarmac. Le temps de sortir leurs bagages et que les techniciens vérifient l’origine du problème, l’avion cloué au sol avec le reste des passagers durant tout ce temps, a quitté l’Aéroport internationale Blaise Diagne (Aibd) vers 20 heures 30. Le plus dramatique, selon nous confrères, c’est que ce vol était prévu pour le 3 août à 2 heures du matin avant d’être reporté sans explication.

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ECONOMIE

SÉNÉGAL – Ziguinchor coupé du reste du monde

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C’est la croix et la bannière pour les sénégalais qui veulent se rendre au Sud du pays. En effet, en plus du renforcement du contrôle, le voyage qui durait 6 à 7 heures maintenant, se fait à plus de 10h de temps. Selon un témoin de retour au Sud du pays, les moyens de circulation publique ne se rendent plus dans le sud. A cela s’ajoute, qu’à l’approche de la tabaski, Senégal Dem Dikk, les bateaux avec Cosama ont décidé de ne plus desservir le sud alors que le calme est revenu.

« Le prix du transport interurbain a connu une hausse, le billet des 7 places qui était à 9 mille est passé à 12.000 Fcfa. Un prix qui va certainement connaître une hausse à la veille de la fête, le prix risque d’être triplé », regrette un sudiste. Et de s’interroger: » Alors on se pose la question : Quel est le but , pourquoi vouloir isoler le sud du pays ? Avec ces faits, les fruits vont pourir dans les champs car nous sommes en saison de récolte et les populations risquent de souffrir de cette situation, se retrouver dans l’impasse ».

Les précisions du directeur de Dakar Dem Dikk
Le directeur général de Dakar Dem Dikk a répondu à la rumeur persistante sur la question de la suspension de la ligne Dakar-Ziguinchor-Dakar. Selon Ousmane Sylla, cette décision est motivée par le manque de sécurité à Ziguinchor.

« Nous avons vécu des évènements très difficiles pour les Sénégalais et particulièrement pour Dakar Dem Dikk une situation qu’on pourrait éviter. Notre objectif, c’est d’assurer la sécurité de tous nos clients mais aussi de nos biens. Nous évaluons la situation dans cette localité tous les jours. Nous avons constaté qu’il y a des risques» explique Ousmane Sylla à l’occasion de la signature d’un partenariat entre Dakar Dem Dikk et le Groupe La Poste.

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