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SOCIÉTÉ

SENEGAL : 33% des filles mariées avant 15 ans et 13 % avant 13 ans.

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La 29ème édition de la semaine nationale de l’enfant s’est clôturée jeudi 22 juin 2017 à Dakar. Pour cette occasion “World vision” a organisé un panel sous le thème : «Ensemble pour un Sénégal sans mariage d’enfants» au Radisson. Chaque année près de 33% des enfants sont mariés avant l’âge de 18 ans. Après plusieurs années de sensibilisation, l’organisation est consciente aujourd’hui que la lutte ne peut se faire sans l’implication des religieux. Ainsi elle encourage les communautés confessionnelles à prendre des mesures fortes pour mieux comprendre les conséquences de mariage précoce et mettre fin à cette violence contre les enfants.

“World Vision Sénégal” a fait le lancement de sa nouvelle campagne « Ensemble pour un Sénégal sans mariage d’enfants » auprès de 1000 enfants issus de ses différentes zones d’intervention. Pour la représentante régionale, Esther Lehman Sow venue présider le panel, le combat doit être mené par tous. «World Vision croit fermement que les communautés confessionnelles, ont un rôle essentiel à jouer. Les leaders religieux ont une influence capital dans ces luttes pour un changement de comportement positive. De par notre expérience dans l’humanitaire auprès des communautés, nous savons ô combien sont influents les leaders religieux », explique-t-elle.

©Fatou Warkha Sambe

Le Sénégal a ratifié toutes les lois de la protection des enfants. Le pays a approuvé les 17 objectifs de développement durable (ODD) qui incitent tous les pays signataires à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la Planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité à l’horizon 2030. Ces objectifs mondiaux représentent un défi majeur pour mettre fin aux mariages des enfants sur tout le territoire. Ces points essentiels ont poussé Niokhobaye Diouf, le Directeur de la protection et de la survie de l’Enfance a rappelé que le Sénégal a également signé la charte Africaine des droits de l’enfant, il est alors dans l’obligation d’harmoniser sa législation interne par rapport à ses lois supranationales. Il a ensuite déploré les mariages précoces car selon lui, c’est une entrave à la scolarité des petites filles. Il estime ainsi qu’il faut mobiliser toutes les forces vives pour relever ce défis de la pauvreté, de la violence, de l’exclusion, de l’ignorance et réussir celui de la protection des enfants.

Cependant, force est de noter que la lutte contre les mariages des enfants se présente comme un défi majeur. Pour éradiquer cette situation, il faut briser les tabous car comme le souligne Esther Lehman : «Le problème ne date pas d’aujourd’hui et ne se règle pas en un seul jour.» avant de conclure que : «Chaque enfant est créé à l’image de Dieu. Cela veut dire que chaque enfant a ses droits et mérite d’avoir des rêves et des ambitions.».

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SÉNÉGAL – Asma Khadija, une attachée de presse dynamique d’IBC INVEST

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Asma Khadija ! Ce nom évoque une grande personnalité dans l’univers journalistique sénégalais. En fait, c’est une étoile hyperlumineuse dans le domaine de la communication au Sénégal. Chaque matin, cette charmante journaliste, armée de son sourire radieux et de sa voix éclatante, égaye nos débuts de journée dans l’émission matinale “Subaatel” sur SEN TV. En plus de cela, elle est actrice et modèle. Consciente de l’aura qu’elle pourrait apporter à leur association, IBC Invest s’est attaché ses services et a décidé de faire d’elle leur responsable des relations presse. En gros, elle est chargée de tout ce qui concerne la communication internationale de l’International Business Conseil Invest (IBC). Chaque interview est une opportunité pour valoriser l’image de l’association.

Asma, en première ligne au sein d’IBC
Créée en 2019, l’International Business Conseil (IBC) encourage l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, ainsi que l’économie sociale et solidaire. Selon Asma Khadija, cette association est bien plus qu’un simple réseau, car elle offre aux entrepreneurs africains un espace d’expression, de formation et de mise en relation avec des investisseurs potentiels. En tant que responsable des relations presse, elle explique : « Mon rôle est de promouvoir et de mettre en lumière les activités de l’association, notamment à travers le salon Link Sunugal, une initiative européenne visant à faire connaître et relier les entrepreneurs africains aux réseaux de la diaspora. » Elle a pour objectif de « vendre la destination Sénégal et de relier les entrepreneurs locaux avec notre diaspora. »

Le Sénégal, une terre d’opportunités
« Le Sénégal est un pays magnifique où tout est à faire », insiste Asma. Selon elle, le Sénégal possède « des ressources et des talents ; ce qu’il nous faut maintenant, c’est l’implication de la diaspora pour un développement durable et prospère. » Avec IBC, elle compte apporter sa pierre à l’édifice en encourageant les jeunes à s’engager dans des formations qui les aideront à se spécialiser et à relever les défis internationaux. Elle pense que le Sénégal pourrait mieux combattre l’immigration clandestine en offrant aux jeunes une alternative sérieuse. En ce sens, IBC, à travers elle, a pour mission de montrer aux jeunes que « le Sénégal peut devenir l’Eldorado que nos jeunes recherchent en Europe » et que « la réussite est possible ici. »

Asma, ambassadrice d’IBC
Asma espère que Link Sunugal pourra servir de modèle pour d’autres pays d’Afrique, car il est censé inspirer la diaspora à investir dans leur terre natale et à bâtir un avenir meilleur. Incarnant la détermination et la vision d’une Afrique forte et solidaire, Asma, avec IBC, travaille à transformer le rêve d’une diaspora engagée qui contribue à la prospérité de tout un continent. Selon elle, « les financements sont orientés vers des projets économiques et productifs, permettant ainsi de construire des bases solides pour les entrepreneurs locaux. » Asma est convaincue que cette tournée, une première pour IBC, représente une opportunité unique pour créer un réseau d’échanges durable, au bénéfice des entrepreneurs et des communautés africaines.

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AVERROÈS – Le premier lycée musulman sous contrat en France, est menacé

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Fondé il y a 20 ans après l’interdiction du voile dans les lieux scolaires, Averroès, premier lycée musulman sous contrat en France, est menacé, un avis favorable à la résiliation de son contrat avec l’Etat ayant été rendu lundi .

novembre Une commission consultative présidée par le préfet du Nord a voté lundi en faveur de la résiliation du contrat d’association liant à l’Etat ce lycée musulman situé à Lille, la grande ville du nord de la France, ont indiqué à l’AFP deux sources proches du dossier, ce lundi 27 novembre 2023.

Selon les termes de ce contrat, signé en 2008, les enseignants de l’établissement sont rémunérés par l’Education nationale et le personnel parascolaire par la Région. Le dernier mot revient maintenant au préfet, qui doit prendre sa décision sur l’avenir de ce contrat « dans les prochains jours », a indiqué l’une des deux sources.

Depuis 2019, les autorités locales refusent de verser la subvention prévue dans le cadre de ce contrat avec l’Etat, reprochant notamment à Averroès un don qatari de 950.000 euros en 2014.

En filigrane est aussi pointé du doigt le lien historique d’Averroès avec les Musulmans de France (ex-UOIF), organisation issue du mouvement égyptien des Frères musulmans.

L’idée de créer un lycée musulman remonte à 1994, lorsque 19 jeunes filles sont exclues d’un lycée public lillois pour avoir refusé d’ôter leur voile pour aller en cours, malgré une circulaire interdisant les « signes religieux ostentatoires ».

Le lycée Averroès ouvre en septembre 2003 avec une quinzaine d’élèves dans des locaux de la mosquée du quartier populaire de Lille-Sud, avec le soutien de l’UOIF.

Avec plus de 800 élèves dont 400 sous contrat, Averroès reste de loin le plus gros des six établissements musulmans sous contrat de France. Seul le lycée est reconnu, pas le collège.  

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CAMEROUN – Attaque meurtrière à Bamenyam

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Au Cameroun, une attaque meurtrière, mardi 21 novembre 2023 au matin, dans la région de l’ouest, à la frontière avec la région du Nord-Ouest. Des hommes armés à motos ont attaqué le marché de Bamenyam dans le département des Bamboutos. Neuf personnes ont été tuées, selon le préfet. L’attaque n’a pas été revendiquée mais les autorités locales pointent du doigt les séparatistes anglophones.

La trentaine d’assaillants, qui s’exprimait en anglais pidgin selon des témoins, est arrivée sur des motos, vêtue de treillis militaires. Les hommes ont pris pour cible des populations civiles présentes dans le marché, tuant neuf personnes. Une dizaine de personnes ont également été enlevées. On dénombre également des pertes matérielles dans la localité. Toujours selon des témoins, les assaillants ont incendié trois boutiques et un véhicule cargo et emporté plusieurs motos.
 
Psychose
La psychose s’est installée à Bamenyam depuis la tuerie, comme nous l’explique cet habitant qui a requis l’anonymat : « Ils ont semé la terreur. La population est en train de quitter le village et nous ne sommes pas sûrs si, dans les jours à venir, il y aura classe. Les enseignants ont peur d’accéder aux salles de cours. »
 
Pas de revendications
L’attaque n’a pas été revendiquée, mais, selon les autorités administratives locales, les assaillants seraient venus des localités du Nord-Ouest voisin miné par une crise qui dure depuis six ans entre les séparatistes anglophones et l’armée régulière. L’attaque de Bamenyam survient deux semaines après celle de Mamfe qui avait fait vingt-cinq morts, le 6 novembre 2023 dans la région du Sud-Ouest, selon le bilan officiel.

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