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SOCIÉTÉ

SÉNÉGAL : La corruption inquiète toujours.

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Dans le classement de l’Indice de perception de la corruption 2019 de Transparency international (Ti), le Sénégal n’a pas encore quitté la zone rouge. Il conserve le même score, 45/100, quatre années de suite. Par conséquent, il est classé 66ème sur 180 pays.

Pour 2019, aucun avancement n’a été noté dans la lutte contre la corruption au Sénégal. C’est du moins ce qui ressort de l’Indice de perception de la corruption 2019 de Transparency international (Ti) qui affiche le score de 45 points sur 100 pour le Sénégal. Cela veut dire que le Sénégal est dans la zone rouge et peine à atteindre les 50 points depuis 2016, date du dernier rapport sur la corruption dans le pays.

Analysant ces résultats, le Forum civil dirigé par Birahim Seck estime que cette position statique du Sénégal s’explique par l’impunité qui règne dans le pays malgré l’existence de l’office National de Lutte Contre La Corruption (OFNAC) et des autres corps de contrôle.

Poursuivant dans cette logique, Birahim Seck montre par exemple que la publication du documentaire de la chaîne « BBC » sur le scandale lié au pétrole et qui accuse directement le frère du président Aliou Sall, devait pousser les autorités judiciaires à réagir et à ouvrir une enquête sérieuse puisque ça portait sur plusieurs milliards mais rien a été concrètement fait.

Le Forum civil espère que le dialogue national entamé dans le pays prendra en compte le niveau de la corruption dans le pays et proposera des solutions à cette situation qui n’honore pas le Sénégal.

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ÉDUCATION

CAMEROUN – 7 millions d’enfants privés d’acte de naissance, un enjeu national

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Au Cameroun, environ 7 millions d’enfants, dont plus de 1,5 millions scolarisés, ne disposent pas d’acte de naissance. L’absence de ce document essentiel pour l’accès à l’éducation, à la santé et à d’autres services publics, touche particulièrement les zones rurales et les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le sujet a été évoqué lors de la tenue, du 02 au 04 juin 2025, des 3e Journées économiques internationales des communes (JEICOM) au Palais des Congrès de Yaoundé.

Une situation déplorable au moment où le Cameroun célèbre la 5e édition de la journée de l’enfance sous le thème « Budgétisation et planification sensible à l’enfant : un levier stratégique pour la promotion et la protection des droits de l’enfant ».

Face au problème constant d’établissement d’acte de naissance au Cameroun, le gouvernement à travers le Bureau National de l’Etat Civil (BUNEC), collabore avec des partenaires tels que l’Unicef ou encore la Banque mondiale dans le but de donner une réponse efficace au phénomène.

Dans cette dynamique, le Bunec fournit aux mairies des outils pour assurer un « enregistrement conforme et fiable de naissances ». Il les appuie également dans la modernisation du système d’état civil y compris la numérisation des registres. L’UNICEF a permis à certaines mairies de renforcer leurs capacités en ressources humaines et de développer des stratégies innovantes.

Plusieurs initiatives ont été lancées notamment le forum national sur l’enregistrement universel des naissances, organisé en avril 2024, qui a réuni les maires, responsables d’état civil et des partenaires pour discuter des solutions au problème.

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Autres opérations menées sur le terrain, l’enrôlement en décembre 2024, par le ministère de la Promotion et la Femme et de la Famille de 14 222 enfants sans acte de naissance à la suite d’un accord signé avec 07 communes. Aussi le Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC) entend régulariser la situation de plus d’un million d’enfants scolarisés sans acte de naissance.

L’absence d’acte de naissance au Cameroun constitue un obstacle majeur à l’accès à l’éducation et à d’autres services essentiels. Malgré les initiatives du gouvernement pour remédier au problème, des efforts restent encore à faire pour garantir l’enregistrement universel des naissances d’ici 2023, conformément aux objectifs du développement durable.

Source : journalducameroun.com

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MANIFESTATIONS

CÔTE D’IVOIRE – Cinq morts dans une violente mutinerie à la prison de Bouaké

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Une violente mutinerie a éclaté ce mardi 3 juin 2025 à la Maison Pénale de Bouaké en Côte d’Ivoire. Alors que l’Administration pénitentiaire procédait à une fouille de routine au sein de l’établissement, elle s’est heurtée à l’hostilité des détenus du Bâtiment E. Selon le communiqué du procureur, ces derniers « s’en prenaient à eux à l’aide de gourdins, de machettes et d’autres objets contondants. » Pour se dégager, les agents ont été contraints d’effectuer des tirs de sommation afin de couvrir leur repli.

Malheureusement, cet incident a entraîné un lourd bilan : « le décès de cinq (05) détenus est à déplorer. Vingt-neuf (29) blessés, dont six (06) agents pénitentiaires et vingt-trois (23) détenus, ont également été enregistrés, » a fait savoir le procureur de la République. Il précise que les blessés ont été pris en charge et qu’un médecin légiste a été requis pour les constatations d’usage dans de telles circonstances.

L’intervention rapide des forces de la Gendarmerie et de la Police Nationale a permis de circonscrire les violences et de rétablir l’ordre. L’opération de fouille s’est ensuite poursuivie sans autres incidents. Elle a mené à la découverte de « plusieurs blocs de cannabis, de plaquettes de comprimés Tramadol, de dix-huit (18) téléphones portables, dont huit (08) smartphones, de trois (03) grenades, d’armes blanches etc… strictement interdits en détention. »

Le procureur a rappelé que de précédentes fouilles avaient déjà permis la découverte d’armes blanches et surtout d’importantes quantités de drogues et de substances psychotropes.

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ENVIRONNEMENT

NIGERIA – Plus de 200 morts dans des inondations meurtrières à Mokwa

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Plus de 200 personnes ont été retrouvées mortes après les inondations soudaines qui ont touché le Centre-Ouest du Nigeria jeudi 29 mai 2025, a annoncé le coordinateur humanitaire de l’État de Niger dans un nouveau bilan, mardi 3 juin. Des centaines de victimes sont encore portées disparues.
Le bilan s’alourdit. Prises au piège par des inondations soudaines dans le centre ouest du Nigéra, de nombreuses personnes étaient encore portées disparues mardi 3 juin. Le coordinateur humanitaire de l’État de Niger a indiqué que le bilan dépassait désormais les 200 morts, tandis que des centaines de personnes sont toujours portées disparues.

« Nous avons plus de 200 corps », a déclaré Ahmad Suleiman à la chaîne Channels Television. « Personne ne peut dire à l’heure actuelle combien il y a de morts dans l’État du Niger car nous sommes toujours à la recherche d’autres corps », a-t-il ajouté.
Les recherches se poursuivent
« On continue de chercher mais sincèrement, on ne peut être sûr de rien », a-t-il ajouté. Beaucoup de victimes ont été dénombrées à Mokwa, agglomération la plus touchée et dont un quartier a été rayé de la carte en quelques heures jeudi par des eaux de crue du fleuve Niger. Depuis, volontaires et équipes de secours ratissent la zone sous une chaleur accablante, retrouvant parfois des corps jusqu’à 10 kilomètres de là.

L’annonce du coordinateur intervient après que le bilan officiel est resté bloqué à 150 morts, bien que des habitants déplorent pour certains la perte de plus d’une dizaine de membres de leur famille.

Quinze des 36 États du Nigeria avait été placés en état d’alerte au risque de crues quelques jours avant la catastrophe. Le changement climatique amplifie les phénomènes météorologiques extrêmes au Nigeria mais pour les habitants de Mokwa, la tragédie est aussi liée à des défaillances humaines. À Mokwa, des eaux boueuses ont emporté des centaines de maisons de la ville, faute notamment d’entretien des buses aménagées pour évacuer les eaux de crue, et qui étaient obstruées par des débris le jour de la crue.


Le nombre de morts pourrait dépasser le bilan de 321 morts lors des inondations survenues dans 34 des 36 États du Nigeria en 2024. Le gouvernement nigérian assure avoir fourni de l’aide, mais sur place, les habitants s’estiment livrés à eux-mêmes et plusieurs familles ont déclaré n’avoir rien reçu.

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Source : la-croix.com / Crédit photo : TV5

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