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AFRIQUE DU NORD

EGYPTE : Abdel Fattah Al-Sissi affirme que l’Egypte gère le coronavirus avec « transparence ».

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Le président Abdel Fattah al-Sissi a affirmé dimanche que l’Egypte gérait l’épidémie de nouveau coronavirus « en toute transparence », récusant les accusations d’opacité dont les autorités ont récemment fait l’objet.

« Nous avons été transparents depuis le début de la crise et nos données reflètent la réalité (…). Pourquoi cacher quoi que ce soit? », s’est interrogé M. Sissi dans des propos retransmis à la télévision et tenus à l’occasion d’une célébration officielle de la fête des femmes égyptiennes.

Alors que Le Caire a officiellement enregistré son premier cas de nouveau coronavirus mi-février, son bilan atteignait samedi soir 294 personnes contaminées et dix décès dus Covid-19, selon le ministère de la Santé.

Ces dernières semaines, des doutes ont été exprimés sur la réalité des chiffres avancés par l’Egypte, pays le plus peuplé de la Méditerranée avec ses 100 millions d’habitants. Plusieurs pays ont fait état de la contamination de personnes y ayant récemment séjourné.

Mercredi, lors d’une conférence de presse au Caire, le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la Méditerranée orientale, Ahmed al-Mandhari, avait notamment appelé les Etats du Moyen-Orient à partager davantage d’informations avec son agence, afin de contenir la pandémie.

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Lors de son allocution, M. Sissi a également annoncé des mesures visant à aider l’économie égyptienne à « faire face à cette crise inédite ».

Parmi celles-ci, l’injection de 20 milliards de livres (1,2 milliard d’euros) en soutien à la Bourse, la baisse des prix du gaz naturel et de l’électricité pour le secteur industriel et l’attribution d’une enveloppe d’un milliard de livres (59,4 millions d’euros) aux exportateurs.

Début mars déjà, M. Sissi avait annoncé qu’une enveloppe de 100 milliards de livres (soit 5,9 milliards d’euros) serait consacrée à la lutte contre le virus.

Pour en limiter la propagation, Le Caire a dernièrement décidé la fermeture des écoles et des universités, des lieux de cultes, des musées et sites archéologiques, des aéroports ainsi que la fermeture nocturne des cafés, restaurants et discothèques jusqu’au 31 mars.

Source : SlateAfrique

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AFRIQUE

ÉGYPTE – Sécurité régionale : Caire plaide pour une armée arabe unifiée

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Lors du sommet arabo-islamique de Doha, le 15 septembre 2025, l’Égypte a mis sur la table une proposition ambitieuse : créer une organisation militaire régionale calquée sur le modèle de l’OTAN. L’objectif affiché est clair : établir une défense commune pour faire face aux menaces extérieures et renforcer la sécurité collective dans le monde arabe.

Le projet, encore embryonnaire, suscite de nombreux débats. Plusieurs capitales se penchent sur sa faisabilité, mais des interrogations demeurent sur la souveraineté des États, le financement et les mécanismes de coordination. L’idée prévoit un commandement centralisé confié à un officier égyptien, avec un rôle secondaire éventuellement attribué à un autre pays, notamment l’Arabie saoudite. L’organisation se voudrait défensive, mobilisable dès qu’un État arabe subirait une attaque extérieure.

Pour l’instant, aucun calendrier de mise en œuvre n’a été fixé. Les discussions portent sur l’architecture institutionnelle, les moyens logistiques et financiers, ainsi que le degré d’intégration militaire acceptable pour chaque État membre. Certains analystes estiment que cette initiative vise également à renforcer le poids diplomatique du Caire dans les affaires régionales.

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AFRIQUE

LIBYE – Saddam Haftar promu vice-commandant de l’Armée nationale libyenne

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Le maréchal Khalifa Haftar, chef du commandement militaire général basé dans l’est de la Libye, a nommé son fils, le lieutenant-général Saddam Khalifa Haftar, actuel chef d’état-major des forces terrestres, comme son adjoint.

L’annonce a été faite par le Bureau des médias du Commandement général, qui a précisé que cette nomination s’inscrit dans la « Vision 2030 » du maréchal Haftar.

Ce plan stratégique vise à moderniser et à améliorer les performances globales des forces armées libyennes, dans le but de renforcer leur efficacité opérationnelle et leur capacité à protéger la souveraineté nationale. Selon le Bureau, cette nouvelle fonction sera suivie, dans les prochains jours, par l’attribution à Saddam Haftar de plusieurs missions importantes.

Un soutien affirmé des autorités de l’Est
Le président de la Chambre des représentants, Aguila Saleh, a adressé ses félicitations au nouveau vice-commandant de l’ANL. Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook officielle, il a qualifié cette décision de « sage », reflétant une « ferme confiance » dans la compétence et l’expérience militaires de Saddam Haftar. Aguila Saleh a estimé que cette nomination « renforce la position de l’institution militaire et soutient sa force ainsi que sa capacité à préserver l’unité, la sécurité et la stabilité de la Libye ».

Il a salué la loyauté, la discipline et le dévouement du lieutenant-général Saddam Khalifa Haftar, estimant qu’il incarne l’esprit de responsabilité nationale à un moment crucial pour le pays. Cette décision intervient alors que la Libye demeure divisée entre deux autorités rivales : le gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, et le gouvernement nommé par le Parlement à l’Est, conduit par Ossama Hamad.

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Dans ce climat d’instabilité politique et sécuritaire, la Vision 2030 de Khalifa Haftar ambitionne de doter le pays d’une armée moderne, capable de relever les défis régionaux et internationaux tout en garantissant la stabilité intérieure.

Source : alwihdainfo.com

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AFRIQUE

ALGÉRIE – Alger rejette la proposition française sur l’accès aux zones aéroportuaires

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Les relations franco-algériennes connaissent une dégradation marquée, notamment depuis la reconnaissance par Paris du plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental. La situation s’est encore tendue avec l’arrestation en Algérie de deux Français, l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christophe Gleizes, alimentant un climat de suspicion réciproque et entravant tout dialogue constructif.

Ces événements ont jeté une ombre sur les échanges diplomatiques, déjà fragilisés par des divergences politiques profondes. Bruno Retailleau, ministre français de l’Intérieur, incarne d’ailleurs cette ligne dure à l’égard d’Alger.

Ce dernier défend une politique restrictive visant les déplacements des officiels algériens en France et remet en question les accords de 1968, qui accordent aux Algériens des avantages uniques en matière de circulation et de séjour.

Ces conventions, héritées de l’après-indépendance, sont désormais au cœur d’un bras de fer diplomatique, notamment sur la question des valises diplomatiques et des privilèges accordés aux représentants algériens.

Les accords de 1968 : un enjeu central dans la discorde

Ces textes, symboles d’une relation historique, garantissent aux Algériens des droits distincts de ceux des autres ressortissants étrangers. Pourtant, la fermeté affichée par le ministère de l’Intérieur a ravivé les tensions, particulièrement autour de l’accès des agents algériens aux zones aéroportuaires françaises.

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Le Quai d’Orsay a tenté d’apaiser la crise en proposant, le 7 août, un mécanisme dérogatoire : un accès conditionnel aux zones sensibles, sous réserve de formalités strictes. Problème, cette solution diplomatique a été perçue par Alger comme humiliante et incompatible avec les normes diplomatiques internationales.

L’Algérie dit non à la proposition française

L’Algérie a donc annoncé son rejet pur et simple de cette proposition. Les autorités algériennes insistent de leur côté, sur le rétablissement intégral des privilèges d’accès permanent, refusant toute mesure qu’elles estiment discriminatoires, ajoutant appliquer des mesures de réciprocité, en guise de contestation. Une situation qui confirme à nouveau que les relations entre les deux pays se trouvent dans une impasse.

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